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« On savait qu'il était doué pour les deux sports » : Flavio Cobolli, des équipes de jeunes de l'AS Rome aux quarts de finale de Wimbledon
« On savait qu'il était doué pour les deux sports » : Flavio Cobolli, des équipes de jeunes de l'AS Rome aux quarts de finale de Wimbledon

L'Équipe

time09-07-2025

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« On savait qu'il était doué pour les deux sports » : Flavio Cobolli, des équipes de jeunes de l'AS Rome aux quarts de finale de Wimbledon

Flavio Cobolli s'apprête à défier Novak Djokovic, ce mercredi à Wimbledon, pour son tout premier quart de finale en Grand Chelem. Il y a à peine dix ans, l'Italien jouait encore comme arrière droit dans les équipes de jeunes de l'AS Rome. Dans les tribunes du court n°2, quand Flavio Cobolli a bouclé l'affaire en quatre sets (6-4, 6-4, 6-7 [4], 7-6 [3]), lundi face au vieux briscard Marin Cilic pour s'offrir une place en quarts de finale de Wimbledon, quelques voix italiennes ont lancé des chants à pleins poumons. Des airs qui ressemblaient à ceux qu'on entend parfois dans les stades de foot italiens, comme un rappel des jeunes années de Cobolli. Car oui, l'herbe, ce terrien revendiqué la connaît finalement un peu. Pas forcément celle du Centre Court, mais celle des terrains de Trigoria, le centre d'entraînement de l'AS Rome, où il a traîné ses crampons jusqu'à l'âge de 13 ans. Avant de claquer des aces et d'enchaîner les amorties, l'Italien de 23 ans, vainqueur de deux titres ATP cette année (Bucarest et Hambourg), cavalait à droite de la défense dans les équipes de jeunes de la Roma. Il trimballait notamment sa fougue au côté de Riccardo Calafiori, aujourd'hui défenseur à Arsenal et en sélection italienne, lui aussi passé par la formation romaine. « J'étais un excellent arrière droit !, rappelait Cobolli samedi sur le plateau de Tennis Channel après sa victoire au troisième tour contre Jakub Mensik. J'ai commencé le foot parce que j'allais voir la Roma au stade. Mais j'ai vite compris que j'aimais être seul sur un court, à pouvoir gagner par moi-même et j'ai préféré poursuivre avec le tennis. » « Flavio était technique, avec beaucoup de personnalité. Il voulait jouer attaquant au début, mais il a fini arrière droit » Andrea Astrologo, ex-partenaire de Flavio Cobolli à l'AS Rome À des centaines de kilomètres du gazon londonien, Andrea Astrologo n'en revenait toujours pas lundi, scotché devant sa télé. Quelques minutes après la balle de match, cet ancien partenaire de Cobolli à la Roma avouait, encore secoué : « J'ai pleuré pour du tennis, c'est la première fois ! » Désormais milieu de terrain à l'UC AlbinoLeffe en Serie C, Astrologo se souvient surtout du désormais quart de finaliste de Wimbledon comme un coéquipier au caractère bien trempé. « Flavio (Cobolli) était technique, avec beaucoup de personnalité. Il voulait jouer attaquant au début, mais il a fini arrière droit, explique-t-il. Je me souviens encore de son premier but : il avait célébré comme Pablo Osvaldo (le principal attaquant de l'AS Rome à l'époque), avec sa fameuse mitrailleuse. » À Trigoria, ce double projet intriguait. Bruno Conti, légende du club et responsable de la formation à l'époque, avait accepté de le laisser jongler entre tennis et football. « On savait qu'il était doué pour les deux, racontait Conti en 2020 à l'agence de presse italienne, Ansa. On avait trouvé une solution pour qu'il puisse s'entraîner dans les deux disciplines. Mais quand il nous a dit qu'il choisissait la raquette, on a compris. Il adorait ce sport. » Astrologo complète, un brin nostalgique : « J'allais souvent voir ses matches de tennis quand je pouvais. Et à chaque fois qu'il revenait à Trigoria, il était à fond dans le foot. Mais dès qu'on lançait une conversation tennis, ça brillait dans ses yeux. » Si le tennis continue d'emmener le 24e mondial toujours plus haut, la Roma, elle, ne l'a jamais vraiment quitté. Lors de son titre en double juniors à Roland-Garros en 2020, il avait brandi une écharpe du club sur la terre battue parisienne. Lundi, dans l'arène de Wimbledon, il pouvait encore compter sur la présence d'un fidèle de la première heure : Edoardo Bove, milieu de terrain de la Fiorentina, ancien partenaire de formation et surtout son grand ami, qui l'a soutenu en tribunes, quelques mois seulement après son arrêt cardiaque en plein match. Il sera encore là aujourd'hui, pour aider Cobolli à décrocher une première demi-finale en Grand Chelem contre Novak Djokovic. À lire aussi Jeu complet, physique explosif : Cobolli décrypté «Ce n'est plus du gazon» : comment Wimbledon perd sa particularité «Jusqu'à 10 000 euros par match» : l'Allemagne, un gagne-pain certain Shelton, déjà si fort en Grand Chelem

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