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États-Unis : 10 millions de dollars de cryptomonnaies saisis liées au cartel de Sinaloa
États-Unis : 10 millions de dollars de cryptomonnaies saisis liées au cartel de Sinaloa

Le Figaro

time7 days ago

  • Le Figaro

États-Unis : 10 millions de dollars de cryptomonnaies saisis liées au cartel de Sinaloa

Le cartel de Sinaloa est l'un des six groupes de trafiquants de drogue mexicains que le président américain Donald Trump a désigné comme des organisations «terroristes» au niveau mondial en janvier. Les agents américains de lutte contre la drogue ont annoncé ce mardi 15 juillet avoir saisi plus de 10 millions de dollars en cryptomonnaies liées au cartel mexicain de Sinaloa, alors que d'autres opérations ont permis de mettre la main sur des quantités massives de fentanyl et d'autres drogues. Le cartel de Sinaloa est l'un des six groupes de trafiquants de drogue mexicains que le président américain Donald Trump a désigné comme des organisations «terroristes» au niveau mondial en janvier. Cette saisie de cryptomonnaies à Miami s'inscrit dans le cadre d'opérations nationales en Californie, au Texas, en Géorgie et dans d'autres États qui ont permis de saisir 44 millions de pilules de fentanyl, deux tonnes de fentanyl en poudre et près de 30 tonnes de méthamphétamine depuis janvier, a indiqué la Drug Enforcement Administration (DEA), l'agence antidrogue américaine, dans un communiqué. Publicité Dans la mégapole floridienne, la DEA, en coordination avec ses partenaires du FBI, «a saisi plus de 10 millions de dollars en cryptomonnaie, directement liés au cartel de Sinaloa», a déclaré le ministère américain de la Justice dans un communiqué. «El Chapo« condamné à la prison à perpétuité Ovidio Guzman Lopez, l'un des fils du fondateur de ce cartel, Joaquin «El Chapo» Guzman, a plaidé coupable vendredi devant un tribunal fédéral à Chicago pour trafic de drogue et participation à une organisation criminelle, espérant une peine réduite en échange de sa coopération avec la justice américaine. Si «El Chapo» a été condamné à la prison à perpétuité en 2019 à l'issue d'un procès très médiatisé, plusieurs de ses fils se disputent toujours le contrôle du cartel de Sinaloa face à d'autres factions. L'administration Trump a dévoilé en juin des sanctions supplémentaires contre «Los Chapitos», une faction du cartel de Sinaloa, pour trafic de fentanyl et a augmenté la récompense à 10 millions de dollars pour chacun des frères fugitifs. «La DEA frappe les cartels là où ça fait mal - avec des arrestations, des saisies et une pression sans relâche», a déclaré son administrateur par intérim Robert Murphy. L'opération menée à Miami montre que les cartels de la drogue utilisent des méthodes de plus en plus sophistiquées fondées sur l'anonymat des monnaies numériques, pour stocker leurs profits et effectuer des transactions. La ministre de la Justice Pam Bondi a affirmé que cette saisie était la preuve du «travail historique» effectué par les agents de la DEA dans leur combat pour détruire les cartels de drogue.

«El Raton», fils du narcotrafiquant «El Chapo», plaide coupable de trafic de drogue aux États-Unis
«El Raton», fils du narcotrafiquant «El Chapo», plaide coupable de trafic de drogue aux États-Unis

Le Figaro

time11-07-2025

  • Politics
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«El Raton», fils du narcotrafiquant «El Chapo», plaide coupable de trafic de drogue aux États-Unis

