Dernières actualités avec #WillJordan


Le Figaro
14 hours ago
- Sport
- Le Figaro
Rugby : les All Blacks ont signé contre les Bleus la 500e victoire de leur histoire, un record
Depuis 1903, la Nouvelle-Zélande affiche un taux record de victoires de 76,80%, avec 500 succès en 652 rencontres. Quelques frayeurs mais l'essentiel est assuré. La Nouvelle-Zélande s'est imposée de justesse, samedi à Dunedin, face à un XV de France fortement remanié et privé de ses joueurs «premium». L'ailier Will Jordan a inscrit un essai dans chaque mi-temps et l'ouvreur Beauden Barrett a été irréprochable au pied (11 points), mais les All Blacks se sont vus refuser trois essais refusés et se sont fait peur jusqu'au bout pour s'imposer 31-27. En disposant des Bleus de Fabien Galthié (qui restaient sur trois succès de rang), les Néo-Zélandais ont signé la 500e victoire de leur histoire en 652 matches depuis 1903, soit un taux de victoires record de 76,65%, rappelle le site de la Fédération néo-zélandaise (NZRU). Petit retour en arrière : la 100e victoire de la Nouvelle-Zélande avait été signée le 31 mai 1969 à Christchurch contre le pays de Galles, la 200e le 22 avril 1995 face au Canada, la 300e le 22 juillet 2006 à Wellington face à l'Afrique du Sud. Et la 400e le 15 novembre 2014 à Murrayfield face à l'Écosse. Publicité En termes de victoires, la France est deuxième au classement mondial avec 460 succès, devant l'Angleterre (449) et le pays Galles (406). Toutefois, si l'on s'attache au pourcentage de matches gagnés, c'est l'Afrique du Sud qui arrive deuxième (67,2%, 353 victoires en 525 rencontres), devant l'Angleterre (57,7%), la France (55%, 460 succès en 829 matches) et le pays de Galles (51,1%). Les All Blacks ne se sont imposés que 10 fois sans marquer d'essai, la dernière fois en 2002 contre les Wallabies (2002). Et cela s'était produit contre le XV de France en 1968 : 9-3 à Wellington.


L'Équipe
2 days ago
- Sport
- L'Équipe
« Les Français n'ont rien lâché » : face à des Bleus déterminés, les All Blacks ont dû batailler pour s'imposer
Pris par leur envie de jouer, les All Blacks ont été en difficulté sous les ballons aériens et dans le jeu au sol mais ont tout de même réussi à s'imposer face à des Français « qui n'avaient rien à perdre ». Vainqueurs haletants face aux Bleus (31-27), les All Blacks ont eu du mal à négocier l'envie et la solidarité qu'ont montrées les Bleus. « C'était du pur rugby de test-match, concède Scott Robertson l'entraîneur en chef de la Nouvelle-Zélande. On savait à quoi s'en tenir mentalement face à une équipe de France en tournée qui n'a rien à perdre et qu'on dit ''condamnée'', au final elle se bat sur tous les ballons. Les français n'ont rien lâché, jamais. Et ils ont remporté des petites batailles, notamment sur les coups de pied. Ils ont récupéré des ballons, ils étaient très dangereux et allaient vite. » Spécialiste du jeu aérien l'arrière Will Jordan avoue avoir mis du temps à s'adapter à son repositionnement à l'aile, après seulement 57 secondes de match suite à la sortie de Sevu Reece (28 ans) sur commotion : « J'avais un peu travaillé à l'aile ces dix derniers jours, mais cela fait presque dix mois que je joue exclusivement arrière. Donc il m'a fallu 10-15 minutes pour retrouver mes repères. » « On était un peu lents sur certains nettoyages. Ca a permis aux Français de gratter quelques ballons » Cam Roigard, demi de mêlée des All Blacks Le joueur des Crusaders disait ne pas être inquiet et entrevoyait déjà des solutions en vue du second test : « on a été en difficulté pour deux raisons : déjà les ballons hauts. Il faut prendre la décision individuelle d'y aller. Ensuite, avec les nouvelles règles, on ne peut plus bloquer les adversaires, donc il y a plus de ballons lâchés au sol. On doit être Il faut être nombreux autour du ballon, agressif pour le récupérer. On a mis un peu de temps à s'adapter, ils ont bien joué le coup, mais en seconde période, on a mieux géré ça. C'est un bon enseignement pour le prochain match à Wellington. » En difficulté dans les airs les All Blacks l'ont aussi été dans le jeu au sol où les Bleus ont su imposer leur pression. « Avec la fatigue, on était un peu lents sur certains nettoyages, analyse le demi de mêlée Cameron Roigard (24 ans). Ça a permis aux Français de gratter quelques ballons. Ils nous en ont volés, et on a eu un peu de chance parfois. Ils sont très physiques et présents dans les zones de contact. On aime jouer vite, surtout sous un toit mais si on veut être meilleurs il faudra mieux nettoyer les rucks. »


