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Le Figaro
11-07-2025
- Sport
- Le Figaro
«La fatigue du Vendée Globe est toujours là», du ponton au vélo, Violette Dorange une navigatrice sur le Tour de France
La jeune skippeuse, qui avoue n'avoir toujours pas récupéré physiquement du Vendée Globe a fait un passage remarqué sur la Grande Boucle en Normandie. «J'ai un peu mal aux pieds. Cette sortie était une grande première pour moi.» Violette Dorange a pour une fois délaissé les pontons pour rejoindre la caravane du Tour de France le temps d'une étape. La jeune navigatrice, benjamine de la flotte du dernier Vendée Globe qu'elle a achevé à la 25e place a couvert le contre-la-montre remporté par Remco Evenepoel mercredi. Quelques coups de pédale pour la bonne cause au soutien de l'association Mécénat Chirurgie Cardiaque qui récolte des fonds pour permettre aux enfants malades d'être opérés. À découvrir Le classement du Tour de France 2024 Sur le vélo et dans une voiture suiveuse L'occasion pour la native de Rochefort de constater que sa cote de popularité, immense après le tour du monde, était restée intacte le long des routes même s'il était parfois difficile de la distinguer sous ses lunettes de soleil et son casque duquel sortait la couette blonde. «C'est incroyable. C'est la première fois de ma vie que je viens sur le Tour et j'espère pouvoir revenir l'année prochaine. Le public, l'organisation, la caravane, c'est assez fou et en plus j'ai roulé avec la légende Bernard Hinault», a commenté la navigatrice qui a profité de son passage en Normandie pour suivre le chrono dans une voiture suiveuse au cours de l'après-midi. «C'était assez impressionnant, j'ai appris plein de choses sur leur préparation, la nutrition, la gestion du vent et les sacrifices qu'ils doivent faire dans leur vie personnelle. Ils ne peuvent pas aller à la plage par exemple parce que cela dessèche leur peau et ils évitent de se baigner parce que l'eau, paraît-il, ramollit les muscles. Moi qui navigue tout le temps sur l'eau je ne le savais pas !» Ils évitent de se baigner parce que l'eau, paraît-il, ramollit les muscles. Moi qui navigue tout le temps sur l'eau je ne le savais pas ! » Violette Dorange Publicité Cinq mois quasiment jour pour jour après son arrivée aux Sables-d'Olonne, Violette Dorange avoue ne pas avoir entièrement récupéré physiquement de sa circumnavigation. «Ça a été très intense. Et encore aujourd'hui, je n'arrive pas à récupérer de toutes ses émotions et la fatigue est toujours là», détaille-t-elle. «J'ai eu très peu de temps de disponible avec ma famille et mes proches depuis l'arrivée parce que le rythme continue à fond. Il y a énormément de propositions qui sont aussi intéressantes. Ça m'a ouvert plein de portes mais j'ai dû dire non à beaucoup de sollicitations d'ailleurs. ça fait parfois mal au cœur parce que beaucoup d'écoles m'ont demandé de passer dans les classes et malheureusement je n'ai pas pu le faire à chaque fois.» Pas le temps de souffler, la jeune skippeuse a pris part il y a quelques jours sur son Imoca à la course des Caps, une épreuve en équipages autour des îles britannique. Une mise en bouche avant le gros morceau de la fin d'année, la Transat Café l'OR (ex-transat Jacques Vabre dont le départ sera donné le 26 octobre) qu'elle couvrira en tandem avec Samantha Davies sur le monocoque Initiatives Cœur avant, plus tard, de reprendre seul le flambeau. La Transat Café l'OR en ligne de mire «J'ai appris plein de choses sur ce nouveau bateau différent du précédent que j'avais sur le Vendée Globe. C'était un bateau à dérive avec un comportement assez classique. Avec ce bateau à foils, c'est différent : la vitesse est doublée, il y a beaucoup plus de chocs et ça bouge beaucoup plus dans le bateau. C'est impressionnant. J'apprends énormément auprès de Samantha. Il va falloir progresser vite car il y a ce gros événement qui arrive à la fin de l'année.» Un plat de résistance que la navigatrice abordera avec un nouveau statut et de nouveaux moyens puisque son bateau est plus récent et plus performant que le dernier sur le Vendée Globe. Mais la reine des réseaux sociaux assure que rien n'a changé dans sa tête : «J'ai toujours ce côté aventurière, ce côté guerrière aussi, quand on doit aller réparer quelque chose qui ne va pas sur le bateau. Je veux aussi continuer à profiter des paysages comme je l'ai fait sur le Vendée Globe même si désormais j'ai aussi envie de challenger les autres.... Tout ça je veux continuer à le partager avec le public à terre.»


