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Il avait tué sa femme et ses enfants à coups de machette à cause d'une demande de divorce, un condamné à mort exécuté en Floride
Il avait tué sa femme et ses enfants à coups de machette à cause d'une demande de divorce, un condamné à mort exécuté en Floride

Le Parisien

time01-08-2025

  • Politics
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Il avait tué sa femme et ses enfants à coups de machette à cause d'une demande de divorce, un condamné à mort exécuté en Floride

31 ans après son triple homicide, il a été exécuté . Un homme condamné à la peine capitale pour le meurtre de sa femme et de ses deux enfants en 1994 a été exécuté ce jeudi en Floride, dans le sud des États-Unis . « Je tiens à remercier les braves gens du Sunshine State de m'avoir exécuté de la manière la plus froide, la plus calculée, la plus propre , la plus humaine et la plus efficace possible (Sous injections). Je n'ai aucune plainte à formuler », a déclaré Edward Zakrzewski dans ses derniers mots , peu après 18 heures. L'homme de 60 ans, ancien sergent dans l'aviation américaine, avait plaidé coupable en 1994 du meurtre de sa femme Sylvia, 34 ans, de leur fils Edward, 7 ans, et de leur fille Anna, 5 ans, après avoir appris que son épouse souhaitait divorcer. Comme le rapporte CBS News , il avait commis ce triple meurtre à leur domicile du comté d'Okaloosa. Avant de passer à l'acte, il avait prévenu ses proches qu' il tuerait sa famille plutôt que d'accepter le divorce , et la séparation avec sa femme et ses enfants. Selon le déroulé exact des faits présenté au tribunal, Edward Zakrzewski a d'abord attaqué sa femme avec un pied-de-biche , avant de l'étrangler avec une corde. Il aurait ensuite tué ses deux enfants à coups de machette, avant de venir « terminer le travail » sur son épouse avec cette même machette. L'homme avait, ensuite, fui à Hawaï où il s'était caché sous un faux nom, mais s'était livré aux autorités quatre mois plus tard après avoir été identifié par des amis dans une émission télévisée sur les affaires non élucidées. Il s'agit de la 27e exécution aux États-Unis depuis le début de l'année, dont neuf pour la seule Floride.

La Ferté-sous-Jouarre : le client amoureux de la prostituée condamné pour proxénétisme
La Ferté-sous-Jouarre : le client amoureux de la prostituée condamné pour proxénétisme

Le Parisien

time06-07-2025

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La Ferté-sous-Jouarre : le client amoureux de la prostituée condamné pour proxénétisme

Sylvia et Joël ( les prénoms ont été modifiés ) sont amoureux. Depuis quelques mois, ils économisent de l'argent pour acheter une maison au Paraguay, pays d'origine de la jeune femme. Si Joël touche un petit salaire de 1 800 euros par mois, son amie gagne beaucoup, beaucoup plus. Puisqu'elle empoche jusqu'à 1 000 euros par jour. C'est que Sylvia se prostitue, de son plein gré : elle est venue en France dans ce but. Les deux jeunes gens se sont d'ailleurs rencontrés à l'occasion d'une passe. Et depuis, ils sont en couple. Une histoire d'amour qui a mené Joël tout droit devant le tribunal correctionnel de Meaux, mercredi. Proxénétisme aggravé par la pluralité de victimes, blanchiment d'argent et recours à la prostitution : cet habitant de Château-Thierry (Aisne), âgé de 25 ans, mains jointes dans le dos, n'en menait pas large à la barre. Dans le fond de la salle d'audience, Sylvia n'était guère plus à l'aise. A l'origine des ennuis judiciaires de ce jeune homme : l'appel passé le 25 juin dernier à la brigade de gendarmerie de La Ferté-sous-Jouarre par une riveraine de la rue Saint-Nicolas, à La Ferté-sous-Jouarre. La dame - intriguée par des allées et venues - en était persuadée : l'un des appartements de l'immeuble, loué via une plateforme, abritait des activités de prostitution. Les militaires ont alors déboulé dans le logement : Sylvia était complètement dénudée, son client s'apprêtait à partir. L'enquête va rapidement démontrer que la jeune femme travaillait de façon itinérante – Alençon (Orne), Chartres et Dreux (Eure-et-Loir), Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) ou encore Soissons (Aisne)-, en passant par le site « » . Les gendarmes vont également découvrir l'existence de Joël, un ancien client de Sylvia, devenu son petit ami, avec lequel elle entretient une relation amoureuse. A tel point qu'ils ont déjà rendez-vous dans une mairie pour organiser leur mariage. A la barre du tribunal, Joël n'a pas démenti ce qu'on lui reprochait. Oui, il a bien réservé des appartements pour permettre à Sylvia de travailler. Oui, il est déjà resté caché dans le logement pour sécuriser les passes. Oui, il a déjà « protégé » l'activité de prostitution de la sœur de Sylvia pendant trois jours. Joël l'a bien compris : ses agissements le rendent coupable de proxénétisme. Sans compter qu'il profite également de l'argent des passes au quotidien. « Je mets une partie de mon salaire dans l'achat de la maison au Paraguay », a tenu à préciser le jeune homme, qui travaille dans le bâtiment. Comment accepter que sa petite amie fasse commerce de son corps s'il est amoureux d'elle ? « Je l'ai aidée pour qu'elle ne me quitte pas. Je ne veux pas la perdre car je suis amoureux d'elle », a expliqué Joël. Ce que n'a pas démenti Sylvia, invitée à s'exprimer à l'audience. C'est en espagnol que la jeune Paraguayenne a indiqué se prostituer librement. Pas question pour elle de se considérer comme une victime, puisque « personne ne l'a forcée ». Elle a évoqué son amour pour Joël et leur projet de mariage. Et puis, sur question pressante de la présidente Cécile Lemoine, Sylvia a assuré qu'elle allait arrêter de vendre son corps. Pas certain qu'elle ait convaincu grand monde. La personnalité du prévenu a été décortiquée par les juges, celui-ci ayant reconnu fréquenter les prostituées depuis l'âge de 14 ans. Probablement à cause d'un de ses proches… Et il continue, malgré sa relation avec Sylvia : « C'est une habitude. Oui, je consomme des prostituées ». Un terme qui a fait bondir la magistrate : « On consomme des choses, pas des gens. Sinon, cela signifie qu'on les réduit à l'état d'objet ». Joël en a convenu, son mot était « malheureux ». Et d'expliquer que désormais, il connaît « l'envers du décor » : « Les prostituées doivent faire des choses sales sous la contrainte ». Pour la substitute du procureur, il n'y avait pas de débat du point de vue juridique : « Le prévenu ne s'est pas investi pour faire sortir cette femme de la prostitution. Il est dans un discours de banalisation massive. Or, rares sont les prostituées qui n'ont pas de problématiques financières initiales ». Me Charlotte Boullard, l'avocate de la défense, a souligné la « transparence » dont avait fait preuve son client : « Il est tombé amoureux, les messages en procédure le prouvent. Ces faits sont interdits mais il faut relativiser ». Les juges ont condamné Joël à six mois de prison ferme à effectuer sous bracelet électronique et à une amende 500 euros, comme requis par le parquet.

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