Dernières actualités avec #ThomasMatthewCrooks


Le Parisien
3 days ago
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Études brillantes, danses nocturnes, bombes faites maison : le profil déroutant de l'homme qui a failli tuer Donald Trump
Il s'en est fallu de quelques centimètres. Voire moins. En ouvrant le feu à huit reprises et à peine six secondes, le 13 juillet 2024 en Pennsylvanie, Thomas Matthew Crooks aurait pu changer brutalement le cours de l'histoire des États-Unis. Et peut-être du monde. Sa maladresse, le destin ou encore une intervention divine - chacun choisira - en a décidé autrement. Ce samedi à 18h11 heure locale (0h11 en France), l'une des balles du tireur, allongé sur un toit à 135 m de sa cible, n'a fait qu'effleurer une oreille de Donald Trump, l'ancien et futur président des États-Unis alors en campagne à Butler. Un acte criminel qui a secoué tout un pays, pris à défaut les services secrets et au final galvanisé le candidat Républicain, immortalisé en héros par une photo l'oreille ensanglantée et le poing levé, debout près d'une bannière aux 13 bandes et 50 étoiles.


Le Figaro
3 days ago
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États-Unis : un an après, que sait-on de la tentative d'assassinat de Donald Trump?
Ce 10 juillet, à quelques jours du premier anniversaire de cette journée qui a bouleversé la politique américaine, le Service Secret américain a publié un rapport d'autoévaluation, dans lequel il a révélé des failles majeures dans le dispositif de sécurité. Le 13 juillet 2024, à Butler, en Pennsylvanie, lors d'un rassemblement politique, l'ancien président Donald Trump a échappé de peu à une tentative d'assassinat. Une balle a tué un des participants, une autre a effleuré l'oreille de celui qui deviendra président des États-Unis. Le tireur, Thomas Matthew Crooks, un jeune homme de 20 ans, a été abattu par les tireurs d'élite responsable de la protection de Trump. Ce 10 juillet, à quelques jours du premier anniversaire de cette journée qui a bouleversé la scène politique américaine, le Secret Service américain a publié un rapport d'autoévaluation. Il accuse l'agence d'être devenue «bureaucratique, complaisante et statique» dans un environnement sécuritaire de plus en plus complexe. Matt Quinn, le directeur adjoint de l'agence, a annoncé ce jeudi que six membres de son personnel, qui étaient chargés de protéger Donald Trump à l'époque avec une quarantaine d'autres agents, ont été suspendus pour des durées allant de 10 à 42 jours, avec retenue de salaire pour divers manquements. Les agents fautifs ont été réaffectés à des postes non opérationnels. La directrice de l'époque, Kimberly Cheatle, avait, quant à elle, démissionné dix jours après l'attentat manqué. Dans son communiqué, le Secret Service a assuré avoir considérablement avancé sur ses réformes internes Publicité Ce rapport a de nouveau révélé des failles majeures dans le dispositif de sécurité, mais laisse encore planer deux grands mystères : comment le tireur a-t-il pu s'approcher si près, et quelles étaient ses véritables motivations ? Une sécurité gravement défaillante La tentative d'assassinat de Trump représenterait un «échec historique» du Secret Service, selon le rapport. Thomas Matthew Crooks, a pu s'installer sur un toit à moins de 150 mètres de la scène, sans être repéré à temps. Il a été abattu par des tireurs d'élite, mais la balle avait déjà failli coûter la vie à l'ancien président. Une enquête menée l'année dernière avait révélé que le toit du bâtiment d'où a tiré Thomas Matthew Crooks n'était pas sécurisé, malgré une alerte de menace longue portée émise peu de temps avant par un service de renseignement étranger. En effet, le tireur avait été repéré 90 minutes avant les tirs, mais aucune action décisive n'a été entreprise. Le Secret Service avait délégué la surveillance du bâtiment AGR aux forces locales, qui ne l'avaient pas sécurisé. De plus, le système de détection de drones était inopérant, à cause de «problèmes de connectivité», selon Ronald Rowe, l'ancien directeur des Services Secrets. À lire aussi L'inconstance de Trump plonge l'Europe et l'Ukraine dans l'incertitude Le profil énigmatique de Thomas Crooks Au-delà des failles sécuritaires, les enquêteurs tentent toujours de percer les motivations de Thomas Crooks. Le jeune homme, décrit comme solitaire, studieux et harcelé au lycée, n'a laissé aucune revendication claire. Pourtant, son passage à l'acte semble résultat d'une préparation méthodique et obsessionnelle. Le FBI aurait découvert des centaines de recherches en ligne sur l'attentat contre JFK, la configuration précise du Butler Farm Show, ainsi que sur la fabrication d'explosifs. Publicité Son profil politique semble contradictoire : adhérant au parti républicain en Pennsylvanie, mais ayant versé en 2021 un don de 15 dollars à une association progressiste liée aux démocrates. Les enquêteurs parlent désormais d'un acte solitaire radicalisé, sans exclure d'autres influences, ce qui laisse la porte ouverte à d'autres scénarios, encore inexpliqués. Trump, miraculé et conquérant Plutôt que d'abattre Trump, cette tentative d'assassinat a ravivé sa stature de combattant. Quelques instants après l'attaque, ensanglanté, il se relève, poing levé, criant «Fight! Fight! Fight!». L'image est devenue virale. Elle est désormais immortalisée dans un tableau accroché dans le Grand Foyer de la Maison-Blanche, a révélé une publication officielle de la Maison Blanche sur X. L'œuvre aurait même pris la place du portrait officiel de Barack Obama, selon CNN. L'attentat manqué a également eu un effet électoral significatif. Au moment des faits, Joe Biden était en chute libre, affaibli par un débat raté le 27 juin. Deux semaines plus tard, Trump bénéficiait d'un regain d'intérêt, y compris chez des électeurs modérés ou indécis. Parmi de nombreuses personnes influentes, Elon Musk et Mark Zuckerberg annonçaient leur soutien au candidat républicain dans la foulée. Dans un livre publié ce 8 juillet, Butler: The Untold Story of the Near Assassination of Donald Trump and the Fight for America's Heartland (Butler : L'histoire inédite de la tentative d'assassinat de Donald Trump et de la lutte pour le cœur de l'Amérique, NDLR), la journaliste conservatrice Salena Zito a affirmé que cet événement a ravivé chez Trump, alors âgé de 78 ans, une détermination encore plus forte qu'au cours de son premier mandat, selon USA Today.


