Dernières actualités avec #VladimirMedinski


Le HuffPost France
24-07-2025
- Politics
- Le HuffPost France
Entre l'Ukraine et la Russie, la 3e session de négociations débouche sur un accord minime
INTERNATIONAL - Une petite heure, et c'est tout. Russes et Ukrainiens ont conclu mercredi 23 juillet au soir une troisième session de négociations directes à Istanbul en constatant l' « éloignement » de leurs positions pour mettre fin à la guerre déclenchée en 2022 et ne s'accordant au final que sur un nouvel échange de prisonniers. Après 60 minutes de discussion au palais de Çiragan, les négociateurs ont constaté que leurs « positions » respectives étaient « assez éloignées les unes des autres », a dit Vladimir Medinski, le chef de la délégation russe, lors d'une déclaration à la presse. Plus tôt, le Kremlin avait déjà douché les espoirs d'avancées pour mettre fin au conflit lancé en février 2022 par Moscou chez son voisin et qui a fait des dizaines de milliers de morts et de blessés. « Personne ne s'attend à un chemin facile. Bien entendu, ce sera une discussion très compliquée », avait ainsi indiqué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, répétant que les propositions des belligérants pour arrêter le conflit étaient « diamétralement opposées ». Pas de surprise, donc. Nouvel échange de prisonniers à venir Seule mesure concrète actée mercredi : les négociateurs se sont mis d'accord pour un nouvel échange de 1.200 prisonniers de chaque côté, selon Vladimir Medinski, comme cela a déjà été le cas à plusieurs reprises. Moscou a également proposé à Kiev de lui remettre 3.000 corps de soldats ukrainiens, ainsi que des trêves de « 24 à 48 heures » sur le front pour que les deux armées puissent récupérer leurs tués et leurs blessés, a également indiqué le négociateur. L'Ukraine a de son côté suggéré une rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky d'ici la fin du mois d'août, potentiellement en présence des présidents américain et turc, selon le négociateur de Kiev Roustem Oumerov. En préambule à ces négociations, une source au sein de la délégation envoyée par Kiev avait dit à l'AFP espérer une « position constructive » de la Russie et qu'elle renonce à « ses ultimatums ». Ces pourparlers directs intervenaient une nouvelle fois à la suite de pressions exercées par le président américain Donald Trump qui a donné à Moscou, mi-juillet, 50 jours pour parvenir à un accord avec l'Ukraine, sous peine de sanctions sévères. Kiev et ses alliés occidentaux accusent le Kremlin de bloquer les négociations en maintenant des demandes maximalistes, tandis que l'armée russe, plus nombreuse et mieux équipée, poursuit ses attaques sur le front, où elle grignote chaque jour du terrain. Mercredi, le ministère russe de la Défense a ainsi revendiqué la conquête d'un nouveau village, Varatchyné, dans la région ukrainienne de Soumy (nord-est) où, au cours de la nuit, des frappes de drones russes ont entraîné des coupures d'électricité chez plus de 220.000 clients, selon M. Zelensky. Les États-Unis approuvent les ventes d'armes à Kiev Les positions des deux camps semblent actuellement irréconciliables. Comme mercredi soir, les discussions à Istanbul de mai et juin n'avaient débouché que sur des accords d'échanges de prisonniers et de corps de soldats tués. Selon le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, les pourparlers devaient porter principalement sur les « mémorandums » échangés en juin par les deux camps et comprenant leurs propositions de paix. Kiev voulait de son côté se focaliser sur un nouvel échange de prisonniers, le rapatriement des enfants ukrainiens emmenés en Russie et la préparation d'une rencontre Poutine-Zelensky. Moscou réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées de l'est et du sud de son territoire, en plus de la Crimée annexée en 2014, renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'Otan. Des conditions inacceptables pour Kiev, qui veut le retrait des troupes russes et des garanties de sécurité occidentales dont la poursuite des livraisons d'armes et le déploiement d'un contingent européen, ce à quoi s'oppose la Russie. L'Ukraine réclame aussi, de concert avec ses alliés européens, un cessez-le-feu de 30 jours, auquel se refusent les Russes, dont les forces ont l'avantage sur le terrain. C'est dans ce contexte que le président américain a exprimé sa frustration ces dernières semaines à l'égard de la Russie et a affirmé que des équipements militaires américains, payés par des États européens membres de l'Otan, seraient envoyés à l'Ukraine. Washington a justement annoncé mercredi soir (en Europe) avoir approuvé une vente d'armements à l'Ukraine visant notamment à renforcer sa défense antiaérienne, pour un montant de 322 millions de dollars.