Le Figaro
2 days ago
- Sport
- Le Figaro
Nouvelle-Zélande-France : Jordan serial marqueur, la bête Guillard, Slimani au supplice, le «karma» des All Blacks... Les tops/flops
À l'issue du revers du XV de France samedi à Dunedin face aux All Blacks, pour le compte du premier match de la tournée estivale, découvrez ce qui a plu... et déplu à la rédaction du Figaro. TOPS Will Jordan, serial marqueur Où s'arrêtera-t-il ? Le phénomène néo-zélandais, toujours aussi véloce et intenable, a, de nouveau, fait parler sa redoutable explosivité face aux Bleus. Auteur d'un doublé (19e, 47e), l'arrière des All Blacks cumule désormais 40 essais inscrits en... 42 sélections. Le joueur de 27 ans s'impose toujours un peu plus comme l'un des cadres de son équipe, dont il est une des armes principales. Insatiable. Publicité Les frères Barrett étaient déchaînés Dans un bon jour, ces trois-là font mal. Très mal. La fratrie Barrett, alignée d'entrée, a eu son mot à dire sur le sort du match. Le centre Jordie a inscrit un essai, juste avant la pause (39e), pendant que l'ouvreur Beauden accumulait les points au pied (11 points) et que Scott, capitaine et deuxième ligne féroce, se voyait refuser un essai. Une probante activité de la part des trois All Blacks, toujours au rendez-vous. La bête Mickaël Guillard Comme analysé dans nos colonnes, le troisième ligne a livré un match (plus que) plein. En l'absence de Grégory Alldritt et d'Anthony Jelonch, le n°8 des Bleus a signé une prestation de grande classe, en aplatissant, notamment, le premier essai des siens (17e), tout en puissance. Plaquages, charges, franchissements, retour salvateur... Tout y est. Un potentiel énorme. Théo Attissogbe ne s'est pas caché L'arrière français a démontré, une nouvelle fois, son immense talent. Très présent dans les airs, le Palois a été le détonateur du premier essai de son équipe, à l'impulsion grâce à une percée dont lui seul a le secret. Présent également défensivement. Un match complet de sa part. Le feu follet béarnais continu de monter en puissance, encore et encore. Alexandre Fischer resplendissant Quel volume de jeu. Une activité débordante. 20 plaquages pour un seul raté au compteur et a fait parler sa spécialité du grattage. Souverain au sol lors d'une des dernières actions chaudes de la partie (69e). Le néo-Bayonnais n'a pas fait dans le détail. À lire aussi XV de France : le bulldozer Guillard, les éclairs d'Attissogbe... Les notes des Bleus après la courte défaite face aux All Blacks Gabin Villière, mi-figue... Un match contrasté. En difficulté défensivement, le trois-quarts aile toulonnais s'est illustré par un essai, au retour des vestiaires (43e), mais a également plombé son équipe. Publicité FLOPS ... Mi-raisin Le Toulonnais — déjà fautif sur deux des quatre essais néo-zélandais — a récolté un carton jaune (sévère), à la suite d'un en-avant volontaire (56e), mettant les Bleus en grande difficulté pendant dix minutes. Pour l'un des cadres de ce jeune XV de France, on peut attendre un peu mieux de la part du Varois de 30 ans. Rabah Slimani, merci mais stop À 35 ans, pour son retour en équipe de France, le pilier du Leinster a coulé inexorablement au fur et à mesure des minutes. Limité physiquement par son âge (35 ans), l'ancien Clermontois semblait impuissant et perdu sur la pelouse, à certains moments. Auteur de seulement cinq plaquages réussis sur huit, le vétéran a logiquement cédé sa place à Régis Montagne, dès la reprise (48e). À ce niveau-là, c'est désormais très compliqué pour Slimani qui parait plus au supplice que véritablement utile sur le terrain. Le «karma» des All Blacks La presse néo-zélandaise, prétentieuse et pompeuse, qui voyait ces Bleus remaniés se faire étriller par les All Blacks, ne peut que se mordre les doigts ! Reprochant à Fabien Galthié de ne pas emmener avec lui l'ensemble de ses cadres et de ses meilleurs joueurs pour cette tournée, a reçu la réponse qu'elle méritait. Rien de glorieux pour les joueurs en noir qui ont eu toutes les peines du monde à dominer cette jeune équipe de France, qui leur posera, sans doute, encore des problèmes pour les deux derniers matches de cette tournée.