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Le Cambodge et la Thaïlande conviennent d'un cessez-le-feu «inconditionnel»
Le Cambodge et la Thaïlande conviennent d'un cessez-le-feu «inconditionnel»

Le Figaro

timea day ago

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Le Cambodge et la Thaïlande conviennent d'un cessez-le-feu «inconditionnel»

Après cinq jours d'affrontements, le premier ministre cambodgien Hun Manet a jugé que le cessez-le-feu inconditionnel offrait une chance de «retour à la normale» dans les relations bilatérales. Après cinq jours d'affrontements au sujet de leur frontière commune, la Thaïlande et le Cambodge ont convenu d'un cessez-le-feu «inconditionnel» à partir de lundi minuit, a annoncé le premier ministre malaisien Anwar Ibrahim à l'issue de pourparlers en Malaisie. «Le Cambodge et la Thaïlande sont parvenus à un accord commun prévoyant un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel qui prend effet à minuit le 28 juillet 2025, ce soir», a déclaré celui-ci. Le premier ministre cambodgien Hun Manet a jugé que le cessez-le-feu inconditionnel conclu lundi avec la Thaïlande offrait une chance de «retour à la normale» dans les relations bilatérales après cinq jours d'affrontements. Publicité La Thaïlande et le Cambodge s'opposent depuis des décennies sur le tracé de leur frontière commune, définie au temps de l'Indochine française, mais la région n'avait plus connu de tel épisode de violences depuis 2011. Plus d'informations à venir...

«Une lettre d'amour à Steven Spielberg» : Dans les coulisses Jurassic World Renaissance
«Une lettre d'amour à Steven Spielberg» : Dans les coulisses Jurassic World Renaissance

Le Figaro

time4 days ago

  • Entertainment
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«Une lettre d'amour à Steven Spielberg» : Dans les coulisses Jurassic World Renaissance

