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8 hours ago
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Coupe du monde de rugby féminine : en images, la cérémonie d'accueil des Bleues à la cathédrale d'Exeter
Le XV de France féminin, qui entrera en lice samedi soir face à l'Italie, a été reçu dans un cadre majestueux. C'est la tradition. À chaque Coupe du monde, féminine et masculine, les équipes participantes ont le droit à une cérémonie d'accueil. Les Bleues y ont participé samedi, dans un cadre exceptionnel puisque Manae Feleu, Romane Ménager et leurs coéquipières ont été reçues dans une cathédrale. Celle d'Exeter, bourgade du sud-ouest de l'Angleterre où les Françaises ont établi leur camp de base et disputeront leurs deux premières rencontres, est particulièrement remarquable. L'édification de la cathédrale Saint-Pierre remonte au 12e siècle, d'abord en architecture normande pour s'achever en style gothique. Publicité «Le lieu était incroyable, confirme la co-capitaine de l'équipe de France, Manae Feleu. Je pense qu'on ne s'attendait pas à un endroit aussi sacré. C'était vraiment quelque chose d'unique. Vivre une cérémonie pour une Coupe du monde, c'est déjà spécial. Mais là, dans une cathédrale, ça l'était encore plus. Je pense que les filles ont toutes apprécié. C'était tellement incroyable d'être dans cet endroit.»
Le Figaro
10-08-2025
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Rugby féminin : en vidéo, le résumé de la déroute des Bleues face aux Anglaises
En match de préparation à la Coupe du monde, samedi soir à Mont-de-Marsan, le XV de France féminin a été dominé 6 à 40 par les Red Roses. À quinze jours de leur entrée en lice à la Coupe du monde de rugby féminin (le 23 août face à l'Italie, à Exeter), les Bleues disputaient samedi soir dans les Landes leur unique match de préparation. Qui a tourné à la déroute. Six essais encaissés, aucun inscrit pour un verdict sans appel (6-40) et une 16e défaite d'affilée face aux favorites pour le titre mondial à domicile, ces Anglaises que les Bleues n'ont plus battu depuis le Tournoi des six nations 2018… Publicité Le résumé de cette déroute à voir en cliquant sur le lien ci-dessous :
Le Figaro
10-08-2025
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Rugby féminin : le gros signal envoyé par les Anglaises, les Bleues broient du noir... les tops et les flops après France-Angleterre
Écrasé par l'Angleterre (6-40) samedi soir à Mont-de-Marsan (Landes), le XV de France féminin a vécu une soirée cauchemardesque. Découvrez ce qui a retenu l'attention de la rédaction du Figaro. TOPS Les ballons portés, la marque de fabrique Une touche propre, un bon alignement, une bonne structure et un essai. Voilà ce qu'ont répété quatre fois les Anglaises, face à des Françaises totalement dépassées et envoyées dans leur propre en-but. Beaucoup plus puissantes, les joueuses de la rose, bien emmenées par une première-ligne détonante, ont utilisé cette force à plusieurs reprises pour marquer des points et/ou glaner des pénalités. Pas le jeu le plus séduisant, certes, mais en tout cas le plus efficace. Publicité Muir de béton Maud Muir (24 ans) a fait vivre un calvaire aux défenseuses tricolores. Sous la chaleur landaise, la pilier droit anglaise a livré une partie d'enfer, multipliant les charges monstrueuses et glanant deux pénalités en mêlée fermée. Puissante, mobile mais surtout très technique avec de nombreuses passes après-contact à son compteur, la joueuse de Gloucester a même marqué son essai après un bon maul. Mérité au vu de la performance réalisée. L'Angleterre est plus que prête Chez elles, les joueuses de la Rose seront favorites à la couronne mondiale. Ce samedi, elles ont envoyé un sacré signal à la concurrence avec cette large victoire à l'extérieur. Agressives - dans le bon sens du terme - précises, puissantes et réalistes, les coéquipières d'Ellie Kildunne (meilleure joueuse du monde en 2024) impressionnent et ont montré qu'elles étaient prêtes. Rappelons une nouvelle fois que les joueuses Anglaises sont toutes professionnelles, évoluent dans de meilleures infrastructures et ne font que ça. Ce qui explique cette domination logique au niveau européen et mondial, même si les Néo-Zélandaises sont également redoutables. À lire aussi Chasseur alpin, pompier, rugby à 23 ans… L'itinéraire peu commun de Manon Bigot, la talonneuse de l'équipe de France FLOPS Bourdon Sansus a manqué Un seul être vous manque... Suspendue deux matches après ses critiques vis-à-vis de l'arbitrage en mai dernier (lors de la finale d'Élite 1 perdue par son équipe, Toulouse, contre Bordeaux), la demi de mêlée française a rappelé à quel point elle était importante dans le dispositif tricolore. Sa remplaçante, Alexandra Chambon, n'a pas su organiser le jeu bleu. Il faut dire que les Bleus ont été tellement bousculés devant... Ses sorties de camp, à l'image du ballon rendu à la 50e minute ou la chandelle manquée une minute plus tard n'ont pas été suffisamment soignées. Son ballon rendu trop facilement au pied juste avant la mi-temps n'était pas une bonne inspiration non plus. Difficile toutefois de lui jeter la pierre tellement il fut difficile de jouer derrière un pack concassé. Animation, attaque, discipline... Le néant Mené de 16 points, le XV de France a préféré prendre les trois points. Voilà, peut-être, le principal aveu d'impuissance face au rouleau compresseur anglais. A Mont-de-Marsan, rien ou presque n'a fonctionné. Les Bleues ont été croquées dans les zones de ruck, ont subi tous les impacts, ont été trop indisciplinées... et ont encaissé 40 points. Comme le numéro de département des Landes où se déroulait le match, finalement. Seules notes positives dans ce marasme, les 8000 spectateurs présents dans les gradins du stade Guy et André Boniface ou les bonnes performances de la remuante Joanna Grisez ou de la puissante Madoussou Fall. Et c'est à peu près tout.
