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Les Suisses préfèrent l'achat direct de voitures au leasing
Un sondage du TCS révèle que les Suisses privilégient l'achat direct, mais que le leasing gagne du terrain chez les jeunes et en Suisse romande. Publié aujourd'hui à 17h28 Les Suisses préfèrent majoritairement l'achat direct de voitures avec 92% de propriétaires. Getty Images/iStockphoto En Suisse, quand on achète une voiture, on aime la payer cash. C'est ce que révèle un sondage du Touring Club Suisse (TCS) , menée auprès de plus de 1150 membres. L'enquête chiffre à 80% la proportion de propriétaires ayant acheté leur véhicule actuel directement, soit au comptant, soit par virement bancaire. Seulement 20% ont opté pour un financement, principalement sous forme de leasing. «Les raisons principales pour l'achat direct sont la disponibilité des moyens financiers, le désir d'éviter l'endettement et l'intention de conserver le véhicule sur le long terme», explique Nina Hecht, responsable de l'étude au TCS. Les jeunes latins aiment le leasing L'étude met en lumière des disparités significatives selon l'âge et la région linguistique. Si 70% des sondés privilégient généralement l'achat direct pour leurs véhicules, les plus jeunes et les habitants de Suisse romande et du Tessin sont nettement plus enclins à opter pour le leasing. Les jeunes conducteurs jusqu'à 25 ans, contrairement aux idées reçues, préfèrent majoritairement (88%) l'achat direct pour leurs véhicules d'occasion. Cette tendance s'explique par leur souci d'éviter l'endettement et leur besoin d'indépendance financière. À l'inverse, pour l'achat d'un véhicule neuf, 27% des 18-40 ans envisageraient un leasing, contre seulement 9% des plus de 60 ans. Le contraste est encore plus marqué entre les régions: 27% des Romands et 25% des Tessinois considèrent le leasing pour un véhicule neuf, contre seulement 12% des Suisses alémaniques. L'achat d'une voiture, source de crainte Fait surprenant, deux tiers des sondés admettent ne s'être que peu informés sur les différentes méthodes de financement avant leur achat. Seul un tiers a comparé activement plusieurs options. «Les consommateurs suisses font preuve d'une certaine passivité dans leur approche du financement automobile», note l'étude. Pour ceux qui optent pour un financement, trois quarts choisissent le leasing, et la principale source d'information reste le concessionnaire (77%). Ce chiffre monte même à 84% en Suisse romande, contre 70% en Suisse alémanique, où les consommateurs consultent plus volontiers directement les sociétés de leasing (31%). Les répondants identifient comme principaux risques du financement l'engagement financier à long terme et les coûts supplémentaires. La crainte de ne pas pouvoir assumer les mensualités est particulièrement présente chez les moins de 25 ans. Quant à l'avenir, si l'achat direct reste le mode d'acquisition privilégié, le leasing gagne du terrain pour les véhicules neufs, particulièrement chez les moins de 60 ans. L'abonnement automobile, en revanche, peine à convaincre: 73% des sondés le jugent «pas du tout envisageable». Un paysage automobile suisse en pleine mutation Le marché des véhicules électriques, qui représente actuellement 10% du parc des répondants, pourrait influencer ces tendances à l'avenir. «La dépréciation rapide des véhicules électriques est un facteur qui pousse certains consommateurs vers le leasing pour éviter de supporter ce risque», conclut l'étude. L'achat direct reste donc roi, mais les mentalités évoluent: la grande majorité des Suisses possède sa propre voiture (92%), alors que les modèles alternatifs comme l'autopartage (1%) ou les abonnements automobiles (2%) restent encore marginaux. Dans un paysage automobile en pleine mutation, les habitudes de financement des Suisses évoluent progressivement, selon l'étude, mais l'attachement à la propriété directe demeure profondément ancré, reflétant une approche prudente et traditionnelle de la mobilité individuelle. Les dangers du leasing Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
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Au tour du Tessin de s'inspirer de la piscine de Porrentruy
