30-07-2025
« On sent qu'un groupe se construit » : le DTN Stéphane Marcellin satisfait du bilan français aux Mondiaux d'escrime
Première place au classement des nations, comme aux Championnats d'Europe il y a un mois, et élan chez les femmes : l'escrime française, encore en vue lors des Championnats du monde de Tbilissi, se porte bien.
Les accolades allaient bon train dans les rangs français mercredi soir à Tbilissi. Les sabreuses célébraient un sacre mérité, décroché sans trembler, et refermaient avec ce podium doré une belle cuvée pour le clan bleu, avec un total de six médailles, dont deux titres, trois médailles d'argent et une en bronze. Un an après les sept olympiques du Grand Palais, les Bleus ont aussi terminé à la première place au classement des nations, comme aux Championnats d'Europe de Gênes (Italie) un mois plus tôt.
« C'est une fierté, ce n'est pas anodin, pose le DTN Stéphane Marcellin. Je l'avais dit avant et je le pense toujours, les Championnats en année post-olympique sont particuliers, il y a des opportunités à saisir. Nos équipes sont arrivées avec des dynamiques et des parcours différents, certains étaient en reconstruction, et les résultats ont été là.
« On est sur le chemin qui va nous mener aux Jeux de Los Angeles en 2028, on va se servir de cette expérience pour continuer de construire »
Stéphane Marcellin, DTN de l'escrime français à propos du bilan des Championnats du monde
« On repart après des JO tumultueux en interne et on sent qu'un groupe se construit, avec sérénité et communication, a-t-il poursuivi. On doit encore avoir une culture de la gagne plus prononcée, mais on termine première nation, des athlètes qui étaient jusqu'ici en couveuse sont venus prendre leur place et ont assuré. Le bilan est bon, on est sur le chemin qui va nous mener aux Jeux de Los Angeles en 2028, on va se servir de cette expérience pour continuer de construire. »
Des contre-performances compensées par l'élan féminin
S'il y a forcément des points de frustration, avec notamment le regret d'être passé à côté de médailles qui semblaient à leur portée au sabre hommes par équipes et pour les sabreuses en individuel, ces contre-performances ont été compensées par le titre inattendu de l'épée femmes et l'argent du fleuret femmes. L'élan féminin est d'ailleurs flagrant, avec les trois collectifs en finale et un total de quatre médailles sur six. Pas mal dans une année post-JO marquée par les absences de la championne olympique de sabre Manon-Apithy Brunet et la vice-championne olympique à l'épée Auriane Mallo-Breton.