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Le Parisien
17-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Yvelines : Cannabis, cocaïne, MDMA et ecstasy… Il cachait tout chez ses parents
« Il est mort le mec ! Sa vie, elle est finie. T'as vu comment il est gringalet. Au placard, il tient pas une journée ! Il a voulu jouer au petit caïd, mais il n'a pas mesuré les risques. Il va payer toute sa vie. » Ce mardi, en fin de journée, dans les couloirs du tribunal judiciaire de Versailles, les spéculations vont bon train en attendant le délibéré de l'affaire qui a conduit Guillaume, un habitant des Yvelines, dans le box des prévenus. Il comparaissait pour « détention et emploi non autorisé de stupéfiants » Quelques heures auparavant, ce jeune homme, placé en détention provisoire depuis le 10 juillet, s'est présenté timidement devant la sixième chambre correctionnelle, a répondu aux questions du tribunal par un « oui, monsieur le président ». Son visage poupon n'affiche pas ses 24 ans, ni les quantités de drogue qu'il dissimilait au domicile de ses parents. C'est lors d'un banal contrôle routier le 10 juillet sur les quais de Seine à Conflans-Sainte-Honorine, que les choses ont basculé pour le jeune homme. Les policiers constatent qu'une forte odeur de cannabis se dégage de l'habitacle de la voiture. Ils décident de contrôler les deux occupants. Or le conducteur n'a pas le permis. Guillaume, lui, est en possession d'un pochon. Il répond aux injonctions des policiers et leur fournit, les mains tremblantes, ses papiers d'identité, puis son téléphone portable. Les fonctionnaires y repèrent alors des échanges à propos de drogue sur Snapchat . Le jeune homme est placé en garde à vue et le domicile de ses parents perquisitionné. Les policiers y découvrent 2 kg de résine de cannabis, 600 g d'herbe, 600 g de cocaïne, 300 g d'ecstasy, de la MDMA, ainsi qu'un pistolet d'alarme. Aux policiers, il raconte alors avoir été contacté en septembre 2024 sur Snapchat pour garder des produits stupéfiants contre 500 euros par mois. Pendant des mois, il assure ce rôle de nourrice avant de vouloir arrêter. Mais pris dans un engrenage, il lui est difficile de faire marche arrière. Une version à laquelle la procureure dit avoir du mal à croire. « Selon le prévenu, il ne serait qu'une nourrice et ce pour 500 euros par mois. Mais on est au-delà de la simple nourrice qui subit, qui est prise au piège ! », estime-t-elle en soulignant la diversité des produits découverts et leur dangerosité. « Regardez ce gamin de 24 ans, c'est la première fois qu'il comparaît devant un tribunal, plaide l'avocat du jeune homme. Pendant le contrôle, il tremblait. Lors de sa garde à vue, il dit tout. Un trafiquant de drogue, ça ne parle pas comme ça, ça ne donne pas le code de son téléphone ». Le conseil évoque également une situation familiale difficile, son père souffrant d'un cancer généralisé depuis cinq ans, et sa mère étant handicapée. Il demande au tribunal de l'éloigner de la région parisienne. « Envoyez le loin d'ici pour qu'il puisse se soigner et s'en sortir », implore-t-il, craignant le sort que son client, pas armé pour la prison, pourrait y subir. Le tribunal a décidé de suivre les réquisitions de la procureure et l'a condamné à trois ans de prison dont deux ans avec sursis probatoire pendant deux ans. Il lui est également imposé une obligation de soins, de justifier d'un travail et l'interdiction de séjour dans le département des Yvelines. Sa résidence a été fixée en province où il effectuera sa peine de prison ferme sous bracelet électronique .


