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Le Parisien

Les boulets du Palais-Bourbon

Elle est appliquée, propre sur elle et docile. Caroline Parmentier virevolte autour de Marine Le Pen. Cette ancienne rédactrice en chef du journal antisémite « Présent », devenue attachée de presse de la présidente du Rassemblement national puis députée, embarrasse. Elle explique avec assurance que le RN « respecte le travail de Présent », précisant benoîtement que Marine Le Pen lui aurait confié avoir « de la sympathie pour notre travail, le seul média qui ne (lui) crache pas à la figure ». Côté plume, Parmentier n'embarrasse pas moins, lorsqu'elle décrit « la grosse, celle de la loi qui porte son nom et qui génocide 220 000 petits innocents par an » en parlant de Simone Veil, ou quand elle décrit les « supporters babouins dans les tribunes » ou encore quand elle explique que « le principal vecteur du sida, ce sont les pratiques homosexuelles elles-mêmes ». Peut-on raisonnablement imaginer se laver les mains d'une telle prose en expliquant que, pour Parmentier, « Présent c'est du passé » ? Comment imaginer un seul instant faire entrer ce genre d'abject personnage dans son premier cercle sans vomir ?