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Le Figaro

Face à une compétition accrue sous la mer, la marine française se modernise

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Alors que la rivalité entre puissances pour la maîtrise des fonds marins s'intensifie, le troisième sous-marin nucléaire d'attaque de la classe Suffren a été admis au service actif. Le Tourville est à l'eau. Le troisième sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) de la classe Suffren a été admis au service actif vendredi. La marine en attend six au total, livrés jusqu'en 2030, pour remplacer les sous-marins vieillissants de la classe Rubis. Les nouveaux SNA sont « plus rapides, plus endurants, plus polyvalents », assure l'état-major. Et surtout plus discrets. Durant l'année écoulée, le Tourville a mené ses essais en mer dans les eaux froides de l'Atlantique Nord, y compris sous les glaces. Ses deux prédécesseurs, le Suffren et le Duguay-Trouin, avaient navigué aussi dans les mers chaudes de la Méditerranée et de la Caraïbe, confie-t-on au sein de la marine. Avec le programme Barracuda, la marine française entend rester dans le peloton de tête des armées capables d'opérer sous le dioptre - sous la surface de l'eau. Les puissances navales s'arment et s'observent autant qu'elles le peuvent en s'efforçant de percer l'opacité du milieu. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International La compétition entre discrétion et…