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18 hours ago
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Sam Laidlow, premier Français à remporter le plus prestigieux triathlon longue distance au monde à Roth
Le Français Sam Laidlow a frappé un grand coup ce dimanche en Allemagne en s'adjugeant le triathlon longue distance Datev Challenge Roth. Premier Français et plus jeune vainqueur de la finale des Championnats du monde Ironman en 2023 à Nice, Sam Laidlow s'est de nouveau illustré en remportant ce dimanche en Allemagne le triathlon longue distance Datev Challenge Roth 2025 en moins de 7h30'. Il était 13h59 quand Laidlow a franchi la ligne d'arrivée, devenant le premier Français à s'adjuger le plus prestigieux triathlon longue distance au monde. Le triathlète de 26 ans a signé en Bavière un chrono de 7h29'35'' après 3,8 km de nage, 180 km à vélo et 42 km à pied. La course de Sam LaidlowNage (3,8 km) : 46'34'' + transition : 1'25''Vélo (180 km) : 4h3'11'' + transition : 1'8''Course à pied (42 km) : 2h37 Une publication partagée par Challenge Roth | Home of Triathlon (@challengeroth) Laidlow devance les deux Allemands Jonas Schomburg (7h31'24'') et Jan Stratmann (7h37'59''). Au pied du podium se trouve un autre Français, Vincent Luis, à plus de neuf minutes (7h38'54'') pour sa première sur longue distance, 20 ans après avoir vu son père en lice sur ce triathlon mythique de Roth. La première femme est Laura Philipp. L'Allemande de 40 ans a terminé en 8h18'18'', devant l'Australienne Grace Thek (8h37'39) et la Suissesse Alanis Siffert (8h41'41).

L'Équipe
2 days ago
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Son café, son entraînement, ses envies de reconversion : Vincent Luis se raconte avant son premier format longue distance à Roth
En lice ce dimanche sur le premier triathlon longue distance de sa carrière à Roth (Allemagne), le double champion du monde de triathlon est revenu sur les changements qu'il a effectués dans son entraînement mais aussi sur l'ouverture de son café dans Paris et sur la suite qu'il aimerait donner à sa carrière professionnelle. Le rendez-vous avait été donné début juin, au 16 rue Ferdinand Flocon dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Le soleil tapait fort et beaucoup de mains s'affairaient pour que La Chance Café puisse avoir son nom bien en évidence sur la devanture. À quelques jours de l'ouverture officielle de son café pour lequel il s'est associé avec trois amis, Vincent Luis a reçu L'Équipe pour évoquer le crépuscule de sa carrière. Après avoir fait un peu de place en poussant certaines photos mythiques de sport qui n'attendaient qu'à être accrochées au mur, le double champion du monde de triathlon (2019 et 2020) a détaillé son nouveau quotidien de triathlète de longue distance tout en expliquant pourquoi il avait eu envie d'ouvrir un café, lui le fan de grains à moudre. Enfin, parce qu'à 36 ans, il est plus proche de la fin que du début, il a dessiné ce qui pourrait être son après, quand la trifonction sera au placard. Mais pour l'heure, c'est avec encore de l'appétit qu'il s'alignera ce dimanche sur le mythique Challenge Roth (Allemagne, 3 800 m de natation, 180 km de vélo et un marathon) pour sa première sur cette distance. L'apprentissage du longue distance « Les deux premières courses étaient très spécifiques (il court sur le circuit T100, format 2km de natation, 80 km de vélo, 18 km à pied). À Singapour, il faisait très chaud (14e, 6 avril) et à San Francisco (11e, 31 mai) il y avait beaucoup de courant et donc on était tous ensemble à la fin de la natation. Et derrière, j'ai perdu 10'sur le vélo. J'ai encore du mal sur le vélo de chrono (il n'y a pas le droit au drafting sur ces formats), j'ai du mal à y exprimer les watts. Une puissance que je peux tenir pendant 6 heures sur un vélo de route, je ne peux pas la faire pendant 2 heures sur un vélo de chrono. Il y a eu pas mal d'interrogations. On modifie des choses sur la position. Ça devrait m'aider à me rapprocher de la puissance que je déploie sur un vélo de route. Mais sinon j'ai la forme. Je pense que j'ai retrouvé mon niveau à pied d'avant. J'aimerais juste pouvoir l'exploiter. On ne veut pas s'alarmer. La finale c'est le 12 décembre, on a le temps (le titre de champion du monde se joue sur les 4 meilleurs résultats de la saison auxquels on ajoute les points de la finale). » Entraînement : plus de vélo moins de natation « J'ai toujours voulu faire du long. Le samedi, quand je vois que j'ai 2h30' à courir, je suis trop content. Je fais 30 heures par semaine d'entraînement ce qui est quasiment similaire à avant, quand je préparais le court (format olympique : 1,5 km de natation, 40 km de vélo et 10 km à pied). Mais je nage plus que quatre fois par semaine contre six avant. En course à pied, c'est toujours autour des 90-100 bornes par semaine mais je ne fais plus du tout la même chose dedans. « Quand tu fais des séances dures, tu stresses avant et tout ça. Alors que là, les allures sont plus faciles donc ça passe beaucoup mieux » Vincent Luis Pour détailler, je fais 20-22 km le mardi, 1h les mercredis et jeudis, 15 km le samedi mais c'est à la suite d'un enchaînement vélo où je fais 6h de suite. Et le dimanche, je fais 45 km en deux fois. Je ne cours pas les lundis et vendredis. En natation, je nage donc entre 15 et 20 km par semaine (contre 25 à 30 km avant) et je fais 500 km de vélo par semaine (avant 250-300). J'ai beaucoup moins de pression à l'entraînement (toujours coaché par Joël Filliol). Quand tu fais des séances dures, tu stresses avant et tout ça. Alors que là, les allures sont plus faciles donc ça passe beaucoup mieux. Quand je me lève le matin je suis moins fatigué physiquement et mentalement. Tu n'as plus trop ces douleurs musculaires liées à la haute intensité. » Son propre café à Paris « Je suis un gamin de Vesoul (Haute-Saône). Jamais je ne me suis dit que j'aurais un jour un café à Paris. Ce n'est pas pour gagner de l'argent. Je veux que les gens viennent, qu'ils s'y sentent bien. J'aime bien le café pour le côté social, que les gens d'univers différents se rencontrent. Je voulais en ouvrir un depuis longtemps. Je ne voulais pas le faire à Gérone (Espagne, là où il vit) car il y en a trop. On voulait un truc sympa pour accueillir aussi des events, des soirées pour des marques... Ce n'est pas le café Vincent Luis avec les trifonctions au mur. Il y a un espace pour manger, pour bosser, un corner take-away avec une fenêtre guillotine. Je délègue vraiment beaucoup de choses. Moi, je suis sur la partie café. On fait vraiment du bon café. On a du filtre, de l'expresso, du café flate white, on fait vraiment tout. Là, on essaie des grains. On donne nos envies au champion du monde de torréfaction Mikaël Portannier et il tente des choses. L'objectif c'est d'avoir notre propre café maison. » Reconversion : Assister les athlètes de haut niveau « Il y a plusieurs options. J'ai eu pas mal de propositions de fédérations, notamment du Qatar, pour développer le triathlon chez eux. Mais j'aimerais vraiment bosser pour les athlètes français. Ça me ferait chier d'avoir passé 20 ans dans une fédération et aller développer des trucs ailleurs. Il y a un rôle que je trouve intéressant. J'avais vu ça chez les Anglais. En gros, être un "superboy" pour l'équipe. C'est ce qui nous manque. C'est sur la fiche de poste de personne et donc personne ne le fait. Ça fait chier tout le monde d'aller laver les affaires des athlètes ou d'acheter des bouteilles d'eau, faire que des trucs utiles et pratiques. Mais sur une compèt', c'est ce que j'aurais aimé qu'on me fasse car ça m'aurait aidé à être encore plus focus, moins stressé. Tant que l'équipe gagne derrière et que 1 % de la perf c'est parce que j'ai porté un sac et laver une combi, ça me va. Si je dois bosser en fédé, ça serait plutôt dans un rôle comme ça. » Challenge Roth (ce dimanche) : Retour aux sources « C'est là où mon père a fait son premier longue distance il y a 20 ans. J'y étais. J'avais 15 ans, je commençais le triathlon. C'était l'année de ma première sélection en équipe de France juniors. J'avais acheté une valise vélo au village expo de Roth pour que j'aille ensuite faire les Championnats d'Europe juniors avec (2005). J'ai toujours dit que je ferais mon premier longue distance là-bas. Là, je sais que la distance je l'ai dans les pattes. Je ne voulais pas avoir de doute en arrivant (même s'il a dû ralentir la course à pied ces derniers jours à cause d'une tension au mollet). Il me reste encore 1 an et demi, deux ans à faire. Je ne vais pas en faire 50 (des longues distances) donc j'aimerais bien que ça marche. » À lire aussi Les notes de Nouvelle-Zélande - France Plus un Bleu au stade des étincelles Un tournoi totalement « crazy » Sabalenka n'est plus la même