12-08-2025
« On fait notre sport de la journée » : ces infirmières de Toul assurent leurs déplacements en vélo-cargo
« En voiture, on est dans la précipitation et le stress des embouteillages. Maintenant je suis beaucoup plus détendue. » Avec le recul, pour Géraldine Bourguignon, adopter le vélo-cargo pour aller chez ses patients s'avère désormais une évidence.
Au printemps 2025, cette infirmière a décidé, avec ses deux collègues avec qui elle travaille dans un cabinet à Toul (Meurthe-et-Moselle), de sortir de sa routine en investissant dans un nouveau mode de déplacement. « C'est une amélioration de nos conditions de travail. Moi, il me reste encore dix ans à faire, je commençais à être lassée, mais je ne veux pas m'arrêter de travailler. Alors il faut adapter sa manière d'exercer pour avoir toujours l'envie. Et je l'ai retrouvée avec ce vélo-cargo », détaille Géraldine Bourguignon.
« Ce vélo-cargo est devenu un vrai sujet de conversation »
Ce moyen de transport, plus écolo, leur permet d'allier plaisir et contraintes professionnelles. « Quand on prend la voiture, on enchaîne les mauvais mouvements. On sort vite du véhicule et on se relève mal. La plupart des infirmières ont des boîtes automatiques pour éviter de passer les vitesses, car cela entraîne des troubles musculaires », explique Emmanuelle Lhomme.
Avec une vingtaine de kilomètres par tournée, « on fait notre sport de la journée », sourit Géraldine Bourguignon. « Et on renvoie un message positif à nos patients. L'activité physique au quotidien est indispensable pour tous. Et ce vélo-cargo est devenu un vrai sujet de conversation avec eux », complète Emmanuelle Lhomme. Le cabinet a sollicité des commerces de la ville pour participer au financement — l'engin coûte 5 000 euros —, lesquels ont désormais leur publicité sur le caisson.