Des membres de la Lega ont déposé une motion afin de bannir les Italiens de la piscine municipale de Mendrisio les week-ends et les jours fériés. Publié aujourd'hui à 16h14 Des élus tessinois veulent restreindre l'accès à la piscine de Mendrisio sur le modèle de Porrentruy. Florian Cella Le nouveau règlement de la piscine de Porrentruy continue de créer le débat en Suisse. Pour rappel, les personnes dépourvues d'un permis de travail ou de séjour n'ont plus accès depuis début juillet à l'espace de baignade municipal, et ce, pour tout l'été. En cause, des agitateurs qui cumulaient les incivilités. Après l'élue de l'AfD qui voudrait des règles similaires en Allemagne, c'est au tour de la Lega, le parti d'extrême droite tessinois, de lorgner du côté du Jura pour réguler l'affluence à la piscine de Mendrisio, explique le «Corriere del Ticino» , relayé par Blick . Cette commune se trouve proche de la pointe du lac de Lugano et de la frontière avec l'Italie. Bannis parce qu'ils ne paient pas d'impôts «Les habitants qui paient des impôts sont confrontés à une surpopulation inacceptable, en particulier les week-ends et les jours fériés, due en grande partie à des usagers qui ne contribuent pas financièrement à la municipalité», a déclaré le signataire Massimiliano Robbiani dans le texte qui accompagne la motion, cite le quotidien tessinois. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Sur le modèle de Porrentruy , l'élu tessinois de la section locale de la Lega et ses cosignataires souhaitent ainsi limiter l'accès à la piscine de Mendrisio aux frontaliers les week-ends et les jours fériés, sous prétexte que l'établissement n'est pas financé par les impôts des non-résidents. Pour les dépositaires du texte, il est «injuste» que les contribuables soient pénalisés les jours de forte affluence par de longues files d'attente alimentées notamment pas des Italiens souhaitant faire trempette hors de leurs frontières. Les restrictions imposées par la Commune de Porrentruy avaient pourtant été jugées problématiques par le Canton du Jura et la Commission fédérale contre le racisme. À lire aussi sur la piscine de Porrentruy Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Laurène Ischi est journaliste au sein de l'équipe digitale de Tamedia. Après un bachelor en lettres à Lausanne, elle a obtenu son master à l'Académie du journalisme et des médias de l'Université de Neuchâtel en 2021. Elle se passionne pour les sujets de société et a travaillé pour «Femina» pendant 4 ans. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
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Le transfert polémique de Kevin Behrens à Lugano
L'ancien international allemand a signé dans le Tessin. Le buteur s'est mis en évidence l'an dernier pour des sorties homophobes. Publié aujourd'hui à 10h27 Kevin Behrens s'est lié à Lugano, malgré un antécédent de propos homophobes. FC Lugano Pour un transfert en Suisse, le CV a de quoi impressionner: 106 matches de Bundesliga, une vingtaine en Europe et une sélection en équipe d'Allemagne. En signant Kevin Behrens, 34 ans, Lugano a probablement fait une bonne affaire. Sur le plan sportif, en tout cas. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Car cette dernière année, c'est surtout en dehors du terrain que l'ancien joueur de Wolfsburg s'est illustré. En début de saison passée, son club avait invité plusieurs joueurs à une séance de dédicace. Au moment de signer un maillot arc-en-ciel, Behrens a refusé. Tout en affirmant: «So eine schwule Scheiße unterschreibe ich nicht.» Ce que l'on pourrait traduire par: «Je ne signerai pas ce truc de pédés.» Lugano au courant «Mes propos étaient absolument inacceptables. Je tiens à m'en excuser», avait alors déclaré Behrens . Wolfsburg s'était également distancé des propos de son attaquant: «Le club et ses employés défendent la diversité et la tolérance; des valeurs fondamentales telles que le respect, l'honnêteté et l'ouverture d'esprit ont toujours été ancrées dans la philosophie du club.» Le club allemand ne l'avait pas suspendu pour cet incident. Lors de la saison écoulée, l'attaquant a disputé 18 rencontres de Bundesliga pour un seul but inscrit. Dans son communiqué de presse, Lugano affirme être au courant de cette polémique: «L'affaire a fait l'objet d'une clarification interne au sein de son ancien club et a donné lieu à des excuses publiques de la part du joueur, écrit le club tessinois. Le FC Lugano a reçu des garanties quant à la volonté de Behrens d'adhérer pleinement aux valeurs communes de notre club.» DAVANTAGE SUR LA SUPER LEAGUE Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
