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Le Figaro
5 hours ago
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Athlétisme : blessée, Cyréna Samba-Mayela forfait pour les championnats de France
La hurdleuse française ne disputera pas les championnats de France prévue ce vendredi à Talence (Gironde) en raison d'une blessure. La hurdleuse française Cyréna Samba-Mayela, médaille d'argent du 100 m haies aux JO, est forfait pour les championnats de France d'athlétisme à Talence (de vendredi à dimanche) à un peu plus d'un mois des Mondiaux de Tokyo, ont annoncé jeudi soir les organisateurs. «Cyréna Samba-Mayela est passée en toute fin d'après-midi au stade pour faire constater une blessure par le staff de l'équipe de France», a indiqué à l'AFP l'organisation, sans préciser la nature de la blessure, ajoutant qu'elle avait obtenu une «exemption médicale» pour les championnats en Gironde. Publicité Le forfait de la Française de 24 ans, seule médaille de l'athlétisme français à Paris, est inquiétant alors qu'elle n'a toujours pas accroché le moindre dossard en 2025 et doit encore réaliser les minima pour le Japon (12 sec 60). «CSM» aurait dû faire sa rentrée dès avril aux États-Unis mais elle a été gênée par une blessure au mollet. L'année dernière, elle avait déjà déclaré forfait à la dernière minute lors des championnats de France à Angers, alors qu'elle y était très attendue à un mois des JO, expliquant après coup qu'elle avait eu le Covid-19. Les Mondiaux ont lieu du 13 au 22 septembre à Tokyo.


L'Équipe
6 hours ago
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Cyréna Samba-Mayela finalement forfait pour les Championnats de France
Annoncée partante et encore sur la liste des engagées ce jeudi soir, la vice-championne olympique du 100 m haies est finalement forfait pour les Championnats de France Élite de Talence où elle devait signer son retour vendredi après un début de saison déjà gâché par une blessure. Cela ressemble à un mauvais jeu de cache-cache. Depuis le 14 septembre 2024 et sa septième place lors de la finale de Ligue de diamant, Cyréna Samba-Mayela n'a plus accroché un dossard. La vice-championne olympique du 100 m haies de Paris - seule médaille française en athlétisme - était dans un premier temps attendue sur le Grand Slam Track de Miami au début du mois de mai. Mais à l'échauffement, une blessure à un mollet a bouleversé ses plans initiaux. « Ça s'est passé soudainement, expliquait-elle fin juin lors de son passage en spectatrice au meeting de Paris. Je me suis blessée au mollet pendant que je faisais des départs, alors que je me sentais très bien, je passais très bien les haies. On pense que mon nerf était irrité, ce qui a causé la blessure, venue de nulle part. » « J'ai confiance » : blessée, Cyréna Samba-Mayela fait le point à l'occasion de sa venue au meeting Ligue de diamant de Paris Depuis, la Française s'est soignée, notamment du côté du centre de Clairefontaine et devait faire son retour à la compétition ce vendredi lors des séries des Championnats de France de Talence comme elle l'avait annoncé. Mais, alors que son nom était encore inscrit sur la liste des engagés ce jeudi soir, Samba-Mayela est venue faire constater sa blessure au médecin fédéral présent à Talence. Ce dernier lui a octroyé une exemption médicale après une IRM pour le rendez-vous national la faisant rejoindre la liste des blessées qui rêvent encore des Mondiaux (Tokyo, 13-21 septembre) comme Rénelle Lamote, Louise Maraval, Sarah Madeleine ou encore Alexis Miellet. Le staff de l'équipe de France s'avérait d'ailleurs surpris par cette annonce alors que la championne d'Europe avait laissé entendre que tout allait mieux depuis plusieurs semaines, alors qu'elle était repartie s'entraîner du côté d'Austin (Texas), là où elle a posé ses valises après la saison olympique. Un choix « par précaution » qui va lui faire une nouvelle fois manquer les Championnats de France sur forfait. L'année dernière, un Covid l'avait privé d'un passage à Angers après son titre européen. Une absence qui ne l'avait pas empêchée de briller un mois plus tard aux Jeux. Gênée par des pépins physiques, Rénelle Lamote fait l'impasse sur les France mais pas sur les Monde


Le Figaro
16 hours ago
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Athlétisme: après l'échec des JO et avant les Mondiaux, où en est l'équipe de France ?
