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Paléo: chanteur de Simple Minds, Jim Kerr n'a rien perdu de sa grâce
Paléo: chanteur de Simple Minds, Jim Kerr n'a rien perdu de sa grâce

24 Heures

time3 days ago

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Paléo: chanteur de Simple Minds, Jim Kerr n'a rien perdu de sa grâce

En vedette de Paléo – Simple Minds: «Quand je retrouve le bassiste de U2, on parle de jardinage» Il fut la voix de la new wave de stade et de la libération de Nelson Mandela. Chanteur de la formation écossaise, Jim Kerr n'a rien perdu de sa grâce. Interview avant Paléo. Francois Barras Jim Kerr, chanteur de Simple Minds. «Je refuse de passer mon temps à regarder les nouvelles. Hormis Nelson Mandela, je ne crois pas avoir jamais rencontré un bon politicien.» IMAGO/Independent Photo Agency Int. Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk Jim Kerr étire ses «o» comme le monstre du Loch Ness son cou. Dans sa musique, le chanteur de Simple Minds a toujours planqué son accent de Glasgow derrière le chrome glorieux d'une new wave pop qui illumina les années 80 – le mot tabou, il l'a trop entendu mais il y viendra de lui-même… Au téléphone, la voix du musicien ne cache rien de son extraction «de vent et de pluie», comme il le dit, cette terre d'Écosse d'où Simple Minds, de énième groupe postpunk, devint l'une des plus populaires formations de rock de stade. Mais à la différence des cousins irlandais de U2, le personnel a changé. Quarante ans après son heure de gloire, le groupe a retenu Kerr au chant et le guitariste Charlie Burchill comme cœur historique, qui continue de battre la mesure de tubes de la taille de «Don't You (Forget About Me)», 1 milliard d'écoutes sur Spotify. Mardi 22 juillet, le public de Paléo chantera son refrain. En attendant, avec une affabilité et une disponibilité rares dans le music business de 2025, Jim Kerr décroche depuis la route. Avec une telle carrière derrière soi, peut-on encore être surpris en concert? Ou est-ce du «business as usual»? Ce n'est jamais comme d'habitude. Sur scène, il nous faut être bons. Et avec un peu de chance, il nous faut être meilleurs. Nous sommes très conscients de ce que signifie venir à un concert. Non seulement les billets sont chers, mais les gens s'investissent beaucoup émotionnellement. Peut-être ont-ils grandi avec nous. Peut-être sommes-nous l'un de leurs groupes préférés. Ils viennent avec leurs amis. On ne peut pas faire comme d'habitude. Il faut oublier la soirée d'avant. Oublier les quarante années précédentes. Oublier la soirée d'après. Il faut s'y mettre comme si c'était la seule soirée au monde. Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos Simple Minds tourne encore mais sort aussi des disques à un rythme soutenu – le dernier en 2022, avec d'excellents morceaux. N'est-ce pas frustrant de devoir les faire exister dans l'ombre de vos propres tubes? C'est une réalité, mais c'est aussi ce que doit affronter Bruce Springsteen ou Paul McCartney. Imaginez le challenge de Paul McCartney lorsqu'il compose un nouveau morceau! (Rires) C'est une réalité, mais il est important pour nous d'ajouter un nouveau chapitre à l'histoire. Si deux ou trois nouvelles chansons peuvent cohabiter avec les anciennes, ça apporte un peu de fraîcheur. Voyez-vous, différents types de public viennent à nos concerts. Il y a les fans inconditionnels, probablement 20% du public. Et ceux qui viennent pour les grands morceaux. On essaie de cocher toutes les cases. Si c'est un souci, il est plutôt agréable. Sur cet album, «Human Traffic» invite le chanteur des Sparks, Russell Mael. Avez-vous trouvé beaucoup d'amis musiciens au cours de votre carrière? Assez peu, sans doute parce que nous vivons entre l'Écosse et la Sicile plutôt que Londres ou Los Angeles. Je suis resté très proche du bassiste des Stranglers, Jean-Jacques Burnel, qui est une sorte de grand frère. Je suis aussi très ami avec un autre joueur de basse, Adam Clayton, de U2. On se voit deux ou trois fois par an. On parle probablement de jardinage pendant la moitié de la conversation. Il a un immense jardin et il adore le faire visiter, montrer comment il cajole ses plantes. C'est drôle, on grandit et on fait les mêmes choses que nos parents. En 2022 en concert à Lausanne, vous proposiez de verser une partie de votre cachet au public qui avait chanté à votre place les paroles de «Don't You (Forget About Me)». Avant de préciser: «Mais on ne le fera pas, parce que nous sommes Écossais!» En quoi l'Écosse est-elle encore une influence? (Rires) Je fais parfois ce gag quand le public chante très fort et très bien. L'Écosse? Ceux qui nous connaissent savent que nous sommes très Glasgow. Cette ville garde la mentalité particulière des anciennes grandes cités industrielles. Nous avons grandi parmi des ouvriers, des travailleurs manuels, des gens très terriens. Nos amis d'école sont toujours là. Je vis en Sicile mais je passe tous les mois d'août et de septembre en Écosse. La Méditerranée est trop chaude et trop