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La mémoire collective doit faire une place aux footballeuses suisses
La mémoire collective doit faire une place aux footballeuses suisses

24 Heures

time9 hours ago

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La mémoire collective doit faire une place aux footballeuses suisses

Accueil | Opinion | Éditorial | Opinion Penser aux instants qui ont réuni le pays autour du football, c'est penser à des hommes sur le terrain. À l'Euro, les Suissesses ont le pouvoir de créer un souvenir commun qui restera. Avec des femmes au centre. Éditorial Publié aujourd'hui à 16h22 L'équipe de Suisse a soulevé la ferveur de tout un peuple. Il ne lui manque plus qu'un match référence pour entrer dans l'histoire. On s'est tous fait avoir. Lorsqu'on a su que la Suisse affronterait l'Espagne en quart de son Euro ce vendredi , c'est un souvenir masculin qui a jailli. Celui de l'inoubliable Suisse-Espagne de la Coupe du monde 2010. Lorsqu'un virus a frappé les joueuses de Pia Sundhage cette semaine, c'est encore un souvenir masculin qui a surgi. Soit les heures qui ont précédé la claque reçue par la Nati face au Portugal au Mondial 2022. Et lorsqu'il est question de mesurer les chances d'exploit des Suissesses vendredi, c'est toujours un souvenir masculin qui émerge. Avec le «miracle de Berne» de la Coupe du monde 1954. Ces associations sont humaines. Pour comprendre ce qu'il voit, notre cerveau d'homo sapiens l'associe à ce qu'il connaît de plus proche. Et en matière de football, ce bien commun qu'est la mémoire collective ne fait que peu de place aux femmes. En Suisse, il existe un lien de dépendance entre les résultats de l'équipe nationale masculine et la possibilité de vibrer pour le ballon rond en tant que pays. Ce moment charnière où se créent les souvenirs des décennies à venir. C'est aussi tout ce qui se joue vendredi soir. Les Suissesses peuvent enfin prendre une place qui leur revient dans la mémoire collective. Elles pourraient s'y trouver depuis longtemps. Le 11 octobre 2022 par exemple, un match épique contre le Pays de Galles les envoyait à la Coupe du monde. La société n'était pas encore prête à leur ouvrir les bras, au terme d'une soirée qui n'avait même pas réuni 8000 personnes au Letzigrund. Rien à voir avec les 90'000 fans qui les ont suivies au stade ces deux dernières semaines et les millions de téléspectateurs depuis chez eux. Le parcours homérique de la Suisse à l'Euro lui a déjà permis de gagner les cœurs. Ne lui manque plus qu'un exploit pour gagner les mémoires. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. D'autres articles sur l'Euro 2025 Florian Vaney est journaliste au sein de la rédaction sportive de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche. Formé dans la presse régionale, il suit de près le football suisse, des divisions «des talus» à la Super League. Il s'intéresse aux événements du terrain, mais plus encore aux histoires – belles et moins belles – qui naissent autour. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Voici les noms à retenir pour briller pendant le match de la Suisse à l'Euro 2025
Voici les noms à retenir pour briller pendant le match de la Suisse à l'Euro 2025

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time9 hours ago

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Voici les noms à retenir pour briller pendant le match de la Suisse à l'Euro 2025

