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Le HuffPost France
05-08-2025
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Après le Tour de France, Pauline Ferrand-Prévot fait une mise au point sur sa maigreur
CYCLISME - Si le quatrième Tour de France féminin, qui s'est achevé dimanche avec le triomphe de la Française Pauline Ferrand-Prévot, a été un succès d'audience, il a aussi mis en lumière un sujet polémique : la maigreur, parfois extrême, d'une grande partie des cyclistes. Cela a notamment été dénoncé par l'une des engagées cette année, la Française Cédrine Kerbaol, qui a terminé huitième au classement général. « Ce qui se passe là n'est pas terrible. On est dans un moment dangereux. Il y a beaucoup de personnes qui ont gagné de grandes courses avec un poids très léger et, indirectement, les jeunes filles qui essaient de performer vont les prendre pour exemple », avait-elle alerté durant la course dans un entretien à L'Humanité. Pauline Ferrand-Prévot faisait partie des membres du peloton ciblées par les critiques sur le poids, elle qui a volontairement perdu 4 kg dans un laps de temps réduit avant la course, entre Paris-Roubaix le 12 avril et la première étape du Tour le 26 juillet. Mais ce lundi 4 août, la cycliste de 33 ans a préféré mettre les choses au clair dans une story publiée sur son compte Instagram (en capture d'écran plus bas). « Pour cette course, je savais que je devais grimper le col de la Madeleine pendant une heure et demie. Vous devez vous adapter. Je sais que je ne garderai pas ce poids pour toujours. C'était juste pour le Tour de France, c'est aussi mon travail d'être le mieux possible, c'est un sport d'endurance », a justifié la coureuse de Team Visma. « Je sais que ce n'est pas 100 % sain » « Je ne veux pas rester comme ça, je sais que ce n'est pas 100 % sain », poursuit-elle, lucide. « Mais nous avions un bon plan avec le nutritionniste de l'équipe et tout est sous contrôle. Je n'ai rien fait d'extrême, et j'avais encore de l'énergie après neuf jours de course. C'est un sujet épineux, car vous devez trouver une limite, mais je sais que je ne peux pas rester comme ça pour toujours. C'est le choix que j'ai fait », ajoute la médaillée d'or aux JO de Paris en VTT. Sur les messages qu'elle a reçus sur Instagram de personnes affirmant « [qu'elle n'était] pas un bon exemple pour les jeunes », elle répond penser que « les parents devraient éduquer leurs enfants en leur disant : 'Pauline est comme ça car elle se prépare pour le Tour de France, ce n'est pas pour toujours' ». « Gagner le Tour de France, ce n'est pas de l'improvisation. Ce n'est que sacrifices que je ne suis pas sûre d'être capable de reproduire », avait déjà déclaré Pauline Ferrand-Prévot juste après sa victoire finale sur le Tour. « La phase d'entraînement plus importante a été d'enchaîner les longues ascensions, encore et encore, pour être prête à affronter le col de la Madeleine », point culminant du Tour cette année, précisait-elle. Et c'est bien là où elle a assommé la course lors de la 8e étape le 2 août. « Habituée aux efforts d'un peu plus d'une heure en VTT », la championne française avait grimpé la Madeleine en une heure et sept minutes lors de la victoire d'étape qui l'a propulsée vers son succès final, là où elle avait mis près d'une heure vingt lors des reconnaissances.