La Presse
23-07-2025
- La Presse
Kyiv et Moscou s'accordent sur un échange de prisonniers
Un homme inspecte des voitures brûlées après une attaque de drone à Odessa, le 22 juillet 2025. (Istanbul) Russes et Ukrainiens ont conclu mercredi soir une troisième session de négociations directes à Istanbul en constatant l'« éloignement » de leurs positions pour mettre fin à la guerre déclenchée en 2022 et ne s'accordant au final que sur un nouvel échange de prisonniers. Agence France-Presse Après à peine une heure de discussions au palais de Çiragan, les négociateurs ont constaté que leurs « positions » respectives étaient « assez éloignées les unes des autres, » a dit Vladimir Medinski, le chef de la délégation russe, lors d'une déclaration à la presse. Dans la journée, le Kremlin avait déjà douché les espoirs d'avancées pour mettre fin au conflit lancé en février 2022 par Moscou chez son voisin et qui a fait des dizaines de milliers de morts et de blessés. « Personne ne s'attend à un chemin facile. Bien entendu, ce sera une discussion très compliquée », avait ainsi indiqué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, répétant que les propositions respectives des belligérants pour arrêter le conflit étaient « diamétralement opposées ». Seule mesure concrète : les négociateurs se sont mis d'accord pour un nouvel échange de 1200 prisonniers de chaque côté, selon Vladimir Medinski, comme cela a déjà été le cas à plusieurs reprises. Moscou a également proposé à Kyiv de lui remettre 3000 corps de soldats ukrainiens, ainsi que des trêves de « 24 à 48 heures » sur le front pour que les deux armées puissent récupérer leurs tués et leurs blessés, a poursuivi M. Medinski. L'Ukraine a de son côté suggéré une rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky d'ici la fin du mois d'août, potentiellement en présence des présidents américain et turc, selon le négociateur de Kyiv Roustem Oumerov. « Mémorandums » et échanges de prisonniers En préambule à ces négociations, une source au sein de la délégation envoyée par Kyiv avait dit à l'AFP espérer une « position constructive » de la Russie et qu'elle renonce à « ses ultimatums ». Ces pourparlers directs intervenaient une nouvelle fois à la suite de pressions exercées par le président américain Donald Trump qui a donné à Moscou, mi-juillet, 50 jours pour parvenir à un accord avec l'Ukraine, sous peine de sanctions sévères. Kyiv et ses alliés occidentaux accusent le Kremlin de bloquer les négociations en maintenant des demandes maximalistes, tandis que l'armée russe, plus nombreuse et mieux équipée, poursuit ses attaques sur le front, où elle grignote chaque jour du terrain. Mercredi, le ministère russe de la Défense a ainsi revendiqué la conquête d'un nouveau village, Varatchyné, dans la région ukrainienne de Soumy (nord-est) où, au cours de la nuit, des frappes de drones russes ont entraîné des coupures d'électricité chez plus de 220 000 clients, selon M. Zelensky. Les positions des deux camps semblent actuellement irréconciliables. Comme mercredi soir, les discussions à Istanbul de mai et juin n'avaient débouché que sur des accords d'échanges de prisonniers et de corps de soldats tués. Selon le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, les pourparlers devaient porter principalement sur les « mémorandums » échangés en juin par les deux camps et comprenant leurs propositions de paix. PHOTO EMRAH GUREL, ASSOCIATED PRESS L'ex-ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov, arrive au palais de Ciragan pour des pourparlers de paix entre les délégations russe et ukrainienne, à Istanbul, Turquie. Kyiv voulait de son côté se focaliser sur un nouvel échange de prisonniers, le rapatriement des enfants ukrainiens emmenés en Russie et la préparation d'une rencontre Poutine-Zelensky. Moscou réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées de l'est et du sud de son territoire, en plus de la Crimée annexée en 2014, renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'OTAN. Des conditions inacceptables pour Kyiv, qui veut le retrait des troupes russes et des garanties de sécurité occidentales dont la