Le gratin de l'athlétisme français a rendez-vous ce week-end à Talence pour les championnats de France. Il sera question de réaliser les minima dans l'optique des Mondiaux au Japon prévus en septembre. Plus le droit à l'erreur. À un peu plus d'un mois des Mondiaux de Tokyo (13-22 septembre), les meilleurs athlètes tricolores se réunissent de vendredi à dimanche à Talence (Gironde) pour les championnats de France, où certains grands noms espèrent valider leur billet pour le Japon. Cyréna Samba-Mayela sera de loin la plus attendue. Seule médaille olympique de l'athlétisme français à Paris (argent au 100 m haies), la hurdleuse aurait dû faire sa rentrée dès avril aux États-Unis mais, blessée au mollet, elle n'a finalement pas encore accroché le moindre dossard. Publicité Cyréna Samba-Mayela la tête d'affiche «À la maison», a posté «CSM» mardi sur Instagram, indiquant qu'elle était bien de retour en France (elle s'entraîne à Austin aux États-Unis), a priori pour courir puisqu'elle figure dans la liste des engagées pour les séries du 100 mètres haies vendredi en Gironde. À lire aussi JO - Athlé : «Montrez-vous dignes», le directeur de la haute performance alerte les Français L'année dernière, elle avait déclaré forfait à la dernière minute lors des championnats de France à Angers, alors qu'elle y était très attendue à un mois des JO, expliquant après coup qu'elle avait eu le Covid-19. L'idéal pour elle à Talence serait de réaliser d'entrée de jeu les minima fixés à 12 sec 60 pour les Mondiaux, où elle a indiqué en juin qu'elle visait un podium. Zhoya présent Autre tête d'affiche, mais déjà qualifiable pour le Japon, le hurdleur Sasha Zhoya fait lui aussi son retour à la compétition ce week-end, lui qui n'a pas non plus été épargné par les blessures ces derniers mois malgré un début de saison tonitruant. Le triple champion de France en titre (23 ans) a réalisé les minima (13.06) en mai à Miami lors du Grand Slam Track, devenant le troisième Tricolore le plus rapide de l'histoire, derrière Pascal Martinot-Lagarde (12.95) et son entraîneur Ladji Doucouré (12.97). Publicité Après Miami, il avait déclaré forfait à Philadelphie, puis à Paris et à Monaco en Ligue de diamant, gêné au tendon d'Achille. «J'ai les championnats de France ce week-end dans le viseur. Une seule chance pour se qualifier aux Mondiaux», a-t-il écrit sur Instagram, alors qu'ils sont pour l'instant trois (pour trois places) avec Just Kwaou-Mathey et Wilhem Belocian à avoir réalisé les minima. Lavillenie saute encore À la perche, l'inépuisable Renaud Lavillenie (38 ans) tient déjà sa revanche un an après avoir échoué à se qualifier pour les Jeux de Paris lors du concours de la dernière chance à Angers. L'ancien détenteur du record du monde (6,16 m) a franchi à deux reprises cette saison la barre minimale pour Tokyo (5,82 m). Il sera confronté à Talence au champion de France en titre Thibaut Collet, toujours en quête des minima. Ni Ducos ni Lamote En demi-fond, les champions de France en titre Gabriel Tual (800 m), Agathe Guillemot (1.500 m) ou encore Alice Finot (3.000 mètres steeple) sont d'ores et déjà qualifiables pour le Japon et seront favoris dans leur discipline. La concurrence sera rude en revanche sur le 1.500 m masculin et le classement lors des championnats de France risque d'être décisif pour Tokyo: ils sont déjà sept à avoir réalisé les minima, dont le nouveau détenteur du record de France Azzedine Habz (3:27.49). Le Français de 32 ans est devenu au meeting de Paris le sixième meilleur performeur mondial de l'histoire, devançant notamment des récents champions du monde et olympique, comme l'Américain Cole Hocker (champion olympique en 2024) ou le Britannique Josh Kerr (champion du monde en 2023). Publicité En revanche, Rénelle Lamote, 5e des JO sur 800 mètres et donc prioritaire à la sélection si elle réalise les minima, ne sera pas à Talence et n'a toujours pas fait sa rentrée, pas plus que Clément Ducos, 4e sur 400 mètres haies l'été dernier à Paris mais qui ne figure pas parmi les engagés en Gironde. Une première sélection sera annoncée après les championnats de France puis les athlètes auront jusqu'au 24 août à minuit pour réaliser les minima et être qualifiables, avant l'annonce de la sélection définitive. À VOIR AUSSI - La large victoire de l'Olympique lyonnais face à Majorque en match de préparation (4-0)


L'Équipe
a day ago
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Sasha Zhoya de retour à la compétition pour les Championnats de France Élite
