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Le Figaro
16-07-2025
- Sport
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Mercato : au club depuis 2007, Lucas Vazquez quitte le Real Madrid
L'international espagnol recevra un hommage ce jeudi lors d'une cérémonie d'adieu à Valdebebas, le centre d'entraînement du club madrilène. Le Real Madrid a officialisé mercredi le départ de Lucas Vázquez, qui a disputé son dernier match contre le Paris SG en demi-finale de la Coupe du Monde des clubs, après dix saisons passées avec les Merengue. L'international espagnol, dont l'identité du futur club n'a pas été mentionnée, a disputé 402 matches sous le maillot blanc et compilé 23 titres (5 Ligues des champions, 5 Coupes du monde des clubs, 4 Supercoupes d'Europe, 4 Championnats d'Espagne, 1 Coupe du Roi et 4 Supercoupes d'Espagne). Il recevra un hommage jeudi lors d'une cérémonie d'adieu à Valdebebas, le centre d'entraînement du club. Publicité «L'un des joueurs les plus aimés de nos supporters» «Lucas Vázquez incarne de manière exemplaire les valeurs du Real Madrid, ce qui en a fait l'un des joueurs les plus aimés de nos supporters», a déclaré le président du club, Florentino Pérez. Le milieu de terrain, reconverti en latéral, avait rejoint le Real Madrid en 2007, à l'âge de 16 ans. Il a gravi les échelons du club, évoluant des équipes de jeunes jusqu'à l'équipe réserve. Prêté une saison à l'Espanyol Barcelone en 2014, le Galicien a fait ses débuts avec l'équipe première en septembre 2015. «Après plus de 400 matches, il est temps pour moi de dire au revoir au club de ma vie. Mais je pars serein, avec la certitude d'avoir tout donné. J'ai toujours eu conscience de la responsabilité et du privilège que représente le fait de défendre ce blason», a déclaré le joueur, dans une vidéo d'adieu diffusée sur ses réseaux sociaux.


Le Figaro
09-07-2025
- Sport
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PSG-Real : qu'a changé Xabi Alonso depuis son arrivée à Madrid ?
DÉCRYPTAGE - Un mois après son arrivée sur le banc, Xabi Alonso a déjà imposé sa patte sur le jeu du Real Madrid, qui défie le PSG en demi-finale de Coupe du monde des clubs mercredi. Xabi Alonso avait de sacrés chaussons à enfiler en traversant les grilles de Valdebebas, le centre d'entraînement du Real Madrid. Son prédécesseur, Carlo Ancelotti, y a tout gagné, solidifiant la réputation de plus grand club de football au monde. Il bouclait néanmoins une saison bien en deçà des standards madrilènes. Alonso, au contraire, sortait de trois années réussies au Bayer Leverkusen, dont un exercice 2023-24 couronné par un titre de champion d'Allemagne sans perdre un match en Bundesliga. Il y a un mois pile, l'ancien milieu espagnol (43 ans), qui a porté le maillot merengue (2009-14), dirigeait son premier entraînement. La Coupe du monde des clubs se présentait comme une occasion d'observer les prémices du Real à la sauce Alonso. C'est bien le cas. Le Basque a insisté sur la notion d'intensité pour bâtir l'identité de jeu de «son» Real. Il s'est appliqué à restructurer un pressing défaillant sous Ancelotti. Publicité «Il n'a pas voulu tout chambouler» Arrivé avec son fidèle adjoint Sebastian Parrilla, qui le suit depuis sa reconversion sur les bancs au sein de l'équipe réserve de la Real Sociedad, Alonso n'a pas clamé pour autant une révolution de palais. «Il a fait preuve d'une grande flexibilité. Il voulait réussir à construire son équipe rapidement, sans pour autant brusquer les choses», a constaté l'entraîneur espagnol Roberto Martinez pour le site de la Fifa. Xabi Alonso s'adressant au milieu défensif français Aurélien Tchouameni. Hannah McKay / REUTERS «Il n'a pas voulu tout chambouler dès son arrivée, a souligné l'actuel sélectionneur du Portugal. Je pense qu'il cherche à connaître ses joueurs petit à petit. Il a attendu le troisième match pour mettre en place un 3-4-3, son dispositif de prédilection.» En effet, le Real a évolué avec une défense à trois contre Salzbourg, lors de la troisième et dernière journée de la phase de groupes à la Coupe du monde des clubs, le 27 juin. La recrue Dean Huijsen, Aurélien Tchouameni et Antonio Rüdiger formaient cette base défensive, avec Fran Garcia et Trent Alexander-Arnold dans les couloirs. À Leverkusen, Jeremie Frimong et Alejandro Grimaldo crevaient l'écran dans ce rôle de piston. «J'aime et j'ai toujours eu l'idée de pouvoir être flexible avec le système et de jouer à trois derrière de temps en temps, quand c'est nécessaire», expliquait Alonso après un premier examen réussi (victoire 3-0). Ce n'est que la mise en route. Xabi Alonso, entraîneur du Real Madrid Contre Dortmund en quarts de finale (victoire 3-2), Alonso était revenu à une défense à quatre, remontant Tchouameni d'un cran. Dans les faits, cela ressemblait à un 4-3-1-2, avec donc une sorte de N.10 derrière deux attaquants. À Leverkusen, c'était Florian Wirtz. Au Real, Jude Bellingham semble destiné à enfiler ce costume. Même si Arda Güler, prometteur milieu offensif turc de 20 ans, blessé puis cantonné au banc la saison dernière, a montré de belles inspirations balle au pied et semble avoir la confiance d'Alonso. «On a amélioré certaines choses petit à petit mais ce n'est que la mise en route. Il faut être prudent parce que le chemin est encore long», tempérait l'entraîneur madrilène après la phase de groupes. Et d'ajouter : «La Coupe du monde des clubs te donne des indications mais il n'y aura pas de décision définitive par rapport au début de la prochaine saison.» Publicité Et pour cause : Kylian Mbappé a peu joué depuis le début de la compétition après avoir été hospitalisé pour une gastro-entérite aiguë. Le capitaine de l'équipe de France devra trouver sa place dans cette nouvelle version du Real, où un manque d'engagement dans l'effort défensif ne sera pas pardonné en interne. Pas plus que par le Paris Saint-Germain, champion d'Europe en titre, encore impressionnant aux États-Unis et premier test grandeur nature pour le Real d'Alonso.