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« Les 200 millions, on n'en entend plus parler » : quel avenir pour la plate-forme chimique de Villers-Saint-Paul ?
« Les 200 millions, on n'en entend plus parler » : quel avenir pour la plate-forme chimique de Villers-Saint-Paul ? Série Épisode 2 Avec le départ de Chemours, l'inquiétude se porte sur la pérennité de la plate-forme chimique de Villers-Saint-Paul (Oise) : qu'en sera-t-il des deux derniers chimistes, Dow et Arkema, dans un contexte miné pour toute l'industrie. Par Florent Heib Le 7 août 2025 à 07h12, modifié le 7 août 2025 à 07h12
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7 days ago
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Fermeture de Chemours, la fin d'une ère entre regrets et soulagement : « La ville a vécu à l'ombre de la cheminée »
Fermeture de Chemours, la fin d'une ère entre regrets et soulagement : « La ville a vécu à l'ombre de la cheminée » Série Épisode 1 Le départ du chimiste américain de la plate-forme chimique de Villers-Saint-Paul (Oise), lancée en 1917, est accueilli diversement dans la commune. Si on s'inquiète pour l'économie locale et l'emploi, les habitants se montrent également rassurés de la fin d'épisode de pollution à répétition. Par Florent Heib Le 6 août 2025 à 07h12, modifié le 6 août 2025 à 07h12
Le Parisien
22-07-2025
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Attaque à la voiture-bélier d'une supérette dans l'Oise : « ça faisait comme des bombes »
La façade du supermarché est totalement noircie par les flammes. La voiture à l'intérieur entièrement calcinée. À des dizaines de mètres à la ronde, une odeur d'essence mélangée à du caoutchouc brûlé, se dégage du bâtiment. Très tôt ce mardi matin, vers 5 heures, un véhicule a foncé droit sur le Sitis Market de Villers-Saint-Paul , dans l' Oise , située allée de la G. « Il n'est pas possible de dire pour l'heure si le véhicule était déjà en feu au moment d'être projeté ou s'il a été incendié après », indique une source proche du dossier. Vide de tout occupant à cette heure matinale, le magasin de proximité a pris feu sans faire de blessé. Les auteurs, qui se sont enfuis avant l'arrivée des secours, étaient quant à eux toujours activement recherchés, ce mardi midi, par la police de Creil. Une enquête est ouverte pour destruction par moyen dangereux pour les personnes. Une fille d'une dizaine d'années du quartier explique avoir entendu ce qu'il s'est passé. « Ça faisait comme des bombes », décrit-elle. Selon elle, deux voitures étaient présentes : une garée et incendiée dans le magasin, l'autre utilisée pour prendre la fuite. Un de ses voisins, un adolescent, a même filmé la scène se déroulant en bas de chez lui. Ce matin, en découvrant le bâtiment en ruines, tout le quartier est sous le choc. « Je n'ai jamais vu ça, lance une femme de 75 ans. Ce n'est pas normal. » Certains, venus faire leurs courses ce matin, sont désabusés en découvrant la grille du magasin éventrée. « Oh, c'est fermé, s'écrie un passant. Je venais acheter des bonbons pour mes gosses… » Au désarroi se mêle également la colère des habitants. Kévin, au volant de sa voiture s'arrête pour observer les dégâts. « Les gens sont abrutis ! On n'a rien à Villers, et ils nous prennent tout ! La prochaine étape, c'est quoi ? La boulangerie ? », lance-t-il, hors de lui. Car au-delà de l'aspect matériel, c'est tout une partie de la commune qui se retrouve sans magasin . « Tous les jours on vient acheter du lait, du pain, tout, explique une octogénaire, émue. Le propriétaire est très gentil, il ne méritait pas ça. » Ce commerce était très « pratique » et sollicité pour faire de l'appoint, selon elle. Désormais, il faudra se rendre à l'autre bout de la ville pour se réapprovisionner dans de plus grands ensembles. Seuls moyens pour s'y rendre : en bus ou à pied. Mais marcher, même une quinzaine de minutes, peut être difficile pour certaines personnes, notamment âgées. Comme pour cette habitante de 73 ans. « Pour nous, c'est loin… »
