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Nominations à la tête d'intercommunales wallonnes : François Desquesnes met les choses au point
Nominations à la tête d'intercommunales wallonnes : François Desquesnes met les choses au point

Le Soir

time6 days ago

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Nominations à la tête d'intercommunales wallonnes : François Desquesnes met les choses au point

L'administration wallonne contrôle systématiquement les nominations à la tête des intercommunales et des sociétés à participation publique locale significative, a assuré mercredi, en séance plénière du parlement wallon, le ministre des Pouvoirs locaux, François Desquesnes (Les Engagés). Il y était interrogé par le chef de groupe du PTB, Germain Mugemangango, après l'auto-désignation du président du MR et député fédéral Georges-Louis Bouchez à la vice-présidence de Spa-Grand Prix, la société commerciale qui gère la course de Formule 1 et dont l'actionnariat est composé de la Région wallonne et de la commune de Stavelot. Un contrôle systématique « Mon job comme ministre de tutelle, c'est de m'assurer que le Code de la démocratie locale et de la décentralisation est dûment appliqué. Il comprend des règles très claires de compatibilité, de respect des normes de cumul… », a rappelé le ministre Desquesnes. Parmi ces règles figure notamment l'incompatibilité de la qualité de président ou de vice-président d'une intercommunale ou d'une société à participation publique locale significative avec un mandat de député européen, fédéral ou régional. « Mon administration vérifie systématiquement chaque dossier et si contravention il y a, je serai amené à annuler la décision de l'entité qui l'a prise », a assuré le ministre. Sont également prévus une limite de trois mandats exécutifs rémunérés pour ceux qui sont conseiller communal ou provincial ainsi qu'une possibilité de cumul limitée à un seul mandat exécutif rémunéré pour les membres de la Chambre et du Sénat. À lire aussi De l'Etat PS à l'Etat MR, le népotisme en héritage La nouvelle présidente de l'ONE fait polémique En début de semaine, le président du MR a provoqué des remous en s'auto-désignant à la vice-présidence de Spa Grand-Prix, après avoir tenté de décrocher la présidence de l'intercommunale qui gère le circuit spadois. Le Code de la démocratie locale et ses incompatibilités l'en avaient empêché et le poste était resté entre les mains de Melchior Wathelet, qui souhaitait rempiler. Parallèlement, Georges-Louis Bouchez a également désigné sa compagne, Lucie Demaret, à la présidence de l'ONE. « On parle d'un poste politique. Et donc, j'assume y désigner des personnes qui sont dans ma lignée pour mettre en œuvre nos réformes et en qui j'ai entièrement confiance », s'est-il défendu dans la presse. Des propos qui font bondir l'opposition. « J'ai retrouvé un tweet de Georges-Louis Bouchez qui dit : 'Recaser les copains, c'est fini. L'état PS, c'est fini'. Manifestement, les arrangements pour recaser les copains, ça le dérangeait surtout quand ce n'était pas ses copains à lui », a ainsi pointé Germain Mugemangango lors des questions d'actualité au parlement régional. « Il fait exactement ce qu'il reprochait aux autres. Il se place dans la structure de Spa Grand-Prix parce qu'il aime bien les voitures. Il place sa femme à l'ONE, un mandat rémunéré 40.000 euros par an. Et tout ça vient d'un parti qui critique ceux qui ne voudraient pas travailler. Evidemment, quand on se met bien soi-même, y'a pas de souci. Mais c'est plus compliqué pour les autres », a ajouté le député d'extrême gauche.

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