Accueil | Sports | Euro 2025 | Avant même de défier l'Espagne vendredi en quarts de l'Euro, les Suissesses ont réussi le défi d'obtenir la reconnaissance de leur pays. Mais qui se cache derrière ces visages? Publié aujourd'hui à 16h20 Les Suissesses ont obtenu leur qualification pour les quarts de finale in extremis. Désormais, le plus gros morceau du tournoi se dresse face à elles. Claudio De Capitani/Freshfocus Classer les exploits ne se fait pas. Si la Suisse vainc l'Espagne en quart de finale de l'Euro ce vendredi, sa performance ne sera pas à ranger quelque part entre la victoire olympique de Belinda Bencic en 2021 et le succès de l'équipe masculine contre l'Italie lors du dernier Euro. Tous ces morceaux de gloire existent, distinctement, avec leur portée historique et les visages qu'ils ont gravés dans les mémoires. À quoi ressemblent ceux des Suissesses prêtes à se dresser face à l'ogre espagnol dans un Wankdorf en ébullition? Encore largement anonymes aux yeux du grand public avant le début de la compétition, elles ont déjà pris un immense coup de projecteur ces deux dernières semaines. On vous invite à mieux faire connaissance avec cinq d'entre celles qui pourraient écrire l'une des plus jolies pages des archives du sport national. Livia Peng – Chelsea, gardienne, 23 ans Livia Peng a écrit une page de l'histoire du football suisse avant même d'avoir touché son premier ballon de l'Euro. Lorsque le coup d'envoi de Suisse-Norvège a été donné le 2 juillet, jamais une autre gardienne que Gaëlle Thalmann n'avait disputé un match d'un grand tournoi avec la Suisse. La Grisonne sera pour toujours la deuxième à avoir eu droit à cet honneur. Excellente depuis, elle s'emploie à en être digne. La nouvelle recrue de Chelsea a failli ouvrir une porte dangereuse pour la coalition des gardiennes. En manquant sa sortie sur un corner lors du deuxième match du tournoi, elle n'était pas loin de faire surgir les inévitables remarques sur les lacunes des femmes qui portent des gants. Sauf que jusqu'ici, la compétition n'a pas son pareil pour fermer les clapets de ses détracteurs. Les gardiennes y ont mis du leur. Des erreurs? Sur les 89 buts inscrits lors de la phase de groupes, il en a naturellement existé. Des bourdes en revanche, pas vraiment. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Une partie du mérite en revient à Livia Peng. Depuis qu'elle a reçu une paire de gants de la part de sa marraine pour ses 8 ans, comme elle le révélait dans «Le Temps», elle a slalomé entre les insultes et les propos sexistes, taillé son chemin dans des équipes masculines jusqu'à ses 17 ans, serré les dents, boxé des poings, transité par la Suède, l'Espagne et l'Allemagne. La voilà au meilleur endroit pour devenir l'héroïne de la Suisse vendredi. Avec un mur devant ses filets, un match de foot est imperdable. Sydney Schertenleib – Barcelone, attaquante, 18 ans Sydney Schertenleib présente une foule de particularités à l'échelle de l'équipe de Suisse . La plus interpellante? Elle a été recrutée par le grand FC Barcelone en 2024 via… Instagram, après avoir tapé dans l'œil des recruteurs catalans lors du dernier Euro M17. La plus utile à quelques heures d'affronter l'ogre espagnol? Quand elle n'est pas engagée en sélection, elle partage le même maillot que les plus grandes stars de l'équipe d'Espagne. La double Ballon d'or Aitana Bonmati en tête. La Zurichoise a déjà certifié qu'elle connaissait ainsi bien les failles de la «Roja», mais qu'elle préférait les garder pour elle et ses équipières. Bourrée d'un potentiel fou qui se ressent à chacune de ses prises de balle, l'attaquante du Barca n'a qu'à moitié convaincu depuis le début du tournoi. Malgré ses 18 ans, pour elle, la barre des attentes est placée haut. C'est qu'en 2025, elle s'est illustrée en marquant face au Real Madrid et contre Wolfsburg en quart de finale de la Ligue des championnes. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Sydney Schertenleib rêve de Ballon d'or, elle n'exclut aucune remise en question pour y arriver. Son absence lors du premier match de l'Euro ? «Je ne m'étais pas assez bien entraînée.» Sa marge de progression? «Je dois être meilleure dans mes prises de décision.» Ses après-matches? De longues insomnies jusqu'au milieu de la nuit, lors desquelles elle se repasse en boucle le fil de la rencontre. Pour elle, quoi qu'il arrive sur le terrain, la nuit de vendredi à samedi sera courte. Géraldine Reuteler – Francfort, milieu de terrain, 26 ans Claudio De Capitani/Freshfocus En équipe de Suisse, personne n'appelle Géraldine Reuteler par son prénom. Elle est Gery. Et en ce moment, Gery est sur toutes les lèvres. Si son surnom n'était pas encore arrivé à l'oreille des recruteurs européens, sa partenaire du milieu du terrain Smilla Vallotto s'est assurée de passer le message après la qualification pour les quarts de finale. «J'espère que de très grands clubs, plus grands que Francfort, vont s'intéresser à elle cet été.» Pour les convaincre, la Nidwaldienne commence à avoir entassé un joli paquet de distinctions individuelles. Élue joueuse suisse de l'année 2024, elle vient surtout de réaliser un exploit que personne ne semble avoir validé avant elle: terminer les trois matches des poules d'un grand tournoi avec trois récompenses de meilleure joueuse du match. Les cinq années qu'elle a déjà passées en Allemagne et les 80 sélections qu'elle compte à son actif rappellent, qu'à 26 ans, il n'est certainement pas trop tard pour exploser. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Sur sa cuisse gauche, un tatouage «Le monde est bien plus grand que ton cerveau. Arrête de vivre dans ta tête» donne le ton d'un état d'esprit qui fait des merveilles dans les rangs suisses. Quand sa cuisse droite, elle, l'aide à marquer des buts dans n'importe quelle position. «Le débat sur son poste est sans fin», estime sa sélectionneuse Pia Sundhage, qui sait pouvoir compter sur elle dans son milieu à trois autant qu'en attaque. Sa polyvalence sera-t-elle la clé qui ouvrira à la Suisse les portes des demi-finales? Lia Wälti – Arsenal, milieu de terrain, 32 ans Claudio De Capitani/Freshfocus Si elle était née vingt ans plus tard, Lia Wälti (32 ans) serait probablement devenue une superstar. Mais puisqu'elle est elle une joueuse d'exception d'une discipline encore relativement anonyme, la Bernoise n'attendra probablement jamais ce rang. L'Euro en Suisse porte en lui le vent du changement. Mais lorsque les footballeuses joueront chaque week-end devant des dizaines de milliers de spectateurs et toucheront des millions, Lia Wälti sera à la retraite. Parce qu'on la compare sans cesse à Granit Xhaka, de par son rôle en équipe de Suisse, son brassard de capitaine, son poste, son nombre de sélections, la milieu de terrain est fréquemment amenée à s'exprimer sur le rapport et les comparaisons entre football masculin et féminin. Elle se prête à l'exercice avec un recul souvent remarquable. Cette semaine, elle démontait le mythe qui voudrait que les footballeuses réclament les mêmes salaires que les hommes. «Quand on parle d'égalité, ce n'est pas ça. Il s'agit simplement de créer les mêmes conditions pour tout le monde», a-t-elle défendu à «20 Minuten». Deux mois après avoir enlevé la Ligue des championnes avec Arsenal (sans avoir joué), Lia Wälti s'apprête à porter pour la 131e fois le tricot national. Son influence est telle qu'on soupçonnerait presque sa sélectionneuse d'en jouer pour perturber la concurrence. Depuis le début du tournoi, Pia Sundhage rappelle à chaque occasion qu'elle ne sait pas combien de temps sa capitaine sera en mesure de tenir sa place à mi-temps, la faute à un genou en délicatesse. S'il s'agit d'intox, ce ne sera pas de trop pour tenter de faire vaciller l'Espagne. Julia Stierli – Freiburg, défenseuse, 28 ans Une micro-alerte a secoué l'équipe nationale cette semaine. Un virus s'est répandu, affaiblissant cinq joueuses et faisant planer la vision sombre d'un quart de finale à jouer avec un handicap. Les microbes se sont surtout attaqués aux remplaçantes, sauf une: Julia Stierli. La défenseuse centrale de 28 ans est sans doute la plus discrète des titulaires suisses à l'Euro. Peut-être parce qu'elle doit sa place à la blessure de dernière minute de Luana Bühler. Ou peut-être parce que, comme «Blick» le remarquait, elle est la seule internationale à ne pas avoir de page Instagram. À son poste, au centre de la défense à trois de Pia Sundhage, cultiver la discrétion n'est pas forcément une mauvaise idée. Il arrive à l'Argovienne, physiothérapeute de formation, d'être plus en vue lorsqu'elle doit lutter contre sa principale faiblesse: sa pointe de vitesse. Les longs ballons dans son dos peuvent parfois faire craindre le pire. L'autogoal qu'elle a inscrit contre la Norvège dans une situation semblable l'a démontré. Ce n'est pas une configuration qui devrait souvent se produire face à l'Espagne et ses massives phases de possession de balle. Visiblement guérie, Julia Stierli sera en tout cas en pleine possession de ses capacités. Qui ne sont pas les plus impressionnantes de l'équipe de Suisse, mais qui ne l'empêchent pas d'être un rouage essentiel du magnifique parcours des Suissesses jusqu'ici. D'autres articles sur l'Euro 2025 Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters Florian Vaney est journaliste au sein de la rédaction sportive de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche. Formé dans la presse régionale, il suit de près le football suisse, des divisions «des talus» à la Super League. Il s'intéresse aux événements du terrain, mais plus encore aux histoires – belles et moins belles – qui naissent autour. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Euro féminin : les Suisses renoncent à s'entraîner en raison d'une maladie
Euro féminin : les Suisses renoncent à s'entraîner en raison d'une maladie

