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Féminicide à Vandœuvres: le mari renvoyé en jugement
Féminicide à Vandœuvres: le mari renvoyé en jugement

24 Heures

time3 days ago

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Féminicide à Vandœuvres: le mari renvoyé en jugement

Justice genevoise – L'accusé du féminicide à Vandœuvres sera jugé par le Tribunal criminel Le Ministère public, qui a bouclé son enquête, a rendu son acte d'accusation. Fedele Mendicino Le Ministère public a rendu son acte d'accusation dans cette affaire criminelle survenue en 2021 à Vandœuvres. Lucien FORTUNATI Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk Rebondissement dans le dossier du médecin qui a tué sa femme en octobre 2021 dans leur villa à Vandœuvres. Acte d'accusation en main, le Ministère public, qui a bouclé son enquête, informe ce lundi avoir saisi le Tribunal criminel, qui jugera cette affaire ces prochains mois. Selon le document rédigé par le procureur général Olivier Jornot, il est reproché au prévenu d'avoir, dans la nuit du 20 au 21 octobre 2021, tué son épouse en tirant sur elle plusieurs coups de feu au moyen d'un revolver de gros calibre. Quatre kilos de coke L'homme, présumé innocent, est aussi suspecté d'avoir acquis et détenu sur une période de deux ans quelque 4 kilos de cocaïne destinés à sa consommation personnelle et à celle de son épouse. L'époux sera également jugé pour diverses infractions de nature sexuelle au détriment de la femme de ménage du couple, «de même que des infractions à la loi sur les armes et à la loi sur les explosifs», ajoute le communiqué du pouvoir judiciaire. Le mari devra répondre d'assassinat, infraction grave à la loi sur les stupéfiants, à la loi sur les explosifs, d'exhibitionnisme et de tentative d'abus de la détresse, notamment. «Un état altéré» Comme nous le révélions en février, l'expertise psychiatrique révèle un contexte particulier: le prévenu présentait, au moment du meurtre, «un trouble de la personnalité de sévérité modérée, une dépendance à la cocaïne, un trouble psychotique provoqué par la drogue et une possible intoxication à cette substance». Ce qui corrobore, nous disait la défense, la version du prévenu d'avoir agi dans un état altéré. Newsletter «La semaine genevoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Genève, chaque semaine dans votre boîte mail. Autres newsletters Se connecter Fedele Mendicino est journaliste à la rubrique genevoise depuis 2002. Il couvre en particulier les faits divers et l'actualité judiciaire. Plus d'infos @MendicinoF Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Le verdict vient de tomber dans l'affaire du féminicide de 2020 à Montreux
Le verdict vient de tomber dans l'affaire du féminicide de 2020 à Montreux

24 Heures

time16-07-2025

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Le verdict vient de tomber dans l'affaire du féminicide de 2020 à Montreux

Le condamné avait poignardé à mort son épouse en 2020. Il venait de sortir de prison pour violence conjugale et devait suivre un traitement. Publié aujourd'hui à 20h17 Ce féminicide commis à Montreux en 2020 a été jugé au Tribunal criminel de Vevey en 2025. Yvain Genevay / Tamedia En bref: Le mari jaloux qui a tué sa femme de 38 coups de couteau en 2020 à Montreux a été condamné à 13 ans de prison, mercredi, par le tribunal criminel de Vevey. Cette peine est assortie d'une obligation de soins dans un lieu fermé qui risque de prolonger durablement la détention. C'est le petit internement. À l'issue de la lecture du jugement, la famille de la victime, à jamais marquée par ce drame, se dit satisfaite et désire désormais aller de l'avant. Le coupable estime que ce jugement est juste. Un jour plus tôt, le Ministère public avait requis 18 ans de prison et le petit internement. En apparence, la cour a été moins sévère, du moins sur la longueur de la peine. Sur le fond, toutefois, les deux points de vue se rejoignent. La notion d'assassinat est retenue, la culpabilité est jugée écrasante et la pathologie de l'auteur est considérée comme une circonstance atténuante. Un appel est toujours possible dans cette affaire, même si aucune partie n'a confirmé vouloir le faire. Violence conjugale Selon le président Franz Moos, le condamné a agi avec «une absence particulière de scrupule» envers son épouse. Il l'a « supprimée , parce qu'il ne supportait pas la séparation». D'un côté, «l'acharnement et la sauvagerie» exprimés valent la perpétuité. De l'autre, les troubles de la personnalité de l'auteur sont liés à son acte. Les experts ont estimé durant les débats qu'une chance de guérison existe. Ce qui a été pris en compte par le tribunal. Mais en cas d'échec, le grand internement devra être prononcé. Ce féminicide a marqué les esprits, sans doute parce que tous les signaux étaient au rouge avant l'acte irréparable. Le trentenaire, né à New York, avait déjà frappé sa femme, une jeune Suissesse rencontrée lors d'un voyage au Japon. Le couple était arrivé en 2017 en Suisse dans les cantons de Vaud et du Valais. La police était intervenue plusieurs fois à leur domicile. Début 2020, le coupable avait ainsi fait de la détention préventive pour violence conjugale. Moins d'un mois après sa libération conditionnelle, il avait poignardé à mort sa compagne dans un parc public en plein jour. Les féminicides en Suisse Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Dominique Botti est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 Heures, spécialisé dans les enquêtes de terrain, les faits divers et l'actualité judiciaire. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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