La Presse
6 days ago
- Politics
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Un an après la tentative d'assassinat, Trump dit faire confiance au Secret Service
(Washington) Donald Trump s'est dit « confiant » dans les services de sécurité présidentielle, près d'un an après avoir échappé à un assassinat, « un mauvais jour » selon lui pour le Secret Service, chargé de la protection des hautes personnalités politiques américaines. Agence France-Presse À trois jours de l'anniversaire de la tentative d'assassinat contre le candidat républicain, lors du rassemblement en Pennsylvanie, le Secret Service a assuré jeudi dans un communiqué avoir considérablement avancé dans ses réformes internes. Il a fait état par ailleurs « d'actions disciplinaires contre six personnes » appartenant au Secret Service, sans révéler leur identité ni leur grade, précisant que ces sanctions « vont de 10 à 42 jours de suspension sans salaire ». « Il y a eu des erreurs », souligne le président américain dans une interview sur Fox News à sa belle-fille Lara Trump, qui doit être diffusée samedi soir, selon des extraits transmis par la chaîne. Il évoque en particulier le fait que le tireur, Thomas Matthew Crooks, 20 ans, ait pu prendre position sur le toit d'un bâtiment placé sous la responsabilité de la police locale, et ouvrir le feu, avant d'être abattu par le Secret Service. J'ai une grande confiance en ces gens. Je les connais, ils ont beaucoup de talent, ils sont très compétents. Mais ils ont eu un mauvais jour et je pense qu'ils le reconnaissent. Donald Trump au sujet du Secret Service Les images de Donald Trump, du sang coulant sur le visage et le poing levé, avaient fait le tour du monde et l'évènement avait été considéré comme un moment clé de la campagne présidentielle. Depuis, le Secret Service a modifié ses opérations de protection, notamment en « garantissant des lignes claires de responsabilité et un meilleur partage d'information avec les forces de l'ordre locales », selon le communiqué. Sur 46 recommandations formulées par des commissions parlementaires, 21 sont entrées en vigueur et neuf relèvent du Congrès, comme une éventuelle réduction du nombre de personnalités à protéger, indique-t-il. Parmi les 16 encore « en cours d'application », plusieurs portent sur la surveillance aérienne et deux sur l'acquisition d'un véhicule blindé pour utilisation sur un parcours de golf ainsi qu'une procédure de sécurisation des terrains de golf. Une autre tentative d'assassinat avait eu lieu en septembre 2024 alors que Donald Trump jouait au golf dans son club de West Palm Beach, en Floride. Mais l'assaillant présumé, Ryan Routh, s'était enfui après qu'un agent du Secret Service avait ouvert le feu sur lui et avait été rapidement arrêté.