Blessé depuis début mai, le hurdleur reprend la compétition ce week-end lors des Championnats de France Élite de Talence avec son habituel appétit. La compétition sera à suivre sur la chaîne L'Equipe. Mine de rien, alors qu'il vient de souffler ses 23 printemps, Sasha Zhoya sera en lice ce week-end à Talence (séries samedi à partir de 16h35, demi-finales et finale dimanche) pour un quatrième titre consécutif sur le 110 m haies. Ça veut dire beaucoup, surtout pour un athlète - certes tombé dans la marmite du talent quand il était petit - qui a déjà appris à jongler avec les blessures. L'an dernier, après un hiver aux antipodes, il avait été embêté par son physique et s'était pointé à Angers pour régler toute la meute (victoire en 13''32, -1,1 m/s). Le retard accumulé n'avait pas pu lui permettre de s'exprimer pleinement aux Jeux (éliminé en demies) mais son été indien avait été prometteur (victoires à Rome, Bellinzone et Bruxelles, meilleur chrono à 13''10). Entre performances et show à Miami, le Grand Slam Track sourit à Sasha Zhoya Un an plus tard, le schéma est inversé mais on en revient aux mêmes questions. En grande forme sur les deux premières manches du Grand Slam Track avec notamment un nouveau record personnel (13''06, + 1,4 m/s, à Miami début mai), le Français a depuis été mis à l'herbage pour soigner des tendons d'Achille capricieux, puis un ischio-jambier. « Il fallait une période sans prise de risque pour faire des soins », explique Ladji Doucouré, son entraîneur. Zhoya devra défendre sa place pour les Mondiaux Le hurdleur a donc passé du temps à l'INSEP pour se soigner et se renforcer physiquement. Et ce n'est que depuis le courant du mois de juillet qu'il a retrouvé la piste et des sensations comme il l'expliquait dans l'une de ses vidéos sur sa chaîne YouTube il y a quelques jours pendant une séance de haies (plusieurs passages de 8 haies à 80 %). « Ça fait trois mois qu'on n'a pas couru, trois mois qu'on n'a pas mis les pointes, lâche-t-il au début de sa séance, avant d'en faire le bilan. Ce n'est pas aussi nul ce que je le pensais. Je pense que c'est parce que j'ai fait beaucoup d'entraînements en danse. J'ai pas mal de force dans les jambes. Les sensations étaient incroyables. Rendez-vous aux France ! » Gênée par des pépins physiques, Rénelle Lamote fait l'impasse sur les France mais pas sur les Monde Déjà auteur des minima (13''22), Zhoya devra évidemment défendre sa place pour les Mondiaux (Tokyo, 13-21 septembre) dans une discipline où la concurrence est toujours aussi rude avec notamment Wilhem Belocian et Just Kwaou-Mathey, auteurs également des minima. Mais pour l'heure, ils ne sont que trois dans ce cas, laissant un peu de marge même si les France pourraient permettre à certains d'accélérer. Dans tous les cas, Zhoya, vu les échos qui sont revenus de l'une de ses dernières séances de haies à l'INSEP avec Wilhem Belocian, semble déjà prêt et ses nombreuses semaines loin des pistes n'est déjà qu'un mauvais souvenir.


L'Équipe
2 days ago
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Gênée par des pépins physiques, Rénelle Lamote fait l'impasse sur les France mais pas sur les Monde
Ralentie dans sa préparation à cause de blessures, la cinquième des derniers JO sur 800 m ne sera pas aux Championnats de France ce week-end à Talence mais espère faire sa rentrée en août en vue des Mondiaux de Tokyo (13-21 septembre). À 31 ans, Rénelle Lamote se connaît par coeur. Et elle sait que son corps ne l'a jamais laissée tranquille ces dernières saisons. Cela n'a pas empêché la triple vice-championne d'Europe du 800 m de répondre présent au meilleur moment en 2024 avec un record personnel (1'57''06) et une cinquième place aux JO, son meilleur résultat en dix ans de carrière. Mais cette saison encore, la Française a dû adapter sa préparation. Après un hiver studieux, Lamote a été ralentie par une gêne à un ischio-jambier. Potentiellement engagée à la Ligue de diamant de Stockholm (15 juin), puis à celle d'Eugene (5 juillet), elle a finalement reporté sa rentrée. Surtout qu'une autre gêne au mollet est venue s'ajouter au tableau. « On prend notre temps, nous indiquait en juillet Bruno Gajer, son entraîneur à Montpellier. La saison va être longue (Mondiaux très tardifs, 13-21 septembre). Il faut savoir souffler un peu. Il y a des médailles à aller chercher après les Jeux mais il ne faut pas se cramer. » « C'est une énorme galère » : Kevin Mayer ne reprendra pas la compétition en 2025 mais croit en son retour Dans cette optique, la Française ne sera pas ce week-end aux Championnats de France Élite de Talence (1-3 août) où elle est « exemptée médicale » mais ne tire pas un trait sur la suite de la saison. Cinquième des JO, elle possède le statut « prioritaire » de la part de la Fédération française d'athlétisme (FFA) avec comme seule obligation de « démontrer un état de forme » avant la fin de la période de qualification, le 24 août. « Elle revient progressivement de blessure, a glissé Gajer en début de semaine. On attend des confirmations d'engagement pour sa rentrée mi-août pour montrer son niveau de forme. » Cette saison, en l'absence de Lamote (qui n'a plus couru en compétition depuis la finale de la Ligue de diamant à Bruxelles le 13 septembre 2024), c'est Anaïs Bourgoin, médaillée de bronze à l'Euro 2024 qui a pris la lumière sur le double tour de piste. Autrice des minima (1'58''51) en explosant son record personnel à Rabat (1'57''81), la Francilienne, qui s'entraîne dorénavant à l'INSEP, est la seule dans les clous pour l'heure pour rejoindre le Japon alors qu'il ne manque plus grand-chose à Clara Liberman (1'58''96), vice-championne d'Europe en salle cet hiver. Deuxième du 5000 m à Monaco, Jimmy Gressier entretient la flamme d'un avenir mondial