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Le Parisien

« On m'a demandé de le faire » : attachée sur les rails par un homme, une chienne meurt écrasée par un train

Elle s'appelait Timida. Le sort de cette chienne de 14 ans émeut l'Italie un peu plus de trois mois après son décès. Selon les derniers éléments de l'enquête révélée par des associations de défense des animaux , l'animal, vivant dans les quartiers de Syracuse en Sicile, aurait été attaché par un homme sur les rails, avant d'être écrasé par un train. Comme le rapporte le Corriere della Serra , Leal et Balzoo, deux organisations locales, « un homme, maçon de profession » serait passé aux « aveux complets » cette semaine, expliquant qu'on lui aurait « demandé de le faire ». Ce dernier aurait agi à la demande d'un avocat, qui souhaitait mettre fin à une colonie clandestine où Timida était pris en charge par des bénévoles en plus de plusieurs chats errants, depuis presque douze ans. Le 15 avril dernier, l'individu aurait alors démantelé ce chenil en jetant les abris des animaux à la mer. Mais ce n'est pas lui qui aurait mis fin au jour de Timida. L'homme aurait employé deux complices, en charge de se débarrasser des deux chiens du chenil . Si Tommy, le premier, a réussi à s'échapper et a d'ailleurs trouvé une famille d'accueil depuis, Timida serait tombé dans les bras de « deux hommes barbares », qui l'ont donc attaché aux rails avant d'attendre le passage d'un train. Si leur identité n'a pas encore fuité, les deux associations assurent que les noms des deux auteurs de « ce crime odieux » ont déjà été communiqués au parquet. Leurs portraits auraient également été placardés sur les lieux du drame. « Découvrir Timida, brisée sur les rails a été d'une douleur indescriptible, se souvient Francesca Grasso de l'association Balzoo auprès du quotidien italien. Les responsables doivent être punis de manière exemplaire par la justice. Timida ne sera pas oubliée. » Une nouvelle loi est entrée en vigueur le 1er juillet en Italie, augmentant les peines et les amendes pour les auteurs de maltraitance et de mise à mort d'animaux. Les cas les plus graves sont passibles de peines allant jusqu'à quatre ans de prison, et d'amendes pouvant atteindre 60 000 euros. Il pourrait s'agir de l'un des premiers cas d'application de cette loi.