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A69 : 800 personnes déjà rassemblées pour une manifestation interdite contre le projet
A69 : 800 personnes déjà rassemblées pour une manifestation interdite contre le projet

Le Parisien

time11 hours ago

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  • Le Parisien

A69 : 800 personnes déjà rassemblées pour une manifestation interdite contre le projet

Le rassemblement est interdit, mais les autorités craignent tout de même « des troubles sérieux à l'ordre public ». Selon le préfet du Tarn, Laurent Buchaillat, « 800 participants » étaient présents près du chantier de l'A69 , ce samedi matin vers 8 heures, pour manifester contre le projet de cette autoroute dans le Tarn, qui doit relier Toulouse à Castres . Cette mobilisation baptisée « Turboteuf » était annoncée comme « festive ». Dès vendredi soir, 500 personnes, selon la préfecture, étaient déjà présentes dans le calme dans le parc du château de Scopont qui les accueille. Mais ce samedi matin, Laurent Buchaillat a noté, auprès de journalistes lors d'une conférence de presse, la « présence significative d'individus soit masqués, soit cagoulés » ou qui ont pu « être identifiés par le passé dans des manifestations soit sur le secteur soit sur le territoire national ». Selon lui, les autorités ont assisté à la préparation « d'un certain nombre de dispositifs hostiles » comme des « catapultes, réserves de pierres », signe, à ses yeux, qu'ils ont « l'intention d'en découdre ». x Un arrêté préfectoral avait d'ailleurs été pris pour interdire le rassemblement de ce samedi en raison « des risques manifestes de troubles graves à l'ordre public ». >> Plus d'informations à suivre sur

Une mobilisation anti-A69, interdite par la préfecture, attendue ce samedi à côté du chantier
Une mobilisation anti-A69, interdite par la préfecture, attendue ce samedi à côté du chantier

Le Figaro

time13 hours ago

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  • Le Figaro

Une mobilisation anti-A69, interdite par la préfecture, attendue ce samedi à côté du chantier

Un nouveau rassemblement contre l'autoroute A69 Toulouse-Castres se tient samedi à Maurens-Scopont dans le Tarn. Les autorités craignent des débordements. Les organisateurs répondent qu'ils se rassemblent sur un terrain privé. La préfecture l'a interdit, mais un nouveau rassemblement prévu par des collectifs écologistes pour protester contre l'autoroute A69 Toulouse-Castres se tient samedi à Maurens-Scopont (Tarn), où les forces de l'ordre s'attendent à des débordements. Cette mobilisation baptisée Turboteuf est annoncée comme «festive». Vendredi soir, des centaines de manifestants - 500 selon la préfecture - étaient déjà présentes dans le calme dans le parc du château de Scopont qui les accueille - en 2023, Le Figaro donnait la parole à son propriétaire dont le pavillon néogothique voisinera de très près la nouvelle autoroute, ce qui ne manque pas de l'inquiéter. Le long du chantier, stoppé fin février et qui reprend de façon progressive depuis mi-juin, des forces de l'ordre ont été largement déployées, la préfecture estimant que «les premières constatations sur le terrain confirment le risque important de troubles à l'ordre public». Une vingtaine de leurs camionnettes et un véhicule blindé d'intervention étaient par exemple positionnés à quelques centaines du mètre du parc du château sur une base du maître d'œuvre des travaux, Atosca. Un hélicoptère de la gendarmerie survolait le périmètre par intermittence. Publicité Fin des travaux prévus en 2026 Même si le chantier est considérablement avancé - arbres abattus, ponts construits, terrassement en cours - les opposants comptent empêcher la finalisation de cette infrastructure, dont la construction a débuté en 2023 et doit être achevée au second semestre 2026. «Alors qu'une reprise en force des travaux (...) paraît imminente, il est absolument crucial de se mobiliser de nouveau amplement pour que cette autoroute soit bel et bien abandonnée», peut-on lire sur le compte Telegram des Soulèvements de la terre, un des collectifs appelant à manifester. «L'objectif c'est d'arriver à un consensus sur la suite des modalités d'action pour ce week-end et pour l'avenir de cette lutte», a affirmé à l'AFP Arthur Grimon, membre des Soulèvements de la Terre. Depuis le printemps 2023, la contestation a pris bien des formes: manifestations, grèves de la faim, occupations d'arbres au coeur de Zones à défendre (ZAD). Mais c'est sur le terrain juridique que les opposants ont réussi à stopper les pelles mécaniques. Exposition à des poursuites pénales Faute de déclaration de la manifestation par ses organisateurs et en raison des heurts survenus lors de précédents événements, la préfecture du Tarn a émis un arrêté d'interdiction de la Turboteuf, où elle attend au moins 2000 participants. «Tout au long du week-end, un dispositif très important sera mis en oeuvre», «plus important que les éditions précédentes», a averti le préfet du Tarn, Laurent Buchaillat, appelant «la population à ne pas se joindre à ce rassemblement illégal, qui met en danger ses participants et les expose à des poursuites pénales». Les organisateurs ont assuré maintenir l'événement malgré l'interdiction préfectorale, mettant en avant qu'il se déroulait sur un terrain privé dont le propriétaire, Bernard d'Ingrando, a indiqué à l'AFP avoir donné son accord, «à condition qu'il n'y ait pas de débordements».