poursuite des livraisons d'armes et le déploiement d'un contingent européen, ce à quoi s'oppose la Russie. Pression de Trump L'Ukraine réclame aussi, de concert avec ses alliés européens, un cessez-le-feu de 30 jours, auquel se refusent les Russes, dont les forces ont l'avantage sur le terrain. Sur le terrain, les opérations militaires se poursuivent. Dans la nuit, 71 drones russes ont visé l'Ukraine, selon l'armée de l'air. Trois personnes ont été tuées dans la région de Kherson (Sud), d'après les autorités locales qui ont également fait état de neuf blessés. Pour sa part, l'armée russe a affirmé avoir neutralisé pendant la nuit 33 drones ukrainiens et plusieurs dizaines au cours de la journée, lancés contre la Russie. Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump a quant à lui repris le contact avec Moscou pour tenter, sans grands résultats, d'arrêter la guerre. Ces dernières semaines, le président américain a exprimé sa frustration à l'égard de la Russie et a affirmé que des équipements militaires américains, payés par des États européens membres de l'OTAN, seraient envoyés à l'Ukraine.


La Presse
23-07-2025
- La Presse
Début des pourparlers entre Kyiv et Moscou à Istanbul
Un homme inspecte des voitures brûlées après une attaque de drone à Odessa, le 22 juillet 2025. (Istanbul) Russes et Ukrainiens ont entamé mercredi soir une troisième session de négociations directes à Istanbul, des pourparlers de paix que le Kremlin qualifie de « très compliqués », éloignant à nouveau la possibilité d'avancées diplomatiques rapides pour mettre fin à la guerre déclenchée en février 2022. Agence France-Presse Les chefs des délégations russe et ukrainienne, Vladimir Medinski et Roustem Oumerov, s'entretenaient dans la soirée en tête-à-tête, selon une source au sein de l'équipe russe. En revanche, côté ukrainien, une source a affirmé que cette rencontre était « trilatérale », car se déroulant en présence du ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan. Devaient ensuite commencer les négociations avec l'ensemble des deux délégations, a informé cet interlocuteur. Plus tôt dans la journée, le Kremlin a relativisé les attentes. « Personne ne s'attend à un chemin facile. Bien entendu, ce sera une discussion très compliquée », a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, répétant que les propositions respectives des belligérants pour arrêter le conflit étaient « diamétralement opposées ». Une source au sein de la délégation envoyée par Kyiv a, quant à elle, dit à l'AFP espérer une « position constructive » de la Russie et qu'elle renonce à « ses ultimatums ». Pressions de Trump Les négociateurs ukrainiens ont avant cela vu à Ankara des hauts responsables turcs, notamment le président Recep Tayyip Erdogan, a raconté sur X le chef du cabinet du président ukrainien Volodymyr Zelensky, Andriï Iermak, lui-même présent pendant ces échanges. Cette troisième session de pourparlers directs à Istanbul intervient une nouvelle fois à la suite de pressions exercées par le président américain Donald Trump qui a donné à Moscou, mi-juillet, 50 jours pour parvenir à un accord avec l'Ukraine, sous peine de sanctions sévères. Kyiv et ses alliés occidentaux accusent le Kremlin de bloquer les négociations en maintenant des demandes maximalistes, tandis que l'armée russe, plus nombreuse et mieux équipée, poursuit ses attaques sur le front, où elle grignote chaque jour du terrain. Mercredi, le ministère russe de la Défense a ainsi revendiqué la conquête d'un nouveau village, Varatchyné, dans la région ukrainienne de Soumy (nord-est) où, au cours de la nuit, des frappes de drones russes ont entraîné des coupures d'électricité chez plus de 220 000 clients, selon M. Zelensky. « Mémorandums » et échanges de prisonniers Les positions des deux camps semblent actuellement irréconciliables. Les discussions à Istanbul de mai et juin n'avaient débouché que sur des accords d'échanges de prisonniers et de corps de soldats tués. La délégation ukrainienne est conduite, comme les fois précédentes, par l'ex-ministre de la Défense Roustem Oumerov. L'équipe russe est dirigée, elle aussi comme