5 days ago
Agressivité et flexibilité, le cocktail de Milan et de ses coéquipiers pour s'imposer à Laval
Bousculés dans un final qu'ils n'attendaient pas aussi stressant, Jonathan Milan et l'équipe Lidl-Trek ont dû s'adapter dans la préparation du sprint. Ils n'en ont pas l'habitude, mais l'Italien a fait preuve d'un pilotage remarquable.
Jonathan Milan a sûrement le meilleur train du peloton, un poisson-pilote fiable et des automatismes bien assimilés. « Je sens qu'il est un peu comme (Alessandro) Petacchi à l'époque Fassa-Bortolo, où il fallait qu'il soit tout seul devant à 250 m, bien emmené », expliquait l'ancien coureur Steve Chainel avant le Tour de France.
Et quand quelque chose cloche, comme ce rond-point qui avait cassé leur vitesse dans le final de la 5e étape du Critérium du Dauphiné, l'Italien semblait avoir du mal à sortir du schéma traditionnel - plutôt que de déboîter avant la fin de l'effort de son lanceur, Milan s'était laissé déborder par Jake Stewart (Israel-PremierTech).
Sa première victoire sur la Grande Boucle à 24 ans, ce samedi, est la démonstration opposée. Inversion des rôles des lanceurs, autonomie totale à 800 m de la ligne, pilotage et agressivité pour prendre les bonnes roues : Milan a tout exécuté à la perfection pour s'imposer au sommet de ce faux plat montant d'un kilomètre à Laval.
1. Il déménage grâce à sa carrure
2. La flexibilité du train
3. Le pilotage pour s'abriter du vent
4. La vista pour lancer au bon moment
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