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Suite au fiasco des 39%, le Conseil fédéral passe en mode crise
Suite au fiasco des 39%, le Conseil fédéral passe en mode crise

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time6 days ago

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Suite au fiasco des 39%, le Conseil fédéral passe en mode crise

Trump inflexible – Suite au fiasco des 39%, le Conseil fédéral passe en mode crise Le voyage aux États-Unis a fait chou blanc. Le Conseil fédéral se réunit en urgence cet après-midi pour prendre des mesures. Arthur Grosjean - Berne , Delphine Gasche - Berne La présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter, et le vice-président, Guy Parmelin, sont rentrés bredouille de leur voyage à Washington. AFP Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : La visite diplomatique suisse à Washington s'achève sans succès face à l'administration Trump. Les droits de douane additionnels de 39% frappent désormais les exportations suisses. Le Conseil fédéral examine la possibilité d'étendre le chômage partiel à 24 mois. Swissmem propose un plan en dix points pour soutenir l'industrie d'exportation. Les mains vides. La présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter et son vice-président Guy Parmelin reviennent des USA sans avoir rien obtenu du président Trump. Ce dernier ne les a même pas reçu 5 minutes. La tête de l'exécutif suisse a échappé à l'humiliation complète en décrochant mercredi un rendez-vous avec le ministre des affaires étrangères, Marco Rubio. Une maigre consolation car ce dernier est acteur de second plan sur les droits de douane. Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos Après ce voyage raté de la dernière chance, la dure réalité s'applique désormais. La Suisse est frappée dès maintenant de droits de douane additionnels de 39% pour une partie de ses exportations aux États-Unis. Le coup de massue risque bien de plomber le chiffre d'affaires de nombreuses entreprises, notamment celles actives dans l'horlogerie et les machines-outils. Voilà pourquoi le Conseil fédéral a décidé de passer en mode crise. Il va tenir une séance extraordinaire ce jeudi en début d'après-midi. On s'attend à ce qu'il présente un plan B pour les secteurs économiques touchés. Une communication publique est annoncée en fin d'après-midi. La présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter (C), et son équipe sont arrivées jeudi dans la matinée à l'aéroport de Belp, près de Berne. AFP Que faire pour soutenir une économie aux abois? Il sera certainement question de prolonger la durée maximale d'indemnisation du chômage partiel à 24 mois. Cela permet aux entreprises touchées par les droits de douane exorbitants d'avoir le temps de se retourner et de prospecter de nouveaux marchés. Le ministre de l'Économie Guy Parmelin a déjà mentionné la pertinence de cette mesure, qui avait été utilisée lors de la pandémie de coronavirus pour éviter les faillites en cascade. Swissmem, l'association de l'industrie suisse des machines, des équipements électriques et des métaux, appelle aussi de ses vœux une telle solution. Economie mise à mal À peine le coup de massue entré en vigueur, l'association Swissmem a dénoncé un scénario catastrophe. «Si cette charge douanière exorbitante est maintenue, les activités d'exportation de l'industrie tech suisse vers les États-Unis sont de facto à l'agonie, surtout au vu des droits de douane nettement plus bas pour la concurrence en provenance de l'UE et du Japon.» Un scénario particulièrement inquiétant, sachant que la Suisse gagne un franc sur deux grâce au commerce extérieur. «Si l'industrie d'exportation va mal, c'est la prospérité de toute la population qui est menacée.» Outre la poursuite des négociations, Swissmem sort un catalogue en dix points pour soutenir l'économie d'exportation. Les mesures vont de la prolongation du chômage partiel au soutien des Bilatérales III et au développement des accords de libre-échange, notamment avec le Mercosur, la Thaïlande et la Malaisie, en passant par la promotion de l'innovation ou encore l'assouplissement des exportations de matériel de guerre. EconomieSuisse va dans le même sens. L'organisation patronale juge en outre que les charges des coûts pesant sur les employeurs et les salariés doivent être réduites. Une approche globale est, à ses yeux, primordiale pour résoudre la question douanière. «Il n'est pas acceptable que certains secteurs économiques soient mis en concurrence les uns contre les autres.» Les négociations se poursuivent L'entrée en force des droits de douane à 39% ne signifie pas que la messe est définitivement dite. Le Conseil fédéral devrait continuer de négocier avec les États-Unis pour tenter d'amadouer Donald Trump ces prochains mois. Ce qui ne devrait pas être facile. La proposition suisse «encore plus attractive» avec laquelle s'était envolé le Gouvernement suisse à Washington cette semaine a fait chou blanc. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Se connecter Arthur Grosjean est correspondant politique au Palais fédéral depuis août 2011. Il exerce la profession de journaliste depuis plus de 35 ans. Il a occupé diverses fonctions comme chef de rubrique (Suisse, Genève) et rédacteur en chef adjoint de la Tribune de Genève. Il a commencé sa carrière comme responsable des communes genevoises avant de s'occuper successivement de la politique de la Ville de Genève et celle du canton de Genève. Il écrit pour la Tribune de Genève, 24 Heures et le Matin Dimanche. Plus d'infos @arthurflash Delphine Gasche est correspondante parlementaire à Berne depuis mai 2023. Spécialisée en politique, elle couvre avant tout l'actualité fédérale. Auparavant, elle a travaillé pendant sept ans pour l'agence de presse nationale (Keystone-ATS) au sein des rubriques internationale, nationale et politique. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Des puces suisses pour doper l'innovation robotique et l'IA?
Des puces suisses pour doper l'innovation robotique et l'IA?