Un des fils du célèbre narcotrafiquant mexicain Joaquin «El chapo » Guzman a plaidé coupable vendredi à des chefs de trafic de drogue dans le cadre d'un accord avec la justice américaine, selon des documents judiciaires et des médias locaux. Connu sous le nom de «El Raton», Ovidio Guzman, 35 ans, est le seul des quatre fils du fondateur du cartel de Sinaloa, qui purge lui une peine de prison à vie aux États-Unis, à s'être entendu avec la justice américaine. Ovidio Guzman avait été capturé en janvier 2023 dans une opération spectaculaire qui avait fait au moins 29 morts et déclenché d'intenses échanges de coups de feu entre les forces de police mexicaine et des hommes en armes à Culiacan, dans le nord-ouest du Mexique. Il avait été extradé aux États-Unis neuf mois plus tard et négociait une réduction de peine depuis octobre dernier avec le parquet, alors que Washington accuse le cartel de trafic de fentanyl vers les États-Unis, où cette drogue de synthèse a provoqué des dizaines de milliers de morts par overdose. Publicité «Informations précieuses» Selon des médias locaux, Ovidio Guzman et ses avocats ont signé vendredi l'accord qui a été entériné dans la foulée par un tribunal fédéral de Chicago. Cet accord pourrait permettre à Guzman de purger une peine moins sévère que celle de son père, condamné en 2019 à la prison à vie, et aux autorités américaines d'obtenir des «informations précieuses» sur le cartel de Sinaloa, a déclaré à l'AFP Mike Vigil, un ancien chef des opérations de l'agence fédérale antidrogue (DEA). Ovidio Guzman pourrait par exemple livrer des informations sur la provenance des précurseurs chimiques utilisés par le cartel pour la production de méthamphétamine et de fentanyl, ou sur des personnalités politiques et du monde des affaires qui lui assurent sa protection. Le frère d'Ovidio Guzman, Joaquin Guzman Lopez, un autre membre important du cartel de Sinaloa, pourrait aussi parvenir à un accord avec la justice américaine et servir, si ce n'est pas déjà le cas, de délateur. Joaquin Guzman Lopez avait été arrêté en juillet 2024 avec Ismael Zambada, alias «el Mayo», le cofondateur du cartel, au Texas, tout près de la frontière mexicaine, après avoir atterri sur place à bord d'un avion privé. Zambada avait déclaré avoir été piégé par Joaquin Guzman Lopez, pris en embuscade, kidnappé et emmené de force dans l'avion pour être remis aux autorités américaines. Dans la foulée de cette arrestation, les affrontements se sont multipliés entre les deux factions du cartel (celle des frères Guzman et celle de Zambada) pour faire environ 1200 morts au Mexique et quelque 1400 disparus, selon des chiffres officiels.

Le paysage des cartels en pleine mutation
Le paysage des cartels en pleine mutation

La Presse

time06-07-2025

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Le paysage des cartels en pleine mutation