Une « Turboteuf » contre l'A69 : comment les militants ont contourné l'interdiction de mobilisation de la préfecture
Une « Turboteuf » contre l'A69 : comment les militants ont contourné l'interdiction de mobilisation de la préfecture

Le Parisien

timea day ago

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  • Le Parisien

Une « Turboteuf » contre l'A69 : comment les militants ont contourné l'interdiction de mobilisation de la préfecture

Ils ont rendez-vous dès ce vendredi 4 juillet au château de Scopont , à 200 m du tracé de l' A69 . Plusieurs milliers de personnes sont attendues dans le Tarn pour « enterrer » l'autoroute controversée. Il s'agit là d'un nouveau week-end de mobilisation contre ce projet, qu'un arrêté préfectoral a interdit en raison « des risques manifestes de troubles graves à l'ordre public ». Le préfet veut « croire que l'interdiction du rassemblement dissuadera une partie des manifestants potentiels qui peuvent être personnellement opposés à cette autoroute, ce qui est un droit, mais en tout cas inscrivent leur action dans le cadre légal ». Pour contourner l'interdiction, les anti-A69 vont se rassembler sur un terrain privé. Les organisateurs de la mobilisation baptisée « Turboteuf » ont indiqué, dans un communiqué, maintenir l'événement « dans la mesure où nous nous rassemblerons sur un terrain privé ». « Nous commençons à être habitué.e.s du même storytelling de la part des préfectures », poursuivent-ils, dénonçant une volonté de « criminaliser en amont les luttes et les militant.e.s, et d'utiliser la même rhétorique pour justifier le déploiement d'une répression intense ». « Par une telle interdiction, le gouvernement porte une atteinte absolument inacceptable à un mouvement de contestation massif et populaire », ajoutent-ils. Depuis le printemps 2023 et les premiers coups de pioche de ce chantier visant à créer 53 km de voie rapide entre Castres et Toulouse, la contestation est montée en intensité, prenant différentes formes : manifestations, grèves de la faim, occupations d'arbres au cœur de zones à défendre (ZAD), ou encore recours juridiques. À partir de vendredi après-midi et jusqu'à dimanche, les anti-A69 sont appelés par des collectifs écologistes, parmi lesquels les Soulèvements de la Terre, à participer à une « Turboteuf » pour dire : « l'A69, c'est toujours non », dans un lieu encore inconnu « aux abords du tracé de l'autoroute ». « Ça va être un week-end de fête, de rassemblement, de célébrations. On veut célébrer la diversité des modes de luttes en faisant des temps festifs, des temps où on raconte l'histoire de la lutte. Ici, il y a tout ce qu'il faut pour accueillir plusieurs milliers de personnes », explique à BFMTV Martin, un opposant à l'A69. Or, à ce jour, « aucune organisation ni association n'a déclaré assumer la responsabilité juridique de cet événement » et des messages circulant sur les réseaux sociaux « appellent explicitement à des actes violents et à des actions de destruction », a encore souligné la préfecture du Tarn, dans un communiqué. Fin février, le tribunal administratif de Toulouse a ordonné une interruption des travaux de l'autoroute , estimant qu'il n'y avait pas de raison impérative d'intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les dégâts causés à l'environnement. Cette décision, saluée comme une victoire par les opposants, a entraîné plusieurs recours des pro-autoroute : d'un côté devant la justice administrative, de l'autre, par le biais d'une proposition de loi visant à valider rétroactivement les autorisations environnementales du chantier. Celle-ci devrait faire l'objet d'une adoption dans les prochains jours, après un ultime vote dans les deux chambres du parlement. « À notre connaissance, c'est la première fois que des élus essaient de contourner une décision de justice (en passant par la voie parlementaire) c'est quand même un tournant autoritaire sans précédent », a affirmé à l'AFP Martin, un membre des organisateurs souhaitant rester anonyme. Parallèlement, la cour administrative d'appel de Toulouse a autorisé fin mai une reprise du chantier . Cette bataille juridico-politique entre pro et anti se traduit par de fortes tensions locales. Ces derniers jours, des enquêtes ont ainsi été ouvertes par le parquet de Castres après que des propriétés d'opposants à l'A69 ont été ciblées par des tags, des pancartes nominatives ou des actes de malveillance. La Turboteuf est la quatrième mobilisation d'ampleur, après celles d'avril et octobre 2023 puis juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l'ordre. « Le dispositif qui sera mis en place ce week-end sera important » en moyens humains et techniques, a encore déclaré le préfet. Des mesures spécifiques ont été prises, prohibant par exemple le transport de carburant ou d'autres matériaux combustibles, susceptibles d'être utilisés par les manifestants.

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