24 Heures

time05-08-2025

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Des puces suisses pour doper l'innovation robotique et l'IA?

Un consortium helvétique projette de créer un laboratoire de fabrication près de Zurich. Le projet pourrait contribuer à la sécurité nationale, selon ArmaSuisse. Publié aujourd'hui à 11h31 Un visiteur observe une puce informatique au microscope lors de la 21e expo high-tech de Pékin, soutenue par Tsinghua Unigroup. (Image d'illustration) AP Photo/Keystone Des puces «Made in Switzerland» pour les secteurs de la robotique, de l'intelligence artificielle, ou encore des véhicules autonomes: telle est l'ambition de Swiss Chip Alliance, rapportent les titres du groupe CH Media ce mardi 5 août. Ce consortium, composé de l'École polytechnique fédérale de Zurich, Swissmem et l'Empa, veut construire un laboratoire de fabrication de 4000 mètres carrés, près de Zurich. Mais pour fabriquer ces petits dispositifs, un environnement très particulier est nécessaire: une salle blanche. La moindre poussière ou impureté qui pourrait entrer en contact avec la puce lors du processus de construction pourrait endommager cette dernière, extrêmement coûteuse à la production. ArmaSuisse intéressée? Afin de faire aboutir le projet de laboratoire, «les responsables du projet prévoient des investissements de l'ordre de 100 à 200 millions de francs», explique Ivo Zimmermann, responsable de la communication de Swissmem sur le site de « Watson» . Des discussions concernant ceux-ci seraient «en cours» et impliqueraient notamment des services cantonaux et fédéraux, ainsi que de grandes entreprises industrielles, notamment dans le secteur de la défense. Le but étant d'ouvrir les locaux fin 2028. Bien qu'ArmaSuisse ait expliqué à CH Media qu'elle n'était «actuellement» pas impliquée dans ce projet, elle aurait déclaré à Bloomberg News que ce dernier pouvait «contribuer à la sécurité de la Suisse». De telles usines existent déjà chez certains de nos voisins européens, tels que la Finlande ou la Belgique. En Suisse, on trouve déjà des salles blanches à l'EPFL ou encore à la Fachhochschule Ost à Buchs. «Mais les besoins croissants de l'industrie et de la recherche nécessitent des capacités supplémentaires», expliquait Swissmem dans un communiqué en avril dernier. Plus d'articles en lien avec l'intelligence artificielle Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Laure Schmidt est journaliste stagiaire au sein de la rubrique Suisse-Monde-Economie de la rédaction Tamedia depuis septembre 2023. Elle a étudié les sciences sociales et la psychologie à l'Université de Lausanne. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Taxes: les cantons romands sont sous le choc des droits de douane
Taxes: les cantons romands sont sous le choc des droits de douane

24 Heures

time04-08-2025

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Taxes: les cantons romands sont sous le choc des droits de douane

