Dernières actualités avec #TuckerCarlson


Le Parisien
16-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Affaire Epstein : critiqué par sa base, Trump ouvre la voie à la publication d'éléments « crédibles »
Guerre en Ukraine , grande loi budgétaire, intervention en Iran… Depuis quelques semaines, le mouvement Maga (Make America Great Again) fait face à des divisions internes sur la politique à mener au plus haut sommet de l'État. Mais une affaire, plus que toutes les autres, cristallise les tensions autour du président américain Donald Trump : le cas Epstein . Le président fait face à une fronde de son camp mené par la figure conservatrice Tucker Carlson ou encore par le président de la Chambre des représentants Mike Johnson , qui lui reprochent un manque de transparence au sujet de l'affaire pédocriminelle portant le nom du milliardaire de la jet-set retrouvé mort en 2019. Lors des élections de 2024 et de son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump avait en effet promis de divulguer les documents du FBI et du ministère de la Justice sur la mort d'Epstein. Depuis, un premier mémorandum a simplement été réalisé et publié le 7 juillet par les autorités, un document qui écarte la thèse de l'assassinat et confirme le suicide de Jeffrey Epstein. Mais il a laissé certains trumpistes sur leur faim. Face à des critiques creusant un fossé avec sa base, le président républicain a donc fait marche arrière ce mardi, se disant favorable à la publication d'éléments « crédibles » du dossier, tout en disant ne pas « comprendre » pourquoi tant de ses partisans s'y intéressent. S'il y a « quelque chose de crédible, je dirais qu'il faut leur donner » et le rendre public, a-t-il ajouté. Il reviendra à sa ministre de la Justice, Pam Bondi, de rendre public « ce qu'elle estime crédible », a-t-il déclaré plus tôt dans la journée, la défendant. La semaine dernière, le milliardaire avait déjà pris la parole sur ce thème à la presse : « Je ne comprends pas pourquoi le cas de Jeffrey Epstein pourrait intéresser quelqu'un. C'est plutôt ennuyeux. Il est mort depuis longtemps, je ne comprends pas quel est l'intérêt ou la fascination. » Samedi, sur son réseau Truth Social, il avait aussi appelé ses partisans à ne pas « perdre du temps et de l'énergie sur Jeffrey Epstein , dont tout le monde se fiche ». Un appel resté lettre morte au sein du camp Maga, les critiques fusant sur les réseaux sociaux de la part de comptes conservateurs. En reprenant la main sur ce dossier, Trump espère sûrement calmer les ardeurs de ses partisans. Mais ce n'est pas gagné. Lors d'une conférence de presse mardi, Pam Bondi a laissé entendre son opposition à ce que de nouveaux documents soient rendus publics. « Notre mémorandum parle de lui-même », a-t-elle déclaré.


