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Tapisseries, dessins, céramiques… La renaissance de la Maison-atelier Lurçat
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Après cinq ans de travaux, le lieu parisien se visite désormais en petits groupes. Il constitue une œuvre d'art moderne totale.
Cent ans après sa construction, et après cinq ans de travaux pour un coût de 2 millions d'euros, la Maison-atelier de Jean Lurçat rouvre ses portes. Tout en hauteur, meublée, elle permet une rencontre directe avec cet artiste du XXe siècle célèbre pour ses tapisseries - dont sa grande tenture Le Chant du monde -, mais à qui on doit aussi des dessins, des peintures et des céramiques.
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Il faut se rendre Villa Seurat, dans le 14e arrondissement de Paris, impasse où plusieurs maisons ont été construites par le frère de Jean, pour partir à la rencontre de ce lieu de mémoire. L'édifice blanc à angles droits, avec de grandes baies vitrées, et une terrasse, respire l'architecture moderniste des années 1920. Passé le portail en ferronnerie noire, se déploient sur trois étages des petites pièces meublées de manière efficace, portant le style de l'artiste. Simplicité des volumes, meuble « en juste réponse à sa destination », selon l'expression de Lurçat, la maison se veut une œuvre d'art totale