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Vasque olympique, Zeus… Où retrouver les emblèmes des JO de Paris 2024, un an après la cérémonie d'ouverture ?
JEUX OLYMPIQUES - C'était il y a un an tout pile. Le 26 juillet 2024, la cérémonie d'ouverture pluvieuse mais heureuse lançait officiellement la France et le monde dans un grand été sportif, entre les Jeux olympiques et les Jeux paralympiques quelques semaines après. Mais un été plus tard, que reste-t-il de ces Jeux olympiques ? Une cérémonie d'anniversaire est prévue ce samedi soir à Paris, coorganisée par la mairie et le CNOSF. Mais au-delà des souvenirs toujours vivaces des exploits de Léon Marchand, Pauline Ferrand-Prévot, Alexis Hanquinquant ou Marie Patouillet, de nombreux emblèmes et symboles des Jeux sont encore bien présents à Paris… et pas seulement. La vasque olympique illumine de nouveau le ciel de Paris Elle avait émerveillé le monde entier à la fin de la cérémonie d'ouverture, allumée par nul autre que Teddy Riner et Marie-José Pérec. Après s'être élevée chaque soir dans le ciel de Paris durant tout l'été 2024, la vasque olympique a fait son retour au jardin des Tuileries depuis le 21 juin dernier à l'occasion de la fête de la musique. Un souvenir qui est voué à durer : la vasque s'élève chaque soir depuis, et ce jusqu'au 14 septembre prochain. Jusqu'à la fin du mois de juillet, elle décollera à 22 h 30, avant que les horaires ne soient avancés à 21 h 30 en août et à 20 h 30 en septembre avec la tombée plus précoce de la nuit. Et pour celles et ceux qui n'auraient pas le loisir d'observer la vasque cet été, rassurez-vous : il est prévu qu'elle soit réinstallée au jardin des Tuileries aux étés 2026 et en 2027. Le Tour de France de « Zeus », le cheval de métal Lui aussi était l'un des grands symboles de la cérémonie d'ouverture, chevauchant au-dessus de la Seine en transportant le drapeau olympique. « Zeus », le grand cheval métallique d'1m80 de haut et de près de 300 kg, aura beaucoup vadrouillé depuis un an. Après avoir été d'abord exposé à Paris, que ce soit à l'Hôtel de Ville ou au Château de Versailles, il a ensuite été présenté à Lyon, Marseille, Rouen, Bordeaux et même Francfort. Ce 26 juillet, « Zeus » sera au Mont Saint-Michel, sur l'une des terrasses de l'abbaye, où il est exposé du 12 juillet au 7 septembre. Son périple s'arrêtera ensuite le 29 septembre à Nantes, la ville où il a été construit au sein de l'atelier Blam Les statues des figures féministes au cœur de Paris Leur souvenir n'est peut-être pas aussi vivace que la vasque ou le cheval métallique, mais leur présence à Paris sera quant à elle bien plus durable. Les dix statues dorées de figures féministes françaises sont officiellement installées rue de la Chapelle, dans la 18e arrondissement de Paris, avec une inauguration prévue ce samedi. On avait pu voir ces dix statues rendant hommage à des femmes marquantes du monde du sport, mais aussi des lettres, des arts, de la politique ou des sciences être présentées au fil des différents tableaux de la cérémonie d'ouverture des JO. Parmi elles, Gisèle Halimi, Simone Veil, Simone de Beauvoir, Olympe de Gouges ou Louise Michel. Mais aussi Christine de Pizan, Jeanne Barret, Alice Guy, Alice Milliat ou encore Paulette Nardal. Pour « les préparer à la vie en extérieur », les statues ont dû être recouvertes d'une résine ultra-résistante, explique auprès de l'AFP Michèle Zaoui, architecte au secrétariat général de la ville de Paris. Après avoir d'abord été exposées face à l'Assemblée nationale, les statues devraient rester rue de la Chapelle pour plusieurs années, au moins jusqu'aux JO de Los Angeles en 2028. Dans ce quartier, l'un des plus défavorisés de la capitale mais massivement rénové à l'occasion des JO, ces statues se situeront non loin d'un autre ouvrage majeur des Jeux : l'Adidas Arena. Cette salle avait été bâtie pour l'événement, accueillant notamment les épreuves de badminton et de gymnastique rythmique. Elle est désormais l'antre du club du Paris Basketball, sacré champion de France en juin dernier. Piquer une tête au Centre aquatique olympique… ou dans la Seine Autre