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2 days ago
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Les gardes-bains pourront obtenir un brevet pour mieux gérer les conflits dans les piscines
Une nouvelle formation sera proposée à la rentrée prochaine aux gardes-bains, avec un accent sur la dimension humaine du métier. Publié aujourd'hui à 11h09 Les surveillants de piscine pourront être formés à gérer les incivilités et autres comportements irrespectueux. KEYSTONE Elles sont les stars de la saison: les piscines . Mais ces lieux de fraîcheur qui attirent les foules ont leurs propres défis. En premier lieu, la sécurité, mais aussi la gestion des tensions et incivilités qui peuvent surgir dans un espace clos et bondé. Pour y faire face, un brevet complémentaire sera proposé dès septembre prochain aux gardes-bains, rapporte la RTS . Objectif: mieux préparer les maîtres-nageurs, avec au programme des gestes de premiers secours, mais aussi un volet consacré à la gestion des conflits et aux techniques de «désescalade». Une formation plus complète À l'heure actuelle, pour devenir surveillant de piscine, il faut suivre un cours de premiers secours et obtenir le brevet Pro Pool délivré par la Société suisse de sauvetage. Le nouveau brevet suisse de garde-bain, mis en place par l'Association des piscines romandes et tessinoises (APRT), viendra compléter cette formation. Une évolution rendue nécessaire par la réalité du terrain, comme le rappelle sans doute l'exemple de la piscine de Porrentruy qui, face à des incivilités répétées, a décidé de restreindre l'accès aux seuls résidents suisses. Piscines et tensions sociales Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
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5 days ago
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Voici où les conseillers fédéraux passeront leurs vacances
Les membres du Conseil fédéral ont dévoilé leurs plans pour l'été, entre séjours en Suisse et vacances à l'étranger. Publié aujourd'hui à 12h02 Les sept ministres ont dévoilé leurs plans pour l'été KEYSTONE L'été arrive, et il est également synonyme de vacances pour les sept conseillers fédéraux. L'agence «Keystone-ATS», relayée par « Blick », a dévoilé les plans des ministres pour cet été. Si certains le passent exclusivement en Suisse, d'autres se permettent de petites escapades à l'étranger. Dernier venu au sein du Conseil fédéral, Martin Pfister passera ses premières vacances d'été en tant que ministre au pays. Le Zougois profitera de l'Euro pour se rendre à différentes rencontres, a indiqué son département à «Keystone-ATS». Ignazio Cassis, pour sa part, aura un début d'été occupé par la 58e réunion des ministres des affaires étrangères des pays membres de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est, en Malaisie. Il profitera ensuite du reste de l'été pour se rendre au Tessin, sa région natale, pour se consacrer à la randonnée et à la lecture. Les Romands à l'étranger Du côté des Romands, Élisabeth Baume-Schneider optera pour le train. La ministre en charge du Département de l'intérieur réalisera un Tour de France, de Belgique et des Pays-Bas en train, d'après «Keystone-ATS». Elle profitera du reste de l'été pour passer du temps en famille dans son Jura natal. Après un début de vacances chez lui à Bursins (VD) et dans les montagnes vaudoises, Guy Parmelin se rendra en Bourgogne, rendre visite à des amis. Le ministre en charge de l'économie, de la formation et de la recherche précise à «Keystone-ATS» qu'il se tient prêt à se rendre «à Berne ou là où on aura besoin de lui, si la situation l'exige». Enfin, le Bâlois Beat Jans et la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter ont un programme semblable. D'après les informations de l'agence, la ministre en charge des finances et celui en charge de la justice et de la police prendront quelques jours avec leurs proches pour se reposer en Suisse et à l'étranger. À LIRE AUSSI SUR LES VACANCES Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