La Presse
08-07-2025
- Politics
- La Presse
Trump face à la colère de figures « MAGA »
Tucker Carlson, ancien présentateur de Fox News, a accusé le département de la Justice de vouloir « étouffer » la vérité et ainsi d'« insulter la population ». (Washington) Depuis que l'administration Trump a annoncé lundi qu'elle ne publierait aucun nouveau document sur le financier Jeffrey Epstein et son réseau d'exploitation sexuelle, des figures conservatrices dénoncent un manque de transparence, promise pourtant par le président. Au point d'appeler à ce que des têtes tombent. Robin LEGRAND Agence France-Presse Dans un mémorandum conjoint publié lundi, le département de la Justice et le FBI (la police fédérale), confirment le suicide en prison de Jeffrey Epstein et affirment n'avoir découvert aucune « liste » de ses « clients » lors d'un examen approfondi de la totalité du dossier. La mort de Jeffrey Epstein, retrouvé pendu dans sa cellule à New York le 10 août 2019 avant d'être jugé, a alimenté d'innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour empêcher des révélations sur une série de personnalités de premier plan soupçonnées de pédocriminalité. Des figures proches du mouvement « Make America Great Again » de Donald Trump mènent depuis plusieurs années campagne sur les réseaux sociaux pour demander la publication de documents supposément cachés par le gouvernement. Lors du retour au pouvoir de Donald Trump en janvier, son administration s'était engagée à « lever le voile » sur cette affaire « répugnante ». PHOTO ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Jeffrey Epstein En février, la procureure générale Pam Bondi avait rendu publics de nombreux documents du dossier, et plusieurs figures conservatrices avaient été reçues à la Maison-Blanche pour se voir décerner une copie. Mais ils ne contenaient aucune révélation majeure, et certains à droite s'agaçaient déjà d'une mise en scène à la Maison-Blanche. Déceptions L'annonce lundi a entraîné un déferlement de messages furieux sur les réseaux sociaux. « C'est absolument écœurant », a réagi l'influenceur pro-Trump Alex Jones, connu pour avoir disséminé de nombreuses théories du complot via son émission. Tucker Carlson, ancien présentateur de Fox News, a accusé le département de la Justice de vouloir « étouffer » la vérité et ainsi d'« insulter la population ». L'influenceur « MAGA » Mike Cernovich a lui lancé un appel direct au président. « Personne ne croit à la tentative de dissimulation sur Epstein », a-t-il affirmé sur X, avant d'ajouter : « Cela fera partie de votre héritage. Il est encore temps de le changer ! » Pour le moment Donald Trump semble échapper largement à l'ire de sa base, qui préfère se retourner contre une autre figure : Pam Bondi. La procureure générale est confrontée à des appels à la démission en cascade venant de ces influenceurs, comme la podcasteuse Liz Wheeler qui l'a qualifiée de « boulet pour le président Trump ». PHOTO EVAN VUCCI, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS La procureure générale, Pam Bondi La colère sur le dossier Epstein s'ajoute aussi à plusieurs déceptions récentes au sein du mouvement « MAGA ». Alors que de nombreux partisans de Donald Trump sont adeptes de l'isolationnisme, son annonce lundi que les États-Unis reprendraient la livraison d'armes à l'Ukraine a déçu, comme sa décision récente de mener des frappes contre l'Iran. Clowns Sur son podcast lundi, Tucker Carlson a mis en garde sur le risque électoral pour Donald Trump et les républicains avec le dossier Epstein. Selon lui, le gouvernement « joue avec le feu » et « crée un vrai extrémisme ». Le risque de fracture survient aussi au moment où le multimilliardaire Elon Musk, en brouille avec son ancien allié de Donald Trump, a annoncé la création de son parti politique, qui risquerait de grignoter des voix aux républicains. Début juin, au paroxysme de leur querelle, l'homme le plus riche de la planète avait accusé Donald Trump d'être impliqué dans l'affaire Epstein, avant de supprimer son message. Le milliardaire républicain entretenait de notoriété publique des relations amicales avec Jeffrey Epstein, figure comme lui de la jet-set new-yorkaise, mais aucun élément n'atteste d'actes répréhensibles de Donald Trump en lien avec le financier. Elon Musk est revenu à la charge lundi sur X avec un émoji représentant une personne furieuse, accompagné d'une image, vraisemblablement adressée aux membres de l'administration Trump, qui les assimilent à des clowns pour avoir changé de position en quelques mois sur l'existence d'une « liste de clients ». Lors d'un conseil des ministres mardi, Donald Trump a sermonné un journaliste qui l'interrogeait sur l'affaire Epstein au lieu de sujets plus graves selon lui, comme les inondations au Texas. « Les gens parlent encore de ce gars ? De ce tordu ? C'est incroyable », a lancé le président américain.