fréquentée. Je retrouve mes amis et nous partons en randonnée dans les Highlands. Je me reconnecte immédiatement à la mentalité, à la langue, au pays. Nous sommes faits de roche et de pluie. Êtes-vous plus inspiré par les endroits calmes ou par la frénésie des grandes villes? Je continue d'être fasciné par les villes, mais de façon différente. Je me lève à 6 h 30 et je vais les visiter à pied, par exemple Buenos Aires, où nous étions il y a quelques jours, ou Vérone où j'étais hier. Je reste aussi très amoureux des cités américaines, Détroit ou San Francisco, des endroits de musique. J'aime les matins, quand les villes s'éveillent et s'animent. On développe un sens pour ça, comme pour apprécier le vin. Quand j'étais jeune, j'étais un vampire, je vivais les villes la nuit. «Sur scène, il nous faut être bons. Et avec un peu de chance, il nous faut être meilleurs.» IMAGO/Independent Photo Agency Int. Vous avez dû changer de rythme parce que la vie nocturne était trop dangereuse? Non, c'est venu progressivement. Le matin, on a le monde pour soi, on est optimiste, le cerveau est vif. Et puis, en Sicile, il faut être actif au réveil parce qu'il fait trop chaud ensuite. J'ai appris à travailler tôt. Je peux écrire une chanson rock à 8 heures du matin. Le privilège de l'âge. «Don't You (Forget About Me)» a largement dépassé le milliard d'écoutes sur Spotify. Avez-vous fêté ça? Je suis sincère: une chanson, c'est déjà génial quand UNE personne l'aime et vous le dit! (Rires) Vous avez fait un truc tout seul dans votre local de répétition et soudain vous savez que vous n'êtes pas le seul à l'aimer. C'est moins abstrait que 1 milliard d'écoutes. Cela dit, que cette chanson soit devenue la bande originale des années 80 et de la vie de tant de gens, c'est évidemment dingue. Et que de nouvelles générations l'écoutent et l'aiment, c'est encore plus gratifiant. Vous aviez une idée de son potentiel d'hymne quand vous l'avez enregistrée? Notre producteur Keith Forsey l'avait composée, il avait dû nous convaincre de l'essayer. La veille, on n'était même pas sûrs de la garder. Mais quand on a commencé à s'y intéresser, c'était comme devoir capturer la foudre dans une bouteille. On ne savait pas du tout si on y était parvenus. On savait seulement que Simple Minds était en position de force pour faire un grand tube: le groupe avait un succès qui lui ouvrait les portes de la ligue majeure. Quoi qu'on ait sorti, tant que c'était plutôt bon, on aurait franchi la porte. On ne savait pas qu'on allait la pulvériser. Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos Vous avez fait connaître l'apartheid et la lutte de Nelson Mandela à toute une génération, notamment avec votre chanson «Mandela Day» composée en 1988 pour le concert hommage à l'activiste alors emprisonné. C'est une fierté? C'était la chose à faire à l'époque. Nous étions influencés par des gens comme Peter Gabriel, Bruce Springsteen, Bob Dylan, Patti Smith, des artistes qui ont réussi à écrire sur des sujets personnels aussi bien que sur leur époque. Mais surtout, nous détestions Margaret Thatcher et son gouvernement. On la détestait tellement! Son absence d'empathie, sa cruauté. Tout ce qui pouvait s'opposer à sa politique nous faisait vibrer. Et l'un des axes de sa politique à l'époque, c'était le soutien à l'apartheid. C'était ça le truc. Mais j'oublie de répondre à votre question. Oui, j'en suis fier, mais en tant qu'Écossais. Savez-vous que lorsque Mandela était encore prisonnier, Glasgow fut la première ville à lui donner sa citoyenneté alors qu'il était traité en terroriste partout ailleurs? Voilà le contexte dans lequel nous avons grandi: pour certains, le monde s'arrête au bout de leur rue. Pour d'autres, il commence au bout de leur rue, et les actions de votre gouvernement peuvent affecter d'autres gouvernements. Après sa libération, l'un des premiers endroits où s'est rendu Nelson Mandela fut Glasgow. Êtes-vous étonné par le manque apparent d'engagement politique des musiciens anglo-saxons aujourd'hui? On a l'impression que la fronde était solide contre Bush Jr. et contre la première élection de Trump. Aujourd'hui, la résignation semble régner… Écoutez… en ce qui me concerne, j'ai 66 ans, il ne me reste pas beaucoup de temps, je suis égoïste. Je refuse de passer ma journée à regarder les nouvelles. Hormis Nelson Mandela, je ne crois pas avoir jamais rencontré un bon politicien. Je veux dire… je suis devenu cynique à propos de tout ça. La vie est trop courte. Aux jeunes de monter au front. C'est leur monde, pas le mien. Cet article vous a plu? Découvrez davantage de contenus dans l'édition actuelle de l'e-paper «Le Matin Dimanche» et dans nos archives. Chaque dimanche matin, retrouvez également votre journal en caissettes près de chez vous. Vous pouvez aussi vous inscrire à notre newsletter. François Barras est journaliste à la rubrique culturelle. Depuis mars 2000, il raconte notamment les musiques actuelles, passées et pourquoi pas futures. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

