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Tim Burton, un monstre de cinéma (Arte) : marginal à rayures
Tim Burton, un monstre de cinéma (Arte) : marginal à rayures

Le Figaro

timea day ago

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Tim Burton, un monstre de cinéma (Arte) : marginal à rayures

Au travers du documentaire de Sophie Peyrard diffusé ce dimanche à 22h50, la chaîne franco-allemande retrace le parcours du réalisateur, véritable génie de l'étrange. Une soirée placée sous le signe du chef de file marginaux, Tim Burton . D'abord avec le long-métrage Dark Shadows, sorti en 2012 et adapté du feuilleton américain éponyme de la fin des années 1960. La bande originale sent bon le patchouli. Le réalisateur y retrouve Johnny Depp pour leur huitième collaboration. Il incarne le patriarche aux dents pointues d'une famille aux prises avec des loups-garous, fantômes et sorcières. Puis, Arte propose à 22h50 Tim Burton : un monstre de cinéma, un documentaire inédit sur le plus créatif des introvertis d'Hollywood. L'occasion de se replonger dans le poétique Edward aux mains d'argent (1990), le sanglant Sleepy Hollow (1999) ou encore le très personnel Big Fish (2003). Tim Burton explore les tourments de l'enfance et les doutes de l'âge adulte. Il colore la mort de rouge, de vert et de rayures. Son œuvre n'a de cesse que de proposer une ode aux gentils monstres, aux êtres bizarres rejetés car ils révèlent les hypocrisies de façade. À lire aussi Lady Gaga, Les Oiseaux, relation mère-fille, satire... Tout ce qu'il faut savoir sur la saison 2 de Mercredi Publicité Des années avant la fièvre Marvel, il remet les super-héros au goût du jour avec Batman (1989). L'alter ego de Bruce Wayne y est déjà une icône de la pop culture, mais dans une version kitch. Tim Burton, influencé par Franck Miller, lui insuffle sa version torturée en quête de justice. L'excellent Michael Keaton est choisi pour endosser la cape dans les deux premiers volets. Malgré les 400 millions de dollars de recettes, le sombre scénario effraie les studios et la trilogie est avortée. Qu'importe, la carrière du cinéaste est lancée, même s'il restera toujours tiraillé entre les concessions dues au système et sa propre vision. Il est et restera toujours le petit garçon de Burbank à « l'immense chambre noire », pour reprendre la réplique de Winona Ryder dans Beetlejuice (1988). Le très complet Tim Burton, un monstre de cinéma pousse l'analyse jusqu'à la plus brûlante de ses actualités. La suite des aventures du revenant lubrique Beetlejuice, Beetlejuice, où il a rencontré sa compagne Monica Bellucci, puis la série Mercredi, avec sa nouvelle muse Jenna Ortega, dont la deuxième saison est disponible sur Netflix depuis le 6 août.

« Beetlejuice », « Batman », « Mars attacks ! »… Tim Burton se raconte dans un documentaire
« Beetlejuice », « Batman », « Mars attacks ! »… Tim Burton se raconte dans un documentaire

Le Parisien

time2 days ago

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« Beetlejuice », « Batman », « Mars attacks ! »… Tim Burton se raconte dans un documentaire

« Mes films montrent que j'ai besoin d'une thérapie ! » C'est presque par ces mots que s'ouvre « Tim Burton, un monstre de cinéma », diffusé ce dimanche soir à 22h50 sur Arte. Monté à partir d'images et de vidéos d'archives de la télé américaine, ce documentaire retrace la vie du génie américain, dont la deuxième saison de sa série « Mercredi » cartonne actuellement sur Netflix. Pour cela, la réalisatrice, Sophie Peyrard, a cherché « tout ce qu'il pouvait raconter sur lui, pour en sortir un portrait, à travers sa filmographie et ses interviews. » Le film déroule sa vie depuis son enfance à l'inauguration de son étoile il y a un an, sur le sol de la Walk of fame, à Hollywood. On voit Tim Burton entouré de Michael Keaton (« Batman »), de sa compagne Monica Belluci, et de l'actrice Winona Ryder qui le remercie, 36 ans après son rôle dans « Beetlejuice », de l'avoir aidée à s'assumer « contre le conformisme ». De l'humour macabre à la poésie, de la dépression à la joie enfantine… Le sourire de ce jour honorifique, on le retrouve sur toutes les interviews du documentaire, tout comme la décontraction légendaire de l'artiste, son humilité, restant égal à lui-même quelle que soit la période, ses cheveux plus ou moins ébouriffés. Tim Burton, ici avec Jack Nicholson et Michael Keanton sur le tournage de «Batman», en 1989. Photo : Warner Bros De l'humour macabre à la poésie, de la dépression à la joie enfantine, le programme balaie le talent protéiforme du cinéaste, qui aura 67 ans le 25 août. On le voit gamin aux côtés de ses parents, un cadre familial semble-t-il tranquille. Il se raconte, dans une séquence rare, face à une journaliste australienne, comme gamin timide, rêveur, trouvant le dessin comme moyen de communication. Vite catalogué comme « bizarre », à force de représenter des monstres, d'adorer les films d'horreur et de jouer dans les cimetières. « Je ne me sentais pas différent, mais à force qu'on me le répète, j'en ai été convaincu », raconte-t-il. On (re) découvre l'importance vitale du dessin pour lui Autre séquence peu connue, dans les coulisses des studios Walt Disney. Tim Burton a alors 19 ans, il a été embauché avant même l'obtention de son diplôme de l'école d'art des Studios Disney. Il est debout, souriant mais pas très à l'aise, dans un petit bureau, aux côtés de Rick Heinrichs, qui deviendra chef décorateur et directeur artistique, et travaillera sur plusieurs films du cinéaste. Tim Burton sur le tournage de «Vincent» (1982), un film qui raconte l'histoire d'un petit garçon qui se met dans la peau d'un acteur de films d'horreur. Photo : Walt Disney Aux studios Disney, le génie étouffe à dessiner le trop conventionnel « Rox et Rouky ». Face au refus de sortir en salle son premier film, « Frankenweenie », trop éloigné de la cible enfants, c'est le divorce prématuré. Avant les retrouvailles que l'on sait (« Alice au pays des merveilles » en 2010, ou « Dumbo » en 2019). Tim Burton se raconte sans fard, on (re)découvre l'importance vitale du dessin pour lui. Il montre à une journaliste un petit bonhomme aux abois qui crie « help », tracé sur un carnet. « C'était moi avant l'inauguration de l'exposition que le Moma (Musée d'art moderne) me consacrait. » Il vit ses échecs comme des expériences, analyse sa vie avec distance, humour. Il déverse dans son univers ses tourments d'enfance, les doutes de l'âge adulte, au travers d'antihéros mélancoliques, de monstres incompris… Sa magistrale filmographie se décrypte ici comme un autoportrait. À commencer par « Vincent » (1982), l'histoire d'un petit garçon qui se met dans la peau d'un acteur de films d'horreur. Un hommage à Vincent Price (1911-1993), célèbre comédien du cinéma fantastique que Tim Burton adore. Le personnage qui le reflète le plus intimement est sans doute « Edward aux mains d'argent » (1990) alter ego aux yeux tristes dessiné dans ses carnets depuis son adolescence. Le cinéaste se régale dans sa vie hors cadre, se fiche des convenances, bouscule les limites de la bienséance, assume son originalité. Avec un succès planétaire.

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