Le Figaro

time2 days ago

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Euro féminin : les Suisses renoncent à s'entraîner en raison d'une maladie

Avant les premiers quarts de finale de leur histoire, les Suisses ont été contraintes de renoncer à s'entraîner à cause d'une maladie qui a touché l'effectif. Les Suissesses, qui affronteront vendredi à Berne l'Espagne en quart de finale de l'Euro-2025 de football, ont renoncé à leur entraînement prévu mardi en raison d'une maladie frappant une partie du groupe, a annoncé la fédération. Des symptômes de Rhume «Ces derniers jours, certaines joueuses ont ressenti des symptômes de rhume. Afin de garantir un programme d'entraînement de haute qualité, le staff technique a décidé de donner congé» ce mardi et de reporter la séance à mercredi, selon un message sur la chaîne WhatsApp dédiée à la Nati. Publicité Deuxièmes du groupe A derrière la Norvège, les joueuses de Pia Sundhage disputeront les premiers quarts de finale de leur histoire dans un grand tournoi face aux ultra-favorites espagnoles, championnes du monde en titre, qui ont survolé le groupe B.

C'est tout un stade qui a porté la Suisse vers l'exploit à l'Euro 2025
C'est tout un stade qui a porté la Suisse vers l'exploit à l'Euro 2025

24 Heures

time7 days ago

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C'est tout un stade qui a porté la Suisse vers l'exploit à l'Euro 2025

