Dernières actualités avec #Vingt-Sept


Le Figaro
15-07-2025
- Politics
- Le Figaro
«Nous devons maintenir la pression» : les petits pas de la diplomatie européenne face à Israël
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Les Vingt-Sept se targuent d'avoir poussé l'État hébreu à un accord sur l'aide humanitaire à Gaza. On a coutume de présenter une Europe impuissante, paralysée par ses divisions, sur la situation au Proche-Orient. Mais, en quelques semaines, une habile pression diplomatique aurait produit de premiers résultats pour desserrer l'étau d'Israël sur Gaza. En lançant une révision de l'accord d'association régissant les liens - notamment les 48 milliards d'échanges commerciaux - de l'État hébreu avec l'Union européenne, le service diplomatique de l'UE se targue de l'avoir poussé à accepter un accord sur l'aide humanitaire, annoncé le 10 juillet. À la manœuvre, l'Estonienne Kaja Kallas, chef de diplomatie européenne, évoquait mardi de « premiers signes positifs de l'application de notre accord » : davantage de points de passage, hausse du nombre de camions d'aide, remise en fonction de lignes d'électricité ou de l'accès à l'eau. « Bien sûr, la situation humanitaire à Gaza est toujours catastrophique, l'absence de cessez-le-feu rend plus difficile la distribution de l'aide et, tant que…


Le HuffPost France
15-07-2025
- Business
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Face à Donald Trump, l'Europe s'impatiente et durcit le ton sur les droits de douane
INTERNATIONAL - L'Europe est fatiguée par les doléances du président américain. L'Union européenne espère toujours obtenir un accord avec les États-Unis après les nouvelles menaces de Donald Trump de lui imposer le 1er août des droits de douane de 30 %. Mais sa patience s'amenuise et sa riposte pourrait atteindre les 72 milliards d'euros, a indiqué ce lundi 14 juillet le négociateur en chef de l'UE. « Nous négocions d'abord, mais nous nous préparons en même temps », a assuré le commissaire européen chargé du Commerce, Maros Sefcovic, devant la presse, à l'issue d'une réunion des ministres du Commerce de l'UE à Bruxelles. Il a souligné qu'il s'agissait d'une position commune des Vingt-Sept. Le commissaire européen, qui négocie avec Washington au nom des 27, a confirmé son intention de poursuivre les discussions jusqu'à la date butoir du 1er août décidée par Donald Trump, y compris dès lundi avec ses homologues américains. Une liste d'importations américaines à viser « Mais comme je l'ai déjà dit, il faut deux mains pour applaudir », et donc l'UE doit aussi préparer d'éventuelles représailles en cas d'échec des discussions, a-t-il relevé. La liste de 72 milliards d'euros de marchandises américaines que l'UE pourrait cibler n'épuise pas le champ de toutes les possibilités, a-t-il dit. L'UE a déjà préparé une liste distincte d'importations américaines d'une valeur de 21 milliards d'euros qu'elle est prête à viser en raison des droits de douane déjà imposés par le président américain sur l'acier et l'aluminium. Ces mesures sont actuellement suspendues. La décision de Donald Trump, annoncée dans une lettre rendue publique samedi, a jeté un froid alors que les négociations commerciales étaient toujours en cours entre Bruxelles et Washington, avant la date butoir du 1er août. Ursula von der Leyen encouragée à « changer de méthode » Et certains pays jugent que l'UE doit désormais passer à la vitesse supérieure et montrer sa force. « Évidemment, la situation depuis samedi doit nous amener à changer de méthode », a ainsi affirmé à Bruxelles le ministre français chargé du Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin. Et il ne faut avoir « aucun tabou », a-t-il martelé. « Nous voulons un accord, mais il y a un vieux dicton qui dit 'si tu veux la paix, tu dois te préparer à la guerre' », a déclaré de son côté le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Lokke Rasmussen, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l'UE. L'ex-commissaire européen Thierry Breton a appelé, de son côté, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à s'impliquer directement dans les négociations commerciales avec les Américains. « Il est temps de faire évoluer notre mode de négociation », il est « nécessaire et urgent » de conférer une dimension « plus politique » et moins technique à la délégation européenne, a estimé l'ex-commissaire européen au Marché intérieur dans une interview au journal Les Échos. Cette délégation doit désormais être menée, selon lui, « par la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen en personne, compte tenu des enjeux et des personnalités politiques européennes ». La présidente de la Commission européenne a choisi pour le moment de temporiser, sous pression notamment de pays, comme l'Allemagne, dont les ventes vers les États-Unis représentent la part la plus importante du total des exportations de l'UE. Elle a annoncé dimanche que l'Union n'allait pas riposter pour l'instant aux droits de douane américains sur l'acier et l'aluminium, dans l'espoir d'obtenir un accord qui s'avérerait moins douloureux. « Nous avons toujours été très clairs sur le fait que nous préférons une solution négociée. Cela reste le cas et nous utiliserons le temps dont nous disposons maintenant jusqu'au 1er août », a-t-elle déclaré. 100 milliards d'euros Les pays européens essayent de rester unis dans cette affaire, bien que leurs économies ne soient pas exposées de la même façon aux foudres douanières du président américain. Emmanuel Macron a exhorté samedi la Commission à « défendre résolument les intérêts européens » et à « accélérer la préparation de contre-mesures crédibles ». Le chancelier allemand Friedrich Merz s'est dit dimanche d'accord avec le président français, précisant avoir discuté avec lui, avec Ursula von der Leyen et avec Donald Trump ces derniers jours. Il assure vouloir s'impliquer « intensivement » pour tenter d'arriver à une solution. La Première ministre italienne Giorgia Meloni a, quant à elle mis, en garde dimanche contre la perspective d'une « guerre commerciale » au sein du monde occidental. « L'Europe dispose de la puissance économique et financière nécessaire pour affirmer sa position et parvenir à un accord équitable et de bon sens. L'Italie fera sa part. Comme toujours », a-t-elle dit dans un communiqué, tandis que son opposition l'accuse de manquer de fermeté face à Washington. Depuis son retour à la présidence des États-Unis en janvier, Donald Trump a imposé des droits de douane fluctuants et généralisés à ses alliés et ses concurrents, perturbant les marchés financiers et alimentant les craintes d'un ralentissement économique mondial.


Le Parisien
14-07-2025
- Business
- Le Parisien
Droits de douane : l'Union européenne veut discuter avec les États-Unis ce lundi
L'Union européenne veut discuter lundi avec les négociateurs américains des droits de douane de 30 % annoncés par Donald Trump ce week-end, a déclaré le commissaire européen pour le Commerce Maros Sefcovic. « J'ai l'intention de m'entretenir à nouveau avec mes homologues américains dans le courant de la journée », a-t-il déclaré avant une réunion des ministres du Commerce de l'UE à Bruxelles. Cette décision fait suite à l'annonce par Donald Trump samedi de l'entrée en vigueur le 1er août de droits de douane de 30 % sur tous ses produits. Les Vingt-Sept avaient riposté ce dimanche en prolongeant la suspension des contre-mesures aux droits de douane américains sur l'acier et l'aluminium. Initialement, elle devait expirer dans la nuit de lundi à mardi. >>> Plus d'informations à suivre