Droits de douane américains – Les cantons romands sont sous le choc Des tarifs de 39% sur les exportations vers les États-Unis inquiètent plusieurs cantons dont Vaud et le Jura. Des milliers d'emplois sont en jeu. Benno Tuchschmid Des régions entières sont touchées par les droits de douane punitifs. Hall d'usine d'une entreprise de microtechnique à Court BE. Raphael Moser/Tamedia Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : La hausse des droits de douane à 39% menace des dizaines de milliers d'emplois en Suisse. Le canton de Vaud redoute un impact sur 3,8 milliards de francs d'exportations. Le ministre jurassien de l'Économie critique la stratégie de négociation adoptée par la Confédération. Dans le Jura bernois, les petites communes industrielles s'inquiètent pour leurs recettes fiscales. C'est un tout autre genre de pétard qui a secoué la Suisse le 1er août: à partir du 7 août, les exportations suisses vers les États-Unis seront soumises à un tarif douanier de 39%. Il s'agit des droits de douane les plus élevés imposés en Europe. Seuls quelques pays comme le Brésil, la Syrie, le Laos et le Myanmar subissent des taux encore plus élevés de la part de l'administration Trump. Si les droits de douane entraient en vigueur comme annoncé, les conséquences seraient explosives. Experts et politiciens sont quasi unanimes sur ce point. Swissmem, l'association de l'industrie suisse des machines, des équipements électriques et des métaux, craint que des «dizaines de milliers d'emplois» soient menacés. Pour Hans Gersbach, professeur d'économie à l'EPFZ, le risque de récession est bien réel. La consternation gagne aussi les cantons romands. «Le canton de Vaud exporte plus vers les États-Unis que vers la France» Les inquiétudes sont particulièrement vives dans les cantons dont l'économie dépend fortement des exportations. C'est notamment le cas du canton de Vaud, troisième canton suisse en termes de performance économique. Pour la directrice vaudoise de l'Économie, Isabelle Moret, ces droits de douane sont «intolérables» et constituent un «choc». Selon Isabelle Moret, les secteurs particulièrement touchés sont l'industrie alimentaire, mais aussi l'industrie des machines, celle de l'horlogerie, ainsi que les fromageries de Gruyère. Le canton exporte chaque année des biens pour une valeur de 15,6 milliards de francs. Un quart de ces exportations, soit 3,8 milliards de francs annuels, sont destinées aux États-Unis. «Le canton de Vaud exporte plus vers les États-Unis que vers la France», déclare Moret. «Pour les entreprises vaudoises, c'est une catastrophe.» Cependant, les conséquences ne se limitent pas aux plus grands acteurs économiques comme le canton de Vaud. Pour le canton rural du Jura, les droits de douane imposés par Washington constituent également un véritable séisme. Le ministre jurassien de l'Économie, Stéphane Theurillat, explique que sur les 4,6 milliards de francs de marchandises exportées chaque année depuis le Jura, une bonne partie est destinée aux États-Unis. Le politicien du Centre qualifie la situation actuelle de «cauchemar». Le conseiller d'État Stéphane Theurillat exprime son inquiétude pour l'industrie horlogère. Jean-Christophe Bott/Keystone Pour le Jura, la situation est d'autant plus préoccupante que l'industrie horlogère y occupe une place centrale et traverse une crise durable. Jusqu'à récemment, les États-Unis constituaient le seul marché qui résistait encore bien. Là aussi, les droits de douane menacent désormais de faire chuter les ventes. «Nous nous étions préparés aux droits de douane, mais nous ne nous attendions vraiment pas à quelque chose comme ça», confie Stéphane Theurillat. Dans les cantons de Vaud et du Jura, on se prépare au pire. Des mesures sont en préparation pour faire face à une forte hausse du chômage. Mais l'attention principale se porte désormais sur la semaine prochaine. Comme l'explique Stéphane Theurillat: «La semaine prochaine sera décisive. Le Conseil fédéral doit tout faire pour que les États-Unis abaissent immédiatement ces droits de douane.» La conseillère d'État Isabelle Moret exige elle aussi que la Confédération reprenne immédiatement les négociations. Mais dans les cantons, des critiques s'élèvent aussi contre la stratégie de négociation adoptée jusqu'ici. Le responsable jurassien de l'Économie souligne: «Il est évident que nous n'avons pas négocié avec les bonnes personnes. Aux États-Unis, la décision dépend d'une seule personne, un fait que la Suisse a visiblement sous-estimé.» Les petites communes craignent d'importantes pertes fiscales L'explosion du 1er août résonne encore. Les régions dont l'économie dépend presque entièrement de l'exportation sont les plus durement touchées. C'est le cas du Jura bernois, où un emploi sur deux relève de la micro-industrie. La commune de Court, qui compte 1400 habitants, abrite près de 20 entreprises employant plusieurs centaines de personnes, dont une grande part dans l'industrie. La présidente de la commune, Nathalie Schranz, déclare: «Presque toutes exportent, beaucoup vers les États-Unis.» Aujourd'hui déjà, certains employés sont en chômage partiel. Nathalie Schranz redoute une nouvelle augmentation si les droits de douane venaient à rester inchangés. Les droits de douane inquiètent tous les habitants du village. «Lors de notre fête du 1er août, presque tout le monde en a parlé. Beaucoup de gens dans le village travaillent dans l'industrie.» Le plus difficile pour la commune, c'est qu'elle peine à estimer combien d'impôts les entreprises continueront de verser. Cette année, la commune doit se prononcer sur une coûteuse rénovation de la salle de sport, ce qui constitue un défi dans ce contexte. «Nous espérons que cette semaine, les droits de douane vont enfin évoluer, mais dans le sens inverse», dit Nathalie Schranz en riant. Ce serait presque devenu la norme. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Se connecter Benno Tuchschmid est journaliste basé à Lausanne. Il a obtenu son diplôme de journalisme au MAZ en 2009 et a ensuite travaillé pour l'Aargauer Zeitung, la SonntagsZeitung et le SonntagsBlick, entre autres. Plus d'infos @BennoTuchschmid Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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