Le HuffPost France
22-07-2025
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Le Tour de France 2025 déjà plié ? Cinq raisons de suivre la dernière semaine de course
TOUR DE FRANCE - Après les deux premières semaines de ce 112e Tour de France, on pourrait penser que la dernière semaine de course qui débute ce mardi 22 juillet, après le jour de repos de la veille, n'a plus grand intérêt à la lecture du classement général. Le Slovène Tadej Pogacar domine largement les débats avec 4 minutes et 13 secondes d'avance sur son dauphin, le Danois Jonas Vingegaard, et presque 8 minutes sur le troisième, l'Allemand Florian Lipowitz. Malgré tout, les six étapes qui arrivent jusqu'aux Champs-Élysées méritent encore d'être regardées pour différentes raisons, listées ci-dessous en cinq points par Le HuffPost. • Jonas Vingegaard n'a pas dit son dernier mot Si le Danois de Team Visma semble décroché au général avec plus de quatre minutes de retard sur Pogacar, celui-ci se dit loin d'être déjà battu, bien au contraire. « Je pense toujours que je peux le gagner », a-t-il ainsi lancé lundi lors du deuxième jour de repos. « C'est très dur maintenant, c'est un grand écart. Je fais toujours les choses comme je peux les faire avec ma force dans la troisième semaine. Je ne vais pas vous dire la tactique mais je crois toujours que je peux le faire », a teasé le cycliste double vainqueur du Tour (2023 et 2023), comme le rapporte RMC Sport. Jonas Vingegaard promet sur cette semaine d'« attaquer », d'« essayer quelque chose ». « Tout le monde peut avoir une mauvaise journée et ça peut aussi arriver à Tadej dans la troisième semaine (…) », prévient-il par ailleurs. Sur le Tour 2023, le Slovène avait connu sa plus grosse défaillance dans le col alpin de la Loze en troisième semaine, rappelle L'Équipe, alors que ce même col sera le point d'arrivée de l'étape de montagne de jeudi. • Une arrivée mythique au mont Ventoux Quoi de mieux pour entamer cette dernière semaine qu'une ascension parmi les plus célèbres du Tour ? Ce mardi, les 134 coureurs encore en lice s'élanceront de Montpellier pour terminer, 171,5 kilomètres plus loin, par le mont Ventoux, classé hors catégorie. Cela reste toujours un petit événement sur le Tour puisque le sommet vauclusien, qui culmine à 1 910 mètres, n'a été gravi que six fois au XXIe siècle, dont la dernière en 2021. Avec une présence massive du public attendue le long de ses emblématiques pentes de rocaille calcaire, cela devrait assurément donner de belles images à la télévision. • Un Français sur le podium, deux dans le top 10 ? Le dernier podium avec un Français remonte maintenant à 2017, quand Romain Bardet avait pris la troisième place. Et la dernière meilleure performance tricolore date de 2022, quand David Gaudu avait terminé quatrième. Cette année, Kévin Vauquelin (Arkéa), 24 ans, pointe à la cinquième place, à environ 2 minutes 30 du troisième. Malgré tout, il veut rester lucide à l'entame de cette dernière semaine. « On ne se met pas de pression. L'objectif, c'est vraiment de me surpasser. On va se battre avec nos armes, et on va voir ce que ça donne. Si c'est un top 5 c'est exceptionnel, si c'est plus, un maillot blanc par exemple, c'est encore mieux ! Et si ça ne marche pas, tant pis », énumère-t-il, comme le rapporte L'Équipe. Actuellement 11e, Jordan Jegat (TotalEnergies) peut lui légitimement viser le top 10 pour son deuxième Tour (28e en 2024). « C'est sûr que si tu veux au moins manger une part du gâteau, un top 10, c'est très dur à aller chercher, mais au moins, tu es sûr d'avoir quelque chose », a-t-il confié à ce propos à l'AFP. • Un Français maillot à pois ? Marion Rousse, consultante sur ce Tour, ne s'y était pas trompée avant la course en nous citant Lenny Martinez parmi les Français qui allaient s'y faire remarquer. Avec 60 points déjà glanés, le grimpeur de la Bahrain Victorious est toujours le porteur du maillot à pois, qui fête ses 50 ans cette année. De quoi en faire un objectif final désormais, mais qui s'annonce ardu puisque Tadej Pogacar ne reste qu'à 8 points juste derrière lui. « À la fin, il (Pogacar) arrivera toujours à faire un résultat et prendre des points. C'est sûr que ça sera compliqué », concède lucidement le cycliste de 22 ans, cité par Le Parisien. Avec 20 points distribués au vainqueur de l'étape du Ventoux, puis 140 lors des deux grandes étapes alpines, Lenny Martinez n'aura pas le choix que d'être aux avant-postes s'il veut conserver la célèbre tunique à Paris. • La dernière étape à Montmartre Enfin, que dire de ce final inédit dans les rues de Paris, qui verra le peloton gravir trois fois la Butte Montmartre avant l'explication finale sur les Champs-Élysées. Dans la foulée du parcours emprunté lors des Jeux olympiques et qui avait donné des images et une ambiance exceptionnelles, les coureurs du Tour s'élanceront eux aussi dans les rues pavées de Montmartre. Une initiative qui ne réjouit pas forcément certains concurrents, dont Jonas Vingegaard, qui ont notamment avancé l'argument d'une prise de risques inutile pour le dernier jour de course. Les spectateurs et téléspectateurs seront eux bien loin de cet avis.