Sortie début juillet, l'aventure relançant la franchise des dinosaures a attiré plus deux millions de spectateurs. Rencontre avec son réalisateur Gareth Edwards, adoubé par le maestro de E.T. Réalisateur de Rogue One, considéré par de nombreux fans comme le meilleur film Star Wars depuis la trilogie de George Lucas, Gareth Edwards est un habitué des monstres et des franchises remises au goût du jour. Dans sa filmographie se succèdent un Godzilla, avec Juliette Binoche, le prologue de La guerre des étoiles Rogue One et The Creator, un space opera où l'intelligence artificielle tient le mauvais rôle. Ce CV a fait de lui le candidat idéal pour redonner une nouvelle vie aux dinosaures de Jurassic Park. Sorti début juillet, Jurassic World : Renaissance se veut un redémarrage de la saga, qui a engendré six films inégaux, opposant des dinosaures de moins en moins terrifiants à des humains de plus en plus stéréotypés. Portée par Scarlett Johansson, Jonathan Bailey et Mahershala Ali, Renaissance honore les fondamentaux posés par Steven Spielberg : des créatures majestueuses, une pointe d'horreur, des héros gardant leur sang-froid. Le public est au rendez-vous avec plus de deux millions d'entrées en France et plus de 600 millions de dollars de recettes dans le monde. À lire aussi Que vaut vraiment Jurassic World Renaissance avec Scarlett Johansson, le septième film de la saga Jurassic Park ? Gareth Edwards sur le tournage en Thailande Jasin Boland/Universal Pictures «Avec Renaissance, David Koepp, scénariste déjà de Jurassic Park, signe une lettre d'amour à Steven Spielberg. Chaque rencontre avec un dinosaure est son propre film. Comme autant de courts-métrages aux ambiances et aux enjeux différents», décrypte Gareth Edwards, intimidé d'avoir été adoubé par le maestro de La liste de Schindler et ET . «À ma première réunion avec David Koepp, Steven Spielberg et son producteur Frank Marshall, j'ai compris que nous allions travailler en bonne intelligence quand j'ai remarqué que David avait encadré sur son mur un poster du film King Kong de 1933. Nous avons passé notre temps à discuter sur les films de monstres. Tout est plus facile quand on est d'accord sur ce qui fait un bon et un mauvais film», se souvient le cinéaste britannique, de passage à Paris fin juin. Publicité L'intrigue de Koepp, qui reprend certains passages inutilisés du livre de Michael Crichton comme l'épisode du canot de sauvetage et ses occupants prix en chasse par un T-Rex, fourmillent d'hommages à la filmographie de Spielberg. La traque en haute mer du mosasaurus, compliquée par l'apparition de ses alliés les spinosaures, évoque Les Dents de la mer. Les ruines du temple, où le volatile géant quetzalcoatlus a installé son nid, semblent sorties d'Indiana Jones. À lire aussi Steven Spielberg, l'homme et l'enfant : autoportrait d'un prodige sur Arte «Ces clins d'œil m'ont rassuré», confie Gareth Edwards, «Être aux manettes de Renaissance, à la place de Steven Spielberg, me sonne comme un sacrilège. Ces références rappellent qui est le génie à l'origine de tout cela». Le quinquagénaire a reçu la bénédiction, par Facetime, du maestro pour tourner caméra au poing : «Je voulais me mettre à la hauteur du spectateur et ne voir que mes acteurs dans le cadre. Cela donne aussi l'illusion de réaliser un petit film indépendant. Cela enlève un peu de pression». «Les enfants plus énamourés que jamais» Dans ce retour aux sources, Gareth Edwards estime indispensable de renouer avec l'épouvante des débuts : «Jurassic Park était un film d'horreur déguisé en aventure familiale. Il y a des scènes qui mettent vraiment la frousse. Elles sont aussitôt contrebalancées par de l'humour, une blague». «Une des raisons pour lesquelles les gamins adorent les longs-métrages Jurassic, c'est qu'ils savent que les dinosaures n'existent pas. Ils ressortent de la salle de cinéma sans traumatisme, plus énamourés que jamais demandant des jouets et des pyjamas à leur effigie, alors qu'ils devraient avoir peur de ces animaux. C'est une drôle de réaction», note le réalisateur, qui a imaginé Renaissance comme une proposition vintage, sortie des archives, un petit-cousin des films des années 80-90. Les majestueux titanosaures. Universal Pictures and Amblin En Pour que la formule marche, encore faut-il créer un écosystème crédible. «Lorsqu'on se penche sur les effets spéciaux, vous pouvez soit privilégier la beauté, soit le réalisme. Pour moi, tout commence par le réalisme. Il était donc primordial que nous filmions en décors naturels et non devant des fonds verts, qui sont des cauchemars à retravailler en postproduction», note Gareth Edward. Le Britannique a ainsi tourné à Malte (pour les séquences se déroulant au large), en Angleterre, et en Thaïlande (rencontre avec les titanosaures, la séquence du canoë). Le royaume tient une place particulière dans le cœur du cinéaste : «Mes parents m'y ont emmené quand j'avais 12 ans. Les paysages, la jungle, les plages exotiques m'ont ouvert les yeux sur une autre réalité que l'Angleterre . Je voulais recréer ce dépaysement pour les spectateurs». Le redoutable dinosaure mutant Distortus Rex. Universal Pictures and Amblin En Gareth Edwards a apporté un soin particulier aux espèces mutantes, objets des expérimentations du laboratoire de Saint-Hubert. «Quand vous imaginez un monstre, vous avez toujours un triangle d'inspiration. Pour le Distortus Rex, danger principal de Renaissance et créature au crâne disproportionné à deux pattes et quatre bras, nous sommes partis du tyrannosaure, mon dinosaure favori, de l'Alien des films de Ridley Scott et d'Elephant Man de David Lynch». En revanche, l'inspiration s'est montrée insaisissable en ce qui concerne la conception du mutadon, né de l'hybridation entre des ptéranodons (de la famille des ptérosaures ancêtres des oiseaux) et des vélociraptors. Les neuf mois de tergiversations ont contrecarré le calendrier de Mattel. Le fabricant de jouets n'a pas été en mesure de modéliser l'animal à temps pour la sortie de Renaissance ! Publicité Se méfiant des films prêchant ouvertement un message, Gareth Edwards observe tout de même que Renaissance est dans l'air du temps et de nos interrogations écologiques. «La terre peut très bien vivre sans nous. Comme le rappelle la devise de la saga : 'la nature trouvera toujours un chemin'. La question est plutôt de savoir : survivrons-nous à tous ces changements ? Quand on regarde à travers le hublot d'un avion, difficile de ne pas voir les cicatrices que nous laissons en bas : routes, champs...»

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