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Penny Oleksiak en eaux troubles
Penny Oleksiak en eaux troubles

La Presse

time14 hours ago

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Penny Oleksiak en eaux troubles

La nageuse Penny Oleksiak se retire de la sélection canadienne pour les Championnats du monde de Singapour, annonçant du même souffle être engagée dans une procédure concernant ses données de localisation avec World Aquatics, la fédération internationale. « Je tiens à confirmer que je suis impliquée dans une affaire de localisation [Whereabouts] avec World Aquatics, qui en est encore aux étapes préliminaires », a indiqué Oleksiak dans un message publié sur sa page Instagram en fin d'après-midi vendredi. « Je tiens à souligner que cette affaire ne concerne aucune substance interdite ; il s'agit de savoir si j'ai correctement mis à jour mes informations », a-t-elle précisé. Dans les circonstances, Oleksiak a choisi de renoncer à participer aux Mondiaux de Singapour « [p]ar respect pour Natation Canada, mes coéquipiers et le sport propre ». Les épreuves de natation se dérouleront du 27 juillet au 3 août. « Je suis et ai toujours été une athlète propre, et je ne ferai aucun autre commentaire pour le moment », a-t-elle conclu. Natation Canada a pris la défense de l'athlète de 25 ans. « Bien que ce soit une nouvelle difficile, elle donne la priorité à l'équipe en raison des conséquences potentielles liées au fait de ne pas avoir mis à jour ses informations de localisation », a précisé la fédération dans une publication simultanée. « Natation Canada soutient pleinement la décision de Penny et nous croyons qu'elle est une athlète intègre qui a commis une erreur administrative. Nous lui souhaitons bonne chance et avons hâte de la revoir à la piscine. » Les athlètes soumis au Code mondial antidopage sont tenus de fournir des données de localisation pour faciliter les tests hors compétition « inopinés ». Chaque trimestre, ils doivent indiquer une période de 60 minutes chaque jour au cours de laquelle ils seront disponibles pour une prise d'échantillon. Ces informations doivent être gardées à jour par l'entremise d'une plateforme en ligne (système ADAMS). Une absence pendant la période de 60 minutes constitue un « contrôle manqué ». « Toute combinaison de trois contrôles manqués ou manquements à l'obligation de transmission d'informations sur votre localisation pendant une période de 12 mois – pour autant que nous n'ayez pas réussi à contester avec succès l'un de ces manquements – entraîne une violation des règles antidopage », peut-on lire dans un guide de l'Agence mondiale antidopage destiné aux sportifs concernés. Une telle violation des règles peut conduire à une suspension de deux ans, même en l'absence de dopage avéré. Cette période peut être réduite à un an « en fonction du degré de faute du sportif », selon l'article 10.3.2 du code. Comme elle l'indique dans son message, Penny Oleksiak semble impliquée dans un débat par rapport à l'envoi de ses données de localisation. Elle ne précise cependant pas si cela concerne un ou plusieurs manquements. L'Américain Christian Coleman, champion du monde du 100 m, a été suspendu un an en 2020 pour trois manquements à ses obligations de localisation. Il s'était défendu en affirmant qu'il s'était absenté de chez lui temporairement pour faire ses emplettes de Noël et que les contrôleurs ne l'avaient pas attendu assez longtemps. Il avait perdu un appel devant le Tribunal arbitral du sport. Avec sept médailles, Oleksiak est l'athlète canadienne la plus décorée de l'histoire aux Jeux olympiques, à égalité avec le sprinteur Andre De Grasse. Ralentie par une deuxième opération à un genou, la Torontoise ne s'était qualifiée que pour les relais aux derniers JO de Paris, où elle s'est classée deux fois quatrième. Elle avait dû céder sa place à Summer McIntosh, la nouvelle sensation de la natation canadienne, pour la finale du 4 X 100 m quatre nages (elle a finalement été plus rapide qu'elle en préliminaires). Elle avait décroché son billet pour les Mondiaux de Singapour en remportant les 50 m et 100 m libre aux Essais canadiens de Victoria, le mois dernier, sans pour autant s'approcher de ses meilleurs temps. À l'issue de cette compétition, elle avait dit au Toronto Star avoir retrouvé son amour pour la natation : « Oh mon Dieu, j'aime vraiment ça en ce moment. Je l'ai détesté un bon bout de temps, mais là, je trippe ! »

Blanchiment : Singapour sanctionne plusieurs banques dont Citibank et UBS
Blanchiment : Singapour sanctionne plusieurs banques dont Citibank et UBS

Le Figaro

timea day ago

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Blanchiment : Singapour sanctionne plusieurs banques dont Citibank et UBS

La banque centrale de Singapour a annoncé vendredi avoir infligé des amendes à plusieurs grandes institutions financières mondiales, dont l'américaine Citibank et la suisse UBS, pour des infractions liées à la plus grande affaire de blanchiment d'argent du pays. Dix personnes ont été condamnées et incarcérées, dans ce dossier portant sur 3 milliards de dollars singapouriens (2 milliards d'euros), pour avoir utilisé le système financier de Singapour afin de blanchir les gains illicites de jeux d'argent de plusieurs pays, selon les autorités de l'île-Etat. Après leur interpellation en 2023, l'Autorité monétaire de Singapour (MAS) a lancé une enquête approfondie sur les institutions financières pour redorer la réputation de son système financier. Et elle a imposé des amendes s'élevant au total à 27,45 millions de dollars singapouriens pour sanctionner neuf institutions financières, pour des manquements à la prévention du blanchiment d'argent. Parmi elles, figurent la succursale de Credit Suisse - acquis par UBS en 2023 - à Singapour (5,8 millions de dollars singapouriens d'amende), la banque locale United Overseas Bank (UOB) (5,6 millions de dollars singapouriens), la succursale singapourienne d'UBS (3 millions) et deux filiales de Citibank (2,6 millions). Publicité La succursale singapourienne de la banque suisse Julius Baer a été sanctionnée à hauteur de 2,4 millions de dollars singapouriens. Selon le régulateur, les banques condamnées n'ont pas détecté plusieurs «signaux d'alerte» qui auraient dû susciter des doutes sur la provenance des fonds de certains clients. «Comme d'autres grands centres financiers internationaux, Singapour est exposé à des risques de blanchiment d'argent», souligne le directeur adjoint chargé de la supervision financière à la MAS, Ho Hern Shin. UBS promet dans un communiqué de «continuer à travailler en étroite collaboration (avec les régulateurs) pour protéger l'industrie financière de Singapour». Citi Singapore s'engage «à garantir les normes les plus élevées de gouvernance et de contrôle pour détecter et prévenir le blanchiment d'argent.» Les personnes condamnées résidaient dans les quartiers les plus chics de Singapour et possédaient des voitures de luxe, bijoux, articles de créateurs, cryptomonnaies et liquidités, qui ont tous été saisis par la police.

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