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Le Parisien
3 days ago
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« On dort peu, on chante beaucoup » : avec 2 000 fans bouillants, le PSG a remporté le match des tribunes
Même le réalisateur de la rencontre s'en est donné à cœur joie. Sur les écrans géants du stade, il fait projeter une demi-heure avant le coup d'envoi de la finale de la Coupe du monde des clubs des images des supporters parisiens en train de chanter, de frapper dans leurs mains. En face, ceux de Chelsea, beaucoup plus nombreux, restent sagement assis. Le match n'a pas encore commencé mais les fans du PSG ont déjà fait monter la température. Tom est venu exprès du sud de la France, où il habite : « Je n'avais pas pu venir à la finale de la Ligue des champions et dès la victoire contre le Real Madrid , j'ai pris mes billets d'avion. C'est vraiment beau de voir toute cette ferveur aux abords du stade, dans la ville. On sent que les regards changent depuis notre victoire en Ligue des champions. On a l'occasion de monter sur le toit du monde, d'être la meilleure équipe de la planète. C'est assez fou. » Ils étaient environ 500 lors de la demi-finale, dans ce même MetLife Stadium du New Jersey . Ils sont presque 2 000 de plus à l'occasion de la dernière marche de la compétition. Beaucoup se sont décidés à la dernière minute. « On en parlait depuis le début de l'épreuve, et on avait fini par se promettre d'y aller en cas de finale, racontent Romain et Régis, deux quadragénaires de région parisienne. On était déjà à Munich, là c'est plus exotique ! C'est pas une compétition aussi prestigieuse, c'est sûr, on n'ira sans doute pas arracher un morceau de pelouse comme on l'a fait après la victoire en Ligue des champions, mais on aura quand même la larme à l'œil s'ils gagnent. » Tous les fans parisiens, avertis des difficultés d'accès de ce stade situé à une bonne demi-heure (sans embouteillages) de New York, sont arrivés en avance. Le PSG Club New York , la communauté d'expatriés de la Grosse Pomme, a affrété un bus qui est parti du Legend's, ce bar où ils regardent habituellement les matchs de l'équipe, en plein cœur de Manhattan. Le trajet s'est fait au rythme d'un tambour et au son des chants habituels. Les membres du CUP, après avoir fait vibrer Times Square deux jours plus tôt et rencontré Javier Pastore et Malik Bentalha au dernier étage de l'attraction touristique Summit, ont mis les pieds sur le parvis de l'enceinte 3 heures avant le coup d'envoi. Leur cortège pour accéder aux tribunes a fait monter les décibels et provoqué l'étonnement du public américain, qui ont sorti les téléphones pour immortaliser cette marée bruyante et chaleureuse. « Voir tous les Français se réunir à New York autour du PSG, c'est magique, confie Wlad, un Français vivant à New York. L'ambiance est incroyable. Le PSG a réussi à faire grandir son image dans le monde entier avec cette compétition. » « Depuis vendredi, c'est la folie, on dort peu, on chante beaucoup et on va tout donner une dernière fois pour les pousser, confie quant à lui Matthieu, un membre du CUP. On avait choqué l'Europe, on va choquer les États-Unis ! » Le match a débuté avec un peu de retard, protocole alourdi par la présence de Donald Trump oblige, mais les supporters parisiens avaient, eux, déjà lancé leur rencontre depuis un bon moment.


Le Parisien
07-07-2025
- Science
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Logement étudiant à Nanterre : dans cette colocation pas comme les autres, loyer modéré rime avec bénévolat
« J'avais entre une heure et demie et trois heures de trajet pour aller à la fac. Quand tu n'as que trois heures de cours, c'est quand même dommage », confie Tom, 23 ans, étudiant en master 2 de Staps, activité physique adaptée et santé, à Nanterre ( Hauts-de-Seine ). Cet étudiant originaire du Mans (Sarthe) était hébergé par ses grands-parents en Seine-Saint-Denis, avant de s'installer à seulement vingt minutes de sa fac, dans une « Kolocation » à projet solidaire (Kaps). C'est un dispositif fondé par l'Afev, une association qui a pour vocation de créer du lien entre les campus étudiants et les quartiers. « Nous payons un loyer modéré et en échange, nous devons nous investir dans des actions bénévoles cinq heures par semaine. Parfois, nous faisons moins à cause des études, mais ce n'est pas grave », explique le jeune homme.