Offrandes de fleurs, de bougies, de photos et de dollars américains sur un autel dédié à Jesús Malverde, un « narco saint », à Culiacán, au Mexique, fief du cartel de Sinaloa Le cartel de Sinaloa, réputé pour expédier d'énormes quantités de fentanyl aux États-Unis, est secoué par une répression gouvernementale et une guerre interne. La situation est telle que la survie de l'organisation criminelle parmi les plus puissantes au monde pourrait être menacée, croient des observateurs. Paulina Villegas The New York Times Qu'est-ce que le cartel de Sinaloa ? Le cartel de Sinaloa est un des grands responsables de la production massive de fentanyl et d'autres drogues ayant un effet dévastateur aux États-Unis. Longtemps, il a opéré selon un modèle « parapluie », soit un réseau intégré de cellules criminelles et d'affiliés répartis dans des dizaines de pays et collaborant à trafiquer de la drogue et à blanchir des milliards de dollars. Le fentanyl, les méthamphétamines et la cocaïne sont la première source de revenus du cartel. Mais le groupe se livre aussi à la traite des personnes, à l'enlèvement de migrants, à l'exploitation forestière illégale et au vol de carburant. Il exerce son pouvoir par la violence et l'intimidation, corrompant des fonctionnaires, escroquant des citoyens et tuant toute personne entravant ses activités, y compris des journalistes. Le cartel a été fondé par Joaquín Guzmán, connu sous le nom d'El Chapo, et Ismael Zambada García, connu sous le nom d'El Mayo. PHOTO EDUARDO VERDUGO, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Joaquín « El Chapo » Guzmán, chef du cartel de Sinaloa, peu après son arrestation le 22 février 2014 à Mazatlán, au Mexique Guzmán, emprisonné à perpétuité aux États-Unis, a bâti sa légende sur la violence, mais aussi sur sa capacité à échapper à la justice. Il s'est déjà évadé d'une prison dans un chariot de blanchisserie, puis, des années plus tard, il s'est enfui par un tunnel creusé sous la douche d'une cellule de haute sécurité. Comment la guerre interne a-t-elle commencé ? L'été dernier, coup de théâtre, un des fils d'El Chapo a enlevé Zambada et l'a livré à la police américaine. Cette trahison a aggravé d'anciennes rivalités et déclenché le conflit, transformant l'État de Sinaloa en zone de guerre. Les fils d'El Chapo, surnommés Los Chapitos, sont réputés pour leur cruauté extrême. Ivan Guzmán Salazar et Jesús Alfredo Guzmán Salazar dirigent le cartel. Leurs demi-frères, Joaquín Guzmán López et Ovidio Guzmán López, sont emprisonnés aux États-Unis. Après l'arrestation d'El Chapo en 2016, Los Chapitos ont pris la tête de l'organisation de leur père et ont bâti un empire lucratif autour du fentanyl, empochant des millions en inondant les rues américaines d'opioïdes. PHOTOS AGENCE FRANCE-PRESSE ET DOUANES AMÉRICAINES Ismael Zambada García, à gauche, a été trompé et incité à monter à bord d'un avion par Joaquín Guzmán López, à droite, fils du célèbre baron de la drogue connu sous le nom d'El Chapo. Le clan ennemi, Los Mayos, est fidèle à Zambada, réputé pour sa discrétion et ses alliances stratégiques. Il est plus discipliné, pragmatique et attaché aux pratiques établies du trafic de drogue. Qui sont les rivaux du cartel ? Le cartel de Sinaloa a des rivalités sanglantes avec plusieurs groupes qui cherchent à étendre leur influence et à contrôler territoires et routes de trafic. Son concurrent le plus redoutable est le cartel de Jalisco Nueva Generación (CJNG), connu pour ses tactiques paramilitaires. Fondé en 2009, le CJNG est une des organisations criminelles transnationales les plus violentes et les plus dynamiques, selon les autorités mexicaines et américaines. Dirigé par Nemesio Oseguera Cervantes, le CJNG est devenu un acteur majeur du trafic de fentanyl. Il trafique aussi la cocaïne, l'héroïne et la méthamphétamine. PHOTO ALEXANDRE MENEGHINI, ARCHIVES REUTERS Des membres du cartel de Sinaloa préparent des capsules de méthamphétamine dans un laboratoire clandestin à Culiacán, au Mexique, le 4 avril 2022. Les deux cartels se sont livré des guerres de territoire dans les États de Guerrero, Sonora, Michoacán, Chiapas et ailleurs au Mexique. Que font les États-Unis et le Mexique ? Le président Donald Trump a menacé d'imposer des droits de douane généralisés et d'envoyer des troupes américaines au Mexique si ce dernier ne prenait pas des mesures plus énergiques pour lutter contre le trafic de fentanyl et démanteler les cartels. En réponse, la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, a lancé une offensive contre le cartel de Sinaloa en particulier. Des milliers de soldats ont été envoyés dans l'État de Sinaloa. Ils ont arrêté des dizaines de membres haut placés, saisi de grandes quantités de fentanyl et d'autres drogues et démantelé des dizaines de laboratoires clandestins. PHOTO ADRIANA ZEHBRAUSKAS, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES Le gouvernement du Mexique a envoyé des milliers de soldats dans l'État de Sinaloa, portant un coup dur au cartel du même nom. L'administration Trump a aussi pris des mesures. Elle a désigné le cartel de Sinaloa et d'autres groupes comme organisations terroristes étrangères, imposé des sanctions sévères aux dirigeants du cartel et étendu les vols secrets de drones de la CIA au-dessus du Mexique afin de localiser les laboratoires de fentanyl, selon des responsables américains. Cependant, il est extrêmement difficile de mettre fin à la domination du cartel étant donné de ses ressources considérables. Le fentanyl est facile à produire, même dans un laboratoire rudimentaire, et la demande américaine est insatiable, notent des experts. Cela rend la crise extrêmement difficile à contenir. Qui est en train de gagner la guerre ? Ce n'est pas clair et rien n'indique que les combats vont cesser prochainement, disent les analystes. Mais il y a consensus sur les avancées du gouvernement mexicain : il a porté un coup dur aux Chapitos en arrêtant des dizaines de membres de haut rang. PHOTO MERIDITH KOHUT, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES Membre du cartel de Sinaloa mélangeant du colorant bleu à du fentanyl, à Culiacán, au Mexique, en décembre L'alliance inattendue des Chapitos avec le CJNG laisse penser qu'ils sont désespérés. Selon Vanda Felbab-Brown, experte en groupes armés non étatiques à la Brookings Institution, cette guerre a des implications mondiales sur « la manière dont les marchés criminels vont se réorganiser ». Quelle que soit la faction qui l'emportera, ajoute-t-elle, cette guerre signifie probablement la fin du cartel de Sinaloa tel qu'on le connaît. « Restera-t-il quelque chose du cartel ou de la faction Mayo ? Seront-ils vaincus, dépecés et détruits par le CJNG ? Ça reste à voir », conclut-elle. Cet article a été publié dans le New York Times. Lisez la version originale (en anglais ; abonnement requis)

