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Le promoteur Turki Alalshikh veut Mbilli-Martinez le 13 septembre à Las Vegas
Selon toute évidence, Christian Mbilli défendra son titre WBC des super-moyens par intérim face au Guatémaltèque Lester Martinez, le 13 septembre à Las Vegas. Dans le combat vedette, le Mexicain Saul « Canelo » Alvarez, incontesté champion du monde de la catégorie, affrontera l'Américain Terence Crawford.
Selon toute évidence, Christian Mbilli défendra son titre WBC des super-moyens (-76,203 kg) par intérim face au Guatémaltèque Lester Martinez, le 13 septembre à l'Allegiant Stadium de Las Vegas (États-Unis). Dans le combat vedette, le Mexicain Saul « Canelo » Alvarez, incontesté champion du monde de la catégorie, mettra en jeu ses titres WBA-WBC-WBO-IBF contre l'Américain Terence Crawford.
Organisateur de la réunion avec l'Américain Dana White (président de l'UFC en MMA), le Saoudien Turki Alalshikh, plus important promoteur de boxe, a annoncé au mensuel américain The Ring (propriété de Riyadh Season, la société d'organisation saoudienne) les deux combats qu'il voulait présenter au même programme : Mbilli-Martinez et un duel de poids lourds américains, Jarrell Miller (36 ans, 26 victoires, 2 nuls, 1 défaite) contre Jared Anderson (25 ans, 18 v., 1 d.).
« Nous sommes en négociations, nous confirme Mbilli, actuellement en vacances en France. La date du combat n'est pas trop proche. Un camp d'entraînement, c'est sept à huit semaines. »
Combat avancé ?
À l'issue de sa victoire en 2'28'' sur le Polonais Maciej Sulecki, le 27 juin à Québec, le Canadien Camille Estephan, promoteur du Français, avait pourtant annoncé qu'il ne remonterait pas sur un ring avant octobre ou novembre : « Son combat a été expéditif, avait-il expliqué, mais Christian était en camp d'entraînement depuis janvier à cause de deux autres combats qui n'ont pas eu lieu. Aussi a-t-il besoin de se reposer. »
Mais Alalshikh, déçu par plusieurs de ses récents galas où les combats n'ont pas été spectaculaires, tient à présenter des boxeurs très offensifs. À la mi-juin, il révélait le nom de neuf hommes, dont Mbilli, qu'il voulait mettre au programme d'Alvarez-Crawford. Au lendemain de la victoire du Français sur Sulecki, Alalshikh informait qu'il espérait organiser Mbilli contre Martinez lors de sa réunion de novembre prochain à Riyad (Arabie Saoudite). Mais, finalement, il veut ce combat pour septembre.
Si, comme c'est probable, le promoteur saoudien trouve un accord avec Camille Estephan, Mbilli (30 ans, 1,74 m, 29 victoires, dont 24 avant la limite, 0 défaite) va devoir interrompre ses vacances pour reprendre l'entraînement. En plus d'être assuré de toucher une bourse très confortable, le Français aura l'occasion de briller devant les médias du monde entier et des responsables des fédérations.
Et de les pousser à obliger Alvarez (ou Crawford s'il détrône le Mexicain) à l'affronter, alors que « Canelo », à ce stade de sa carrière, choisit des adversaires ne présentant pas trop de risques (depuis 2023, quand Crawford était champion du monde des welters, soit -66,678 kg, l'Américain n'a disputé qu'un combat, battant difficilement l'Ouzbek Israil Madrimov en super-welters, -69,853 kg). Pourtant, Mbilli est challenger numéro un d'Alvarez depuis trois ans !
De son côté, le Guatémaltèque Martinez (29 ans, 1,80 m, 19 v., dont 16 avant la lim., 0 d.), challenger numéro 3 WBA, 7 WBC et 15 WBO, a disputé six de ses huit derniers combats aux États-Unis. Il devait remonter sur un ring samedi dernier à Fresno (Californie), face à un Français, Pierre-Hubert Dibombé, mais, le lundi précédent, il a déclaré forfait, disant souffrir de migraines. Sachant qu'il était bien placé pour affronter Mbilli, il a vraisemblablement préféré ne prendre aucun risque. Un combat dur ou une blessure l'aurait empêché de reboxer dès septembre.