La Presse
08-07-2025
- Politics
- La Presse
Le président iranien sous le feu des critiques après des propos « trop doux » sur les États-Unis
Le président iranien sous le feu des critiques après des propos « trop doux » sur les États-Unis (Téhéran) Le président iranien, Massoud Pezeshkian, fait mardi l'objet de critiques en Iran pour avoir appelé à la reprise des négociations avec les États-Unis, les journaux conservateurs s'offusquant de mots « trop doux » à l'encontre d'un pays qui a bombardé en juin des sites nucléaires. Agence France-Presse Massoud Pezeshkian, élu sur la promesse de renouer le dialogue avec l'Occident pour obtenir une levée des sanctions qui plombent l'économie iranienne, a accordé un entretien à l'animateur américain Tucker Carlson, proche du président Donald Trump. Dans cette entrevue diffusée lundi, le président iranien a déclaré que son pays n'avait « aucun problème » à reprendre des discussions avec les États-Unis, en dépit d'une campagne de bombardements menée en juin par Israël avec l'appui des États-Unis contre des installations nucléaires iraniennes. « Est-il juste de s'asseoir à nouveau, sans condition, à la même table que ceux qui ont déjà largué des bombes » sur la diplomatie, feint de s'interroger le quotidien Kayhan, connu pour son hostilité envers l'Occident et farouche opposant aux pourparlers sur le nucléaire. Les États-Unis, pourtant engagés depuis avril avec l'Iran dans des négociations sur son programme nucléaire, ont bombardé le 22 juin le site souterrain d'enrichissement d'uranium de Fordo, au sud de Téhéran, et des installations nucléaires à Ispahan et Natanz (Centre). L'étendue précise des dégâts n'est pas connue. « Face à un ennemi dont les mains sont tachées jusqu'aux coudes du sang de notre peuple […], n'y a-t-il pas d'autre solution que de rester ferme […] ? », écrit Kayhan, dont le directeur est désigné par le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, ultime décideur pour la politique étrangère. Selon un nouveau bilan de la télévision d'État, au moins 1060 personnes ont péri en Iran durant la guerre de 12 jours déclenchée par surprise le 13 juin par l'armée israélienne et à laquelle les États-Unis se sont joints. Le quotidien conservateur Javan regrette ainsi des propos « un peu trop doux et gentils » du président iranien à l'encontre des États-Unis. « Le véritable sens d'une conversation avec un présentateur américain est transmis lorsque les mots montrent la colère du public et sa méfiance totale envers l'Amérique », argue Javan. Le journal réformiste Ham Mihan salue pour sa part « la démarche positive » de Massoud Pezeshkian. « Cette entrevue aurait dû être réalisée depuis longtemps », écrit le quotidien, estimant que « les responsables iraniens sont malheureusement absents depuis longtemps de l'espace médiatique international et américain ».


Le Figaro
08-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Iran : le président Pezeshkian critiqué après ses propos «trop doux» sur les États-Unis
Élu sur la promesse de renouer le dialogue avec l'Occident pour obtenir une levée des sanctions qui plombent l'économie iranienne, Massoud Pezeshkian a affirmé qu'il était prêt à reprendre des discussions avec les États-Unis. Dans un entretien réalisé avec l'animateur américain Tucker Carlson et diffusé lundi, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a déclaré que son pays n'avait «aucun problème» à reprendre des discussions avec les États-Unis, ce qui lui vaut d'importantes critiques en Iran par les journaux conservateurs. Élu sur la promesse de renouer le dialogue avec l'Occident pour obtenir une levée des sanctions qui plombent l'économie iranienne, Massoud Pezeshkian a affirmé qu'il était prêt à reprendre des discussions avec les États-Unis, en dépit d'une campagne de bombardements menée en juin par Israël avec l'appui des États-Unis contre des installations nucléaires iraniennes. Publicité «Est-il juste de s'asseoir à nouveau, sans condition, à la même table que ceux qui ont déjà largué des bombes» sur la diplomatie, feint de s'interroger le quotidien Kayhan, connu pour son hostilité envers l'Occident et farouche opposant aux pourparlers sur le nucléaire. À lire aussi Pierre Lellouche : «Sur l'Iran, l'affichage du droit par les Européens n'est rien d'autre que le cache-sexe de leur faiblesse» Cette interview aurait dû être réalisée depuis longtemps» «Face à un ennemi dont les mains sont tachées jusqu'aux coudes du sang de notre peuple (...), n'y a-t-il pas d'autre solution que de rester ferme (...)