Boxe : le Mexicain Julio Cesar Chavez Jr. arrêté par la police de l'immigration à Los Angeles
Boxe : le Mexicain Julio Cesar Chavez Jr. arrêté par la police de l'immigration à Los Angeles

Le Parisien

time04-07-2025

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Boxe : le Mexicain Julio Cesar Chavez Jr. arrêté par la police de l'immigration à Los Angeles

Une défaite puis une arrestation. Le boxeur Julio Cesar Chavez Jr. , ancien champion du monde et fils du légendaire boxeur Julio Cesar Chavez, a été arrêté mercredi à Los Angeles par des agents de la police de l'immigration (ICE). Samedi dernier, il avait été battu par le YouTubeur devenu boxeur Jake Paul , à l'occasion d'un combat professionnel organisé près de Los Angeles. Dès le 27 juin, les autorités avaient établi qu'il séjournait illégalement aux États-Unis, précise la Sécurité intérieure. Dans un communiqué, les autorités fédérales indiquent que Chavez, 39 ans, est « considéré comme étant affilié au cartel de Sinaloa, qui figure sur la liste des organisations terroristes étrangères ». Chavez, poursuit le département de la Sécurité intérieure, est entré aux États-Unis en 2023 avec un visa de tourisme valide jusqu'en février 2024. Début avril 2024, il a déposé une demande de carte de résident permanent à la suite de son mariage avec une citoyenne américaine. Celle-ci « est liée au cartel de Sinaloa du fait d'une relation passée avec le fils aujourd'hui décédé du tristement célèbre chef du cartel Joaquin El Chapo Guzman ». Le Service fédéral de la citoyenneté et de l'immigration (USCIS) a alors saisi la police de l'immigration au motif que le boxeur constituait une « menace flagrante contre la sécurité publique », poursuit le département de la Sécurité intérieure. Mais les autorités fédérales, alors placées sous la responsabilité de Joe Biden, le prédécesseur de Donald Trump à la présidence des États-Unis, « ont estimé que Chavez n'était pas une priorité de la police de l'immigration ». Le boxeur a été autorisé à revenir sur le territoire des États-Unis le 4 janvier dernier. La carrière de l'ancien champion du monde WBC des poids moyens est en perte de vitesse. Lors de son dernier combat, samedi dernier à Anaheim, en Californie, Chavez a été nettement battu par Jake Paul. Donald Trump a fait de l'expulsion des immigrés clandestins une priorité de son deuxième mandat.

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