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« Tradition cruelle » ou « dédain pour le monde rural » : c'est quoi la « course à l'oie » qui fait polémique ?
La « course à l'oie » fait polémique. La Fondation Brigitte Bardot a alerté en début de semaine sur ses réseaux sociaux sur cette « tradition cruelle », après avoir reçu plusieurs messages de jeunes adultes de Vanosc (Ardèche).
🪿 Le jeu de « la course à l'oie » doit disparaître !
Alertée notamment par plusieurs jeunes adultes de Vanosc (Ardèche), dont une conscrite refusant de participer, la Fondation Brigitte Bardot dénonce la tenue du ''jeu du cou de l'oie'' ou dit aussi ''course à l'oie'', organisé… — Fondation Brigitte Bardot (@FBB_Officiel) August 11, 2025
Le jeu de la « course à l'oie », aussi connu sous le nom de « cou de l'oie » est censé se tenir dans la commune ardéchoise ce vendredi, comme tous les 15 août.
« Les traditions qui infligent de la souffrance ou qui portent atteinte à l'intégrité d'un animal (même mort !), n'ont plus leur place dans notre société ! », s'indigne l'association de défense pour les animaux, qui a écrit au maire du village, « pour demander la fin de cette pratique indigne ». Dominique Mazingarbe, l'élu local leur a répondu que « cette pratique a un rôle sociologique important, elle a un rôle fédérateur ».
À dos de chevaux puis à bord d'une vieille voiture
La « course à l'oie » est un jeu très ancien, qui consistait à arracher la tête d'une oie, pendue par les pattes, tout en étant juché sur le dos d'un cheval. Il y a plusieurs siècles, l'animal était vivant mais aujourd'hui le jeu a évolué et l'oie est préalablement abattue.
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ICI Drôme Ardèche rapporte que les jeunes de Vanosc ne sont plus à dos de chevaux, mais à bord d'une vieille voiture et par le toit ouvrant, cherchent à attraper l'oiseau pendu par le cou, et à lui arracher.
C'est d'ailleurs ce que fait remarquer le maire du village, interrogé par ICI. « Cette fête a déjà beaucoup évolué : l'animal était vivant avant, il y avait des chevaux… Je laisse à ces jeunes la capacité de faire évoluer leur fête, mais je refuse que quelqu'un d'étrange et d'étranger regarde cette fête sans en voir l'impact pour un village », explique-t-il.