site emblématique des Jeux : le Centre aquatique olympique de Saint-Denis, où se sont tenues les épreuves de plongeon, de natation artistique et de water-polo, est ouvert gratuitement au public ce samedi. « Ce geste fort incarne notre volonté de faire vivre l'héritage en l'ouvrant à toutes et tous, et notamment aux habitants de la Seine-Saint-Denis, où un enfant sur deux ne sait pas nager », a déclaré Patrick Ollier, président de la Métropole du Grand Paris. L'entrée est d'ordinaire à 6,50 € pour un adulte - 5,80 € si vous habitez dans le Grand Paris -, un peu moins pour un enfant, selon son âge. Pour celles et ceux qui ne pourront se rendre à Saint-Denis ce 26 juillet et qui souhaitent tout de même revivre l'expérience des JO, une autre option s'offre toujours : celle de la baignade dans la Seine, l'une des grandes promesses des Jeux. Trois sites de baignade ont été ouverts jusqu'au 31 août dans la capitale, au bras Marie (IV e arrondissement), au bras de Grenelle (XV e) et à Bercy (XII e). Malgré les péripéties météorologiques, avec plusieurs jours de fermeture des sites en raison de la pluie, la mairie de Paris revendiquait au 15 juillet près de 20 000 personnes qui s'étaient déjà testées à la baignade dans le fleuve, un « succès populaire ». Mais où sont passés les anneaux olympiques ? Ils seront les grands absents du premier anniversaire des JO. Les immenses anneaux olympiques qui avaient été installés sur la Tour Eiffel, de 29 mètres de long et 15 mètres de haut, ne seront pas présents ni ce samedi, ni pour les mois à venir dans la capitale. Si Anne Hidalgo avait annoncé vouloir conserver les anneaux sur la Dame de fer jusqu'aux JO de Los Angeles, en 2028, ils avaient finalement dû être retirés en septembre dernier afin d'être remplacés par une structure « plus pérenne ». Mais les choses se sont depuis compliquées. Car pour pouvoir être réinstallés, un amendement doit être voté au projet de loi sur les JO d'Hiver de 2030, dans les Alpes, afin que la ville de Paris puisse « disposer de la marque » des anneaux olympiques, propriété du CIO. Problème : l'amendement a été rejeté par le Sénat lors de l'examen du texte le 24 juin dernier. Si l'Assemblée nationale doit maintenant se prononcer sur le projet de loi en septembre prochain - et potentiellement réintroduire cet amendement - les anneaux ne pourront de toute façon pas faire leur retour « avant 2026 » sur la Tour Eiffel, même si le projet était validé, le temps de les construire. Ce samedi et dimanche, pour l'anniversaire de la cérémonie d'ouverture, les anneaux seront projetés sur la Dame de fer, un « clin d'œil hautement symbolique ». C'est déjà ça.


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Paris 2024 : la force du souvenir
23h22, il y a exactement un an. Marie-José Pérec et Teddy Riner se tiennent devant la vasque olympique, chacun une torche à la main. L'anneau de feu s'embrase et un ballon incandescent s'élève dans le ciel, au-dessus des Tuileries et sous les yeux de milliards de téléspectateurs. En direct, nous comprenons déjà que les Jeux de Paris vont être une réussite. « Ces JO ont changé ma vie », nous confie le judoka quand nous retrouvons nos derniers porteurs de flamme au pied de la vasque, leur vasque, il y a quelques jours. « Fois dix, fois cent », ajoute Riner pour raconter l'intensité de l'instant. Pérec avoue avoir « envie de pleurer » à chaque fois qu'on lui repasse le film de l'appel de Tony Estanguet lui annonçant qu'elle était l'élue. Leurs yeux brillent encore à la simple évocation de cette soirée magique.
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13-06-2025
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Retour de la vasque olympique: Emmanuel Macron aux Tuileries
Le président de la République Emmanuel Macron est aux Tuileries pour le retour de la vasque olympique, ce jeudi 12 juin. La vasque olympique s'élèvera de nouveau au-dessus des Tuileries samedi 21 juin pendant la Fête de la musique, lors d'un concert avec Camille, Christine and the Queens ou encore Youssef Swatt's, a annoncé le ministère de la Culture mercredi. LA visite est retransmisse sur #BFM2