A Genève, les Suissesses reviennent de l'enfer dans les arrêts de jeu pour s'offrir un quart de finale historique. Tout a été magique. Publié aujourd'hui à 08h26 Un bonheur au bout de la douleur, avec un stade tout entier pour porter la Suisse vers l'exploit. Freshfocus En bref: Un stade plein comme un œuf est un animal curieux. Il vit sa propre existence, animé par lui-même, nourri de ses émotions, tendu tout entier vers son centre. Jeudi soir, il était rouge, tout rouge, si rouge. Lézardé ici d'une bande blanche, là de quelques taches blanchâtres, mais partout rouge, une passion, une passion suisse de la tête aux pieds. Il flottait un doux parfum, celui de l'exploit et ce stade tout entier le sentait, même s'il a tremblé avant de voir «sa» Suisse filer en quart de finale . C'est dans les yeux de la petite Sarah que ces espoirs flottent, bien avant le coup d'envoi. Petit bout de chou de six ans, elle est couvée par son papa, Fabrice. Ils sont venus du canton de Vaud, de Savigny, pour l'événement, ce Finlande-Suisse décisif. Première pour la petite Sarah «C'est la première fois que je l'emmène au stade, sourit le papa. Elle a pu voir le dernier match à la télé, la victoire sur l'Islande, mais cette fois-là, nous sommes tous les deux sur place, je voulais qu'elle vive ça.» La petite Sarah et son papa Fabrice sont venus de Savigny pour prendre très tôt leurs places au Stade de Genève. La petite fille de six est rentrée avec des étoiles plein les yeux après une soirée magique. DR La petite Sarah aime-t-elle le foot? Y joue-t-elle déjà? Veut-elle y jouer plus tard, sinon, quand elle sera plus grande? Pudeur infantile, elle se tourne d'abord vers son père avant de répondre. «Oui, j'aime le foot, quand les filles tirent au but, comme lors du dernier match, murmure-t-elle. J'aime quand la Suisse gagne. Je ne sais pas si je ferai du foot plus tard.» À six ans, elle a encore le temps d'y penser. Mais elle a déjà, pour toujours, l'image de ce Stade de Genève qui s'est tordu dans tous les sens, qui a chanté, qui a vibré, qui a porté. La petite Sarah, par timidité, ne sait pas encore, sans doute, mais si un jour elle chausse des crampons pour de bon, alors cette soirée genevoise n'y sera pas pour rien. Émotions autour de l'équipe de Suisse Combien de petites Sarah, dans cette enceinte? Des milliers? Toutes à faire la ola, à grimper sur le siège pour lever les bras au ciel en même temps que les 26 388 spectateurs (guichets fermés). À crier, à s'époumoner quand les Suissesses s'approchent du but finlandais. À frissonner quand Livia Peng sauve les siennes. À gronder quand une Finnoise joue des coudes. La ola pour une fête dans le Stade de Genève BASTIEN GALLAY/GALLAYPHOTO À pleurer. À laisser perler de grandes larmes de crocodile sur de si petites joues. C'était à la 79e minute de jeu. La Suisse venait d'encaisser ce but synonyme d'élimination, un penalty. Au moment où la Finlandaise s'est élancée, plus un bruit, une douleur suspendue, qui devient réelle dans la seconde. Cruauté de l'instant. Un monde qui s'effondre, une enceinte égarée. Ce sera la seule fois. Ce stade plein à craquer n'a pas craqué: il a refait corps et toutes les petites Sarah se sont levées avec lui. Toutes les Sarah de ce stade, tous leurs papas, toutes leurs mamans, tous leurs frères, tout le monde n'a fait qu'un pour porter la Suisse et pour pousser, avec Riola Xhemaili, le ballon au fond de la cage finlandaise, durant les arrêts de jeu. De la douleur au bonheur: une communion. Un tour de joie au Stade de Genève Les dernières frayeurs n'ont pas compté, la Suisse tenait sa place en quart de finale. Une part d'histoire s'est écrite et ce Stade de Genève , animal curieux comme tous les stades, est resté plein comme un œuf pour saluer ses championnes dans leur tour d'honneur, leur tour de joie. Moment inoubliable. La petite Sarah est rentrée à Savigny avec des étoiles plein les yeux. Comme toutes les petites Sarah présentes hier soir et toutes celles à venir encore. La Suisse a gagné plus qu'un quart de finale. A lire sur l'Euro 2025 Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters Daniel Visentini est journaliste pour la Tribune de Genève, 24 Heures et le Matin Dimanche. Il a été durant sept ans le chef de la rubrique Sports de la Tribune de Genève. Il suit de près l'actualité du football, notamment celle du Servette FC et de l'équipe de Suisse. Il est juré du Ballon d'or pour la Suisse. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

EN DIRECT. Finlande–Suisse: la Nati joue son avenir à l'Euro 2025
EN DIRECT. Finlande–Suisse: la Nati joue son avenir à l'Euro 2025

24 Heures

time10-07-2025

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EN DIRECT. Finlande–Suisse: la Nati joue son avenir à l'Euro 2025

À Genève, la Nati affronte la Finlande pour obtenir une qualification historique en quarts de finale. Ce dernier match de la phase de groupes est à suivre en direct dès 21h. Publié aujourd'hui à 20h43 0 : 0 Autant vous dire qu'à Genève, l'ambiance est déjà folle ! Le cortège a lancé les hostilités plus tôt dans l'après-midi. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Voici le onze finlandais : À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Aucun changement dans l'effectif après la victoire de dimanche 2-0 contre l'Islande. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Même si les Suissesses peuvent se satisfaire d'un match nul pour une qualification historique en quarts de finale, le message semble clair «All or nothing» affiché sur Instagram, tout ou rien. Les joueuses de Pia Sundhage ne risquent pas de faire des calculs et sont déterminées à aller chercher la victoire devant un public romand en folie ! Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue en notre compagnie pour suivre ce match décisif pour la Nati qui affronte ce soir la Finlande à Genève. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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