auparavant, par un responsable de second plan, au grand dam des autorités ukrainiennes : l'ex-ministre de la Culture et historien nationaliste Vladimir Medinski. PHOTO EMRAH GUREL, ASSOCIATED PRESS L'ex-ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov, arrive au palais de Ciragan pour des pourparlers de paix entre les délégations russe et ukrainienne, à Istanbul, Turquie. Selon le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, les pourparlers porteront principalement sur les « mémorandums » échangés en juin par les deux camps et comprenant leurs propositions de paix. Il sera également question « du processus très important » d'échange de prisonniers, a confirmé M. Peskov. Kyiv, a déclaré une source au sein de la délégation ukrainienne à l'AFP, veut également discuter de l'échange de prisonniers, ainsi que du rapatriement d'enfants ukrainiens emmenés en Russie et d'une potentielle rencontre entre Volodymyr Zelensky et son homologue russe Vladimir Poutine. Nouvelles frappes nocturnes Sur le terrain, les opérations militaires se poursuivent. Dans la nuit, 71 drones russes ont visé l'Ukraine, selon l'armée de l'air. Trois personnes ont été tuées dans la région de Kherson (Sud), d'après les autorités locales qui ont également fait état de neuf blessés. Pour sa part, l'armée russe a affirmé avoir neutralisé pendant la nuit 33 drones ukrainiens lancés contre la Russie. Moscou réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées de l'est et du sud de son territoire, en plus de la Crimée annexée en 2014, renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'OTAN. Des conditions inacceptables pour Kyiv, qui veut le retrait des troupes russes et des garanties de sécurité occidentales dont la poursuite des livraisons d'armes et le déploiement d'un contingent européen, ce à quoi s'oppose la Russie. L'Ukraine insiste aussi, de concert avec ses alliés européens, sur la nécessité d'un cessez-le-feu de 30 jours, auquel se refusent les Russes, dont les forces ont l'avantage sur le terrain. Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump a quant à lui repris le contact avec Moscou pour tenter, sans grands résultats, d'arrêter la guerre, qui a fait a minima des dizaines de milliers de morts parmi les civils et les militaires dans les deux camps. Ces dernières semaines, le président américain a exprimé sa frustration à l'égard de la Russie et a affirmé que des équipements militaires américains, payés par des États européens membres de l'OTAN, seraient envoyés à l'Ukraine.


Le Parisien
17-07-2025
- Business
- Le Parisien
Guerre en Ukraine : la Russie dit avoir rendu à Kiev les corps de 1 000 soldats tués
La Russie a rendu à l'Ukraine les corps de 1 000 soldats ukrainiens tués , recevant en retour les dépouilles de 19 de ses militaires, a indiqué jeudi un négociateur russe, ce type d'échanges constituant l'un des seuls résultats des pourparlers entre Moscou et Kiev . « Dans le cadre des accords conclus à Istanbul , 1 000 corps de soldats des forces armées ukrainiennes ont encore été remis aujourd'hui à l'Ukraine », a écrit sur Telegram Vladimir Medinski, chef de la délégation russe qui avait été envoyée à ces pourparlers. « Nous avons reçu les corps de 19 de nos soldats décédés. Qu'ils reposent en paix sur leur terre natale », a-t-il ajouté. Il a publié des photos montrant des personnes vêtues de combinaisons médicales blanches, mettant des sacs mortuaires dans des camions frigorifiques. Deux cycles de pourparlers en mai puis en juin à Istanbul, en Turquie, n'ont pas permis de percée pour mettre fin au conflit . Les pays ont néanmoins accepté de libérer des centaines de prisonniers de chaque camp et de rendre les dépouilles des combattants, seul résultat tangible de ces négociations. Le rapatriement de corps de militaires et les échanges de prisonniers de guerre sont les rares domaines dans lesquels les deux pays coopèrent depuis le début de l'offensive russe d'ampleur en Ukraine en février 2022 . Malgré la pression du président américain Donald Trump , la Russie rejette les appels au cessez-le-feu voulu par Kiev, et les efforts diplomatiques semblent au point mort .