Le Figaro
15-07-2025
- Le Figaro
«Elles comblent un vide émotionnel» : un tiers des ados britanniques utilisant l'IA ont l'impression de parler à un ami
Un rapport de l'ONG britannique Internet Matters alerte sur cette attache émotionnelle qui touche certains enfants, «par ennui ou parce qu'ils n'ont personne à qui parler». Rentrer de l'école, poser son cartable et raconter sa journée à une intelligence artificielle. Voilà le réflexe de plus en plus d'enfants et d'adolescents d'après l'association Internet Matters, qui œuvre pour la sécurité des jeunes en ligne. L'ONG établie au Royaume-Uni vient de publier un rapport pour mieux comprendre l'utilisation de l'intelligence artificielle par les mineurs, sur la base d'un sondage de 1000 Britanniques âgés de 9 à 17 ans . Elle révèle ainsi que presque deux tiers des répondants (64%) ont déjà utilisé un agent conversationnel. Un chiffre en croissance puisque le nombre d'enfants ayant testé Chat GPT, le modèle d'IA le plus populaire, a doublé en seulement 18 mois. À découvrir PODCAST - Écoutez le dernier épisode de notre série Questions Tech D'après l'enquête, les jeunes se servent principalement de la technologie comme d'un moteur de recherche. Parmi ceux l'ayant déjà utilisé, 42% des répondants affirment s'aider de l'IA pour faire leurs devoirs, et 40% pour assouvir leur curiosité. «Vous savez comme parfois vous vous posez une question lambda... Il me suffit de m'adresser à My AI [le modèle intégré au réseau social Snapchat ] pour y répondre», explique un adolescent de 15 ans à Internet Matters. «Je ne me souviens même pas de la dernière fois que j'ai tapé une question dans Google», abonde une autre, âgée de 17 ans. Publicité Confusion entre l'humain et la machine Mais au-delà d'une aide à l'apprentissage, Internet Matters alerte sur l'attache émotionnelle qu'une partie des 9-17 ans entretient avec l'IA. «J'ai l'impression de pouvoir sociabiliser avec quelqu'un. Même si ce n'est pas une personne réelle tout le temps, ce n'est pas grave, car tout n'a pas besoin d'être tout à fait réel», estime un adolescent de 14 ans auprès de l'ONG. Pour certains d'entre eux, la frontière entre l'humain et la machine est encore plus floue. «Ce n'est pas un jeu pour moi car le robot peut ressembler à une vraie personne et à un ami», confie un autre jeune du même âge. Les auteurs du rapport notent par ailleurs que plusieurs répondants emploient des pronoms genrés au lieu du pronom neutre anglophone («they») pour désigner les agents conversationnels, signe d'une personnification de la machine. Au total, plus d'un tiers (35%) des mineurs déclare avoir l'impression de discuter avec un ami lorsqu'ils échangent avec un agent conversationnel. Parmi les jeunes utilisateurs de l'IA, certains y font appel pour bavarder (18%), demander des conseils (23%), y compris sur leurs relations amoureuses et sexuelles, ou même recevoir un soutien émotionnel (3%). Sécuriser l'utilisation de l'IA «Les enfants utilisent ces outils pour discuter de sujets qui les intéressent, par ennui ou parce qu'ils n'ont personne à qui parler», décryptent les auteurs du rapport. «Nos conclusions suggèrent que, pour certains enfants, les agents conversationnels comblent un vide émotionnel et social qui n'est pas pris en charge hors ligne – ils offrent ainsi non seulement de l'information ou divertissement mais aussi un sentiment de connexion.» Si l'on ne connaît pas à ce jour les conséquences à long terme de l'utilisation de l'IA, les chercheurs s'inquiètent des dangers de ce phénomène pour le développement et le bien-être des jeunes. Internet Matters, en accord avec d'autres ONG comme l'association française e-Enfance, insiste notamment sur le risque que des utilisateurs mineurs soient confrontés à des réponses inappropriées à leur âge, y compris des contenus à caractère sexuel. Le rapport se conclut ainsi par une liste de recommandations, rédigée avec l'aide de quatre experts indépendants spécialisés dans l'intelligence artificielle. Elle préconise par exemple la mise en place d'un contrôle parental sur les modèles d'IA (temps d'écran limité, contenus filtrés selon l'âge de l'enfant), ainsi qu'une pédagogie renforcée auprès des jeunes «pour les aider à prendre des décisions éclairées» en cas d'interactions avec des agents conversationnels.


Le Parisien
08-07-2025
- Entertainment
- Le Parisien
Au château de Versailles, Snapchat et la réalité augmentée vous font danser dans les jardins
Se glisser dans la peau d'un danseur ou d'une danseuse de la cour du Roi soleil et participer à l'une des fêtes galantes dans les jardins du château de Versailles . Impossible ? Plus maintenant. L'établissement public du domaine royal s'est associé à l'AR studio Paris de Snapchat pour proposer à ses 8 millions de visiteurs une expérience immersive unique, intitulée « Dansez Versailles ». Pour en profiter, il suffit de télécharger l'application officielle du château de Versailles et de lancer le parcours de médiation. Sur la carte interactive, quatre points d'intérêt signalent des lieux où retrouver les reconstitutions dansées.