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Football : pourquoi l'Union s'oppose elle aussi à la réforme du championnat
Football : pourquoi l'Union s'oppose elle aussi à la réforme du championnat

Le Soir

time11-07-2025

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Football : pourquoi l'Union s'oppose elle aussi à la réforme du championnat

C'était annoncé dans nos éditions depuis le vote du Conseil supérieur de la Fédération, le 16 juin dernier : l'Union est finalement elle aussi passée à l'action. Tard ce mardi soir, elle a annoncé qu'elle saisissait l'Autorité belge de la concurrence (ABC) afin de contester le nouveau format de la compétition adopté par l'assemblée générale de la Pro League le 27 février dernier et ratifié par le Conseil supérieur de l'Union belge voici trois semaines. Un nouveau format qui, pour rappel, devrait entrer en vigueur lors de la saison 2026-27, la campagne 2025-26 qui se profile à l'horizon faisant office d'année de transition. A terme, la Jupiler Pro League retrouvera un format linéaire à 18 équipes sans playoffs tandis que la Challenger Pro League comptera entre 14 et 16 équipes avec quatre places fixes (et donc sans relégation ni promotion possible) pour des équipes U23 de quatre clubs de Jupiler Pro League (Anderlecht, Bruges, Gand, Genk). Et c'est bien ce dernier point qui cristallise les tensions.

L'Union, opposée à la nouvelle formule de championnat, saisit l'Autorité de la concurrence
L'Union, opposée à la nouvelle formule de championnat, saisit l'Autorité de la concurrence

Le Soir

time09-07-2025

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L'Union, opposée à la nouvelle formule de championnat, saisit l'Autorité de la concurrence

L'Union Saint-Gilloise a annoncé, mardi, saisir l'Autorité belge de la concurrence (ABC) afin de contester le nouveau format de la compétition adopté par l'Assemblée générale de la Pro League le 27 février dernier et ratifié le 16 juin par le Conseil Supérieur de l'Union belge de football. Il doit entrer en vigueur à partir de la saison 2025-2026. La Jupiler Pro League retrouvera un format à 18 équipes sans playoffs tandis que la Challenger Pro League comptera entre 14 et 16 équipes avec quatre places assurées pour des équipes U23. La saison 2025-2026 sera une année de transition. La Jupiler Pro League se disputera selon le format actuel mais avec des Relegation Playoffs adaptés. Les équipes classées de la 13e à la 15e place seront maintenues et le 16e jouera un barrage contre le vainqueur des playoffs de la Challenger Pro League. Le club champion de Belgique évoque trois raisons pour justifier sa décision de recourir à l'Autorité belge de la concurrence. La première est la modification des règles en cours de saison. La Pro League a décidé, en pleine saison, d'adapter les modalités de relégation (et notamment de ne pas reléguer Jong Genk) alors que les clubs potentiellement concernés étaient déjà connus. La deuxième est l'encrage des équipes U23 en Challenger Pro League qui va, selon l'Union à l'encontre des principes fondamentaux du sport et de l'équité entre tous les clubs. La troisième est que les cinq décisions à prendre ont été regroupées dans un seul et même paquet, proposé en bloc par un nombre restreint de clubs (membres du Conseil d'administration de la Pro League), sans possibilité de choix individuel. « L'Union Saint-Gilloise ne peut en aucun cas accepter cette méthode et a donc décidé de signaler la situation à l'Autorité belge de la Concurrence ». Le 1er juillet les clubs de Challenger Pro League des Francs Borains, Seraing et Lokeren, avaient déposé un recours devant l'Autorité belge de la concurrence (ABC), sur cette même réforme. Ils dénoncent le statut « protégé » des équipes espoirs qui ne peuvent pas monter, ni descendre. Ce qui fausse la compétition, en raison de l'absence d'enjeu sportif pour ces formations. L'ABC est déjà intervenue en 2020 dans le monde du football autour de la relégation de Waasland-Beveren, au bout d'une saison arrêtée par le Covid-19. L'organisme avait donné raison à la Pro League, avant que la Cour belge d'arbitrage pour le sport (CBAS) annule la relégation du club waeslandien.

Vincent Mannaert veut recoller les morceaux du football belge
Vincent Mannaert veut recoller les morceaux du football belge

Le Soir

time05-07-2025

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Vincent Mannaert veut recoller les morceaux du football belge

On savait Vincent Mannaert, CEO Sports de l'Union belge, pleinement concentré sur sa mission de reconstruction de l'équipe nationale à la suite du limogeage de Domenico Tedesco et de son remplacement par Rudi Garcia. Mais parallèlement à l'urgence de sa mission, l'ancienne tête pensante du FC Bruges a aussi travaillé sur la finalisation du masterplan pour l'avenir du football belge dont il avait esquissé très furtivement les contours lors de son entrée en fonction le 2 décembre 2024. Cette fois, plus de plans sur la comète mais bel et bien du concret, puisque le conseil d'administration de la Fédération, en prélude à l'AG de clôture de la saison 2024-25 ce vendredi soir, a voté le document soumis par Mannaert. Pour la première fois, on peut parler d'unité autour d'un projet où la coupole fédérale, Voetbal Vlaanderen, l'ACFF et la Pro League œuvreront de concert dans la mise en place de ce plan stratégique dont son auteur entrevoit les premiers effets à l'horizon 2030. Le football belge, à l'image du pays, souffre d'un morcellement institutionnel. Chaque faction, à son échelle, avance trop souvent chacune de son ­côté. « Un luxe que la Belgique, petit pays à la densité footballistique élevée, ne peut plus se permettre », explique Vincent Mannaert. « C'est d'ailleurs le point de départ de mon plan pour les cinq ans à venir. » Un « sac à dos virtuel » pour chaque joueur et joueuse Première pierre : Tubize doit devenir bien plus qu'un centre d'entraînement. Mannaert veut y créer un véritable pôle de savoir et d'innovation, mêlant sciences du sport, recherche médicale et intelligence artificielle. « L'objectif est double : aider les clubs à se professionnaliser tout en générant des revenus nouveaux via la location ou des partenariats », dit-il. Deuxième priorité : doter chaque joueuse et chaque joueur, dès les plus jeunes catégories, d'un profil numérique personnel. « Ce que j'appelle un 'sac à dos virtuel' contiendra des données administratives et médicales, permettant un suivi tout au long de la carrière, avec à terme l'ambition d'y intégrer des éléments techniques ou tactiques. » Troisième ambition : harmoniser les règles et la vision du jeu sur l'ensemble du territoire. « Trop de disparités subsistent entre les Régions et les niveaux de compétition de jeunes. » Mannaert veut mettre fin à cette confusion en imposant une ligne directrice unique à tout le football belge. Les infrastructures, le point noir du foot belge Vient ensuite la volonté d'instaurer une pyramide de formation claire et structurée. « Aujourd'hui, les passerelles entre clubs élite et structures régionales sont trop aléatoires. Un modèle formalisé permettrait aux compétences du haut niveau de mieux irriguer la base. » Enfin, Mannaert cible un vieux mal belge : le chaos des infrastructures. « Je suis bien placé avec l'enlisement du dossier du futur stade de Bruges pour mesurer combien il est difficile de faire sortir de terre une enceinte digne de ce nom en Belgique », déplore-t-il. « A l'échelle professionnelle ou amateur, peu importe, je propose la création d'un fonds centralisé pour les équipements sportifs, avec des procédures de permis simplifiées. En échange, le monde du football devra parler d'une seule voix face aux pouvoirs publics. »

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