L'Équipe
09-07-2025
- Sport
- L'Équipe
On a fait le contre-la-montre de la 5e étape du Tour de France 2025 pour la bonne cause
Une vingtaine de personnalités ont effectué à vélo le parcours du contre-la-montre de la 5e étape du Tour de France, à Caen mercredi matin, devant les coureurs pour l'association Mécénat Chirurgie Cardiaque. Nous avons partagé avec eux cette « Étape du coeur ». « C'est la première fois que je vais faire du vélo de route », se réjouit la navigatrice Violette Dorange, star du dernier Vendée Globe, qui avait toutefois choisi de s'épargner les pédales automatiques pour garder des chaussures de running. Elle était l'une des nombreuses personnalités du monde du sport à mouiller maillots et cuissards, mercredi avant les coureurs. Parmi eux : les anciens coureurs Bernard Hinault, Thomas Voeckler et Roger Legeay, la navigatrice Samantha Davis, la handballeuse Allison Pineau, le skieur Arthur Bauchet, l'athlète Dorian Louvet et le guide de haute montagne Mathis Dumas. Et des personnalités du monde du sport et d'ailleurs, comme le journaliste Nelson Monfort, ou Amandine Petit, miss France 2011. Chaque année depuis 2003, grâce aux fonds récoltés dans le cadre de cette « Étape du coeur », l'association Mécénat Chirurgie Cardiaque finance l'opération du coeur de plusieurs enfants atteints de malformations qui vivent dans des pays où ils ne peuvent être opérés, faute de moyens techniques et financiers. Une ambiance comparable à « un chenal du Vendée Globe » L'objectif n'était pas la performance, mais le partage, et les 33 kilomètres ont été avalés tranquillement autour de 30 km/h par le peloton de tête, bien loin des 54 km/h de moyenne de Remco Evenepoel, vainqueur de l'étape plus tard dans la journée. Mais la ferveur sur le bord de la route était comparable, avec des encouragements constants d'une foule déjà nombreuse, trois heures avant le départ du contre-la-montre. « On dirait un chenal du Vendée Globe », s'enthousiasme Violette Dorange, bluffée par la ferveur. « Le vélo et l'activité physique adaptée, on peut en faire en compétition, mais on peut en faire en prévention », disserte l'ancien coureur Yoann Offredo. « Il y a un lien de socialisation aussi. Quand tu es malade, ça fait vraiment du bien et je sais de quoi je parle (il est touché par une maladie qui lui fait perdre la vue). C'est hyper cool de cumuler le vélo, qui est un sport populaire, avec le milieu associatif ». En parallèle, de nombreux coureurs effectuaient leur reconnaissance du parcours, et doublaient par la gauche à vive allure. « Les coureurs viennent sur le parcours dès le matin, même si l'heure de départ de leur contre-la-montre n'est pas avant 14 h par exemple », explique Thomas Voeckler. « Le premier intérêt est de repérer le parcours, parce que c'est bien beau d'avoir les outils informatiques, mais venir rouler dessus, et repérer les trajectoires, c'est autre chose. Ça sert aussi de réveil musculaire. L'échauffement à proprement parler, ça sera sur home-trainer juste avant le départ. » Se faire doubler par le maillot jaune, cela n'arrive pas tous les jours.