?», écrit Kayhan, dont le directeur est désigné par le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, ultime décideur pour la politique étrangère. Le quotidien conservateur Javan regrette ainsi des propos «un peu trop doux et gentils» du président iranien à l'encontre des États-Unis. «Le véritable sens d'une conversation avec un présentateur américain est transmis lorsque les mots montrent la colère du public et sa méfiance totale envers l'Amérique», argue Javan. Seul le journal réformiste Ham Mihan salue pour sa part une «démarche positive» opérée par Massoud Pezeshkian. «Cette interview aurait dû être réalisée depuis longtemps» écrit le quotidien, estimant que «les responsables iraniens sont malheureusement absents depuis longtemps de l'espace médiatique international et américain» Les États-Unis, pourtant engagés depuis avril avec l'Iran dans des négociations sur son programme nucléaire, ont bombardé le 22 juin le site souterrain d'enrichissement d'uranium de Fordo, au sud de Téhéran, et des installations nucléaires à Ispahan et Natanz (centre). L'étendue précise des dégâts n'est pas connue. Selon un nouveau bilan de la télévision d'État, au moins 1.060 personnes ont péri en Iran durant la guerre de 12 jours déclenchée par surprise le 13 juin par l'armée israélienne et à laquelle les États-Unis se sont joints.


Le Parisien
07-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Le président iranien accuse Israël d'avoir tenté de l'assassiner lors d'une réunion
Coup d'arrêt dans la stratégie israélienne des éliminations ciblées ? Le président iranien, Massoud Pezeshkian , a accusé Israël d'avoir tenté de l'assassiner, sans toutefois préciser à quel moment, dans un entretien accordé à l'animateur américain Tucker Carlson diffusé lundi. « Ils ont essayé oui. Ils ont agi en conséquence mais ils ont échoué », a affirmé Pezeshkian. « J'étais à une réunion (…), ils ont tenté de bombarder la zone où nous tenions cette réunion », a ajouté le président iranien, assurant que « c'était Israël », selon une traduction de ses propos par un interprète. La semaine passée, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, avait indiqué que les forces du pays étaient prêtes à tuer Ali Khamenei si l'occasion s'en était présentée durant sa guerre avec l'Iran. « S'il avait été dans notre ligne de mire, nous l'aurions éliminé », a déclaré le ministre à la radio publique israélienne Kan, à propos du guide suprême iranien . Israël a tenté de l'atteindre mais l'occasion opérationnelle ne s'est pas présentée, a-t-il ajouté. Affirmant que l'Iran était près de fabriquer l'arme nucléaire , Israël avait lancé le 13 juin une attaque massive contre ce pays , frappant des centaines de sites nucléaires et militaires. L'Iran, qui dément vouloir se doter de la bombe atomique mais défend son droit à enrichir de l'uranium à des fins civiles, a riposté avec des tirs de missiles et de drones sur Israël. Les États-Unis ont rejoint l'offensive militaire de Tsahal, Washington bombardant trois sites nucléaires et obtenant peu après un arrêt de cette guerre de douze jours entre les deux pays ennemis. Les attaques israéliennes ont fait au moins 935 morts en Iran, selon un bilan officiel. En Israël, 28 personnes ont été tuées par les tirs iraniens, selon les autorités. Le président iranien a déclaré que son pays n'avait « aucun problème » à reprendre les pourparlers avec les États-Unis. « Nous ne voyons aucun problème à reprendre les négociations », a affirmé Massoud Pezeshkian, se demandant toutefois « comment » l'Iran pourrait « à nouveau faire confiance » aux États-Unis.