DJ Snake, premier artiste français à investir La Sphère de Las Vegas
DJ Snake, premier artiste français à investir La Sphère de Las Vegas

Le Figaro

time6 days ago

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DJ Snake, premier artiste français à investir La Sphère de Las Vegas

Le compositeur se produira le 19 septembre aux États-Unis dans l'une des salles les plus spectaculaires du monde à l'occasion du festival Tomorrowland x Insomniac. DJ Snake s'exporte à l'international. Le 19 septembre prochain, l'artiste franco-algérien aux 43 millions d'auditeurs mensuels et aux 14 milliards de streams investira l'une des scènes les plus spectaculaires du monde : La Sphère de Las Vegas. Ouverte depuis septembre 2023 dans l'Avenue Sands, la salle de plus de 18 000 places impressionne par son architecture sphérique culminant à 112 mètres de hauteur et son écran LED géant dont la surface mesure l'équivalent de sept terrains de football. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Cette date de concert est programmée dans le cadre du festival Tomorrowland x Insomniac, un rassemblement unique pour les amateurs de musique électronique. DJ Snake s'y produira une vingtaine de jours après le passage des artistes Chase & Status, Kaskade et Eli Brown. Il sera d'ailleurs le premier artiste français à fouler la scène de La Sphère, deux ans après le concert d'inauguration du groupe irlandais U2. D'autres noms devraient bientôt être annoncés pour des dates en septembre et en octobre. Publicité Salle polluante La Sphère de Las Vegas, dont la construction lancée en 2019 a coûté pas moins de 2,3 milliards de dollars, ne fait pas l'unanimité outre-Atlantique. L'arène, financée par le promoteur et exploitant du Madison Square Garden de New York, fait l'objet de vives critiques en raison de son empreinte environnementale. D'après une note rédigée par le cabinet S&P Global en 2019, les systèmes de la salle utiliseraient « environ 95 779 MWh par an », soit la consommation annuelle d'une ville comme Valenciennes (Nord). Les propriétaires se défendent en affirmant que l'énergie solaire en fournit 70 % . Tournée mondiale Pour DJ Snake, il s'agira de la dernière prestation de sa tournée estivale. Le compositeur de 39 ans se produit actuellement un peu partout à travers le monde, notamment en Corée du Sud, au Canada, en Allemagne, en Espagne, en Grèce, ou encore au Japon et en République dominicaine. En France, le DJ est monté sur la scène des Déferlantes, du festival Beauregard, des Eurockéennes, de Garorock, du Mainsquare, à Nîmes, du Musillac, ou encore du festival Amnesia. Une autre date française est prévue au Cabaret Vert le 14 août. À lire aussi La folle nuit de DJ Snake, du Stade de France à Bercy, marque l'histoire de l'électro L'artiste a également annoncé lors de son concert au Stade de France en mai dernier la sortie de son prochain album le 5 septembre. Plusieurs collaborations pouvant figurer sur le disque ont déjà été partagées. Une première avec Bipolar Sunshine, intitulée Paradise, et une seconde ce mois-ci avec J Balvin, intitulée Noventa. Deux prétendants au titre du tube de l'été. DJ Snake et J Balvin - Noventa (2025)

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