L'Équipe
10-08-2025
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David Ortiz : « On a donné le bâton pour se faire battre »
Le coentraîneur du XV de France féminine, David Ortiz, regrettait que ses joueuses aient été aussi indisciplinées, offrant l'occasion aux Anglaises de l'emporter très largement (6-40) hier soir à Mont-de-Marsan, en match de préparation au Mondial (22 août- 27 septembre). David Ortiz, coentraîneur de l'équipe de France féminine, battue (6-40) par l'Angleterre : « Aujourd'hui, on sait que les ballons portés sont la marque de fabrique de cette équipe anglaise. La stratégie pour nous, c'était de ne pas donner de munitions aux Anglaises. Alors quand on arrive à la mi-temps avec douze pénalités sifflées contre nous et quinze touches offertes dans notre camp face à cette équipe, c'est forcément le bâton donné pour se faire battre. On est conscient de ça, on l'a ciblé. Par ailleurs, on avait choisi de ne pas contester les ballons sur les lancers anglais en touche. C'était un choix collectif fort, validé par la leader de défense de touche. C'est elle qui choisit si on saute en l'air, si on défend en bas. C'est quelque chose qui est assumé à deux cents pour cent par les joueuses et par nous. Ça nous a réussi à deux occasions. Mais le but, c'est de ne pas offrir d'occasions dans cette zone. » A deux semaines de la Coupe du monde, l'équipe de France surclassée par l'Angleterre Gaëlle Mignot, coentraîneuse de l'équipe de France féminine : « Nous voulions affronter les Anglaises pour savoir où nous en étions, et bien on a été servies ! Forcément, il y a de la déception, ce soir (samedi), car on n'a pas montré le visage qu'on espérait sur ce match-là. Pourtant, les filles ont travaillé dur durant toute la préparation. Mais quand on encaisse autant de pénalités (17), on a forcément du mal à aller jouer chez l'adversaire. Sur la moindre de nos actions positives, nous avons commis une faute, ce qui permettait aux Anglaises de revenir chez nous et de nous maintenir ainsi sous pression. Ça nous a coûté cher. Mais ce n'est pas pour autant qu'on a pris un coup derrière la tête, ce serait mal connaître cette équipe de France, qui est résiliente et qui après avoir été piquée ce soir, va repartir fort au travail. Cela dit, clairement, si on n'élève pas le niveau, si on ne va pas chercher un petit truc en plus dans tous les secteurs, notre Coupe du monde sera compliquée. Mais il nous reste quinze jours pour travailler avant d'affronter l'Italie (23 août, à Exeter). »
Le Figaro
09-08-2025
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Rugby féminin : l'équipe de France écrasée par l'Angleterre avant la Coupe du monde
Ce samedi soir à Mont-de-Marsan (Landes), les Bleues ont nettement perdu leur seul match de la préparation face à l'Angleterre (6-40), à 13 jours du début du Mondial. Un énième monde d'écart sépare le XV de France féminin à l'Angleterre. Ce samedi à Mont-de-Marsan (Landes), les Bleues n'ont pas fait le poids face aux Anglaises (6-40), futures hôtes de la Coupe du monde. A 13 jours du début du Mondial, les tricolores ne rassurent pas. Volontaires mais trop indisciplinées, elles n'ont surtout pas vu le ballon. Difficile, donc, de marquer et de bousculer des Anglaises bien plus solides. Le schéma de jeu de l'Angleterre peut faire râler. Les joueurs de la Rose auraient toutefois tort de s'en priver... Grâce à quatre ballons portés ravageurs, les doubles championnes du monde (1994, 2014) sont allées à dame (3e, 15e, 37e). Propres. Cliniques et efficaces, surtout. Portée par une charnière en totale maîtrise et une première-ligne omniprésente, l'Angleterre a privé les Françaises du ballon. Les poussant à la faute, à de trop nombreuses reprises, la capitaine Manae Feleu devant laisser les siennes à 14 pendant 10 minutes. À la pause, les Bleues étaient menées 19 à 3. Publicité Prochain objectif : l'Italie Le discours des cadres aura eu le mérite de réveiller les Françaises en début de seconde période. Une pénalité, une agressivité et un ballon retrouvés. Mais les joueuses du duo Ortiz-Mignot n'ont rien pu faire sur le nouvel essai anglais, le quatrième, inscrit par la trois-quarts centre Jones (47e, 6-26). Les Françaises ont jeté toutes leurs forces dans la bataille par la suite. L'ailier Grisez était proche d'inscrire un essai (53e) mais le ballon fuyait en ballon mort. La demi de mêlée Chambon perçait au cœur de la défense anglaise deux minutes plus tard mais manquait de soutien. La fin de match fut plus décousue, les Anglaises ayant baissé le pied et les Françaises ne trouvant pas de solution. Un nouvel essai a quand même été marqué par l'Angleterre, une nouvelle fois sur ballon porté puis un dernier, en force. Après avoir digéré cette déconvenue, les Bleues vont maintenant se tourner vers le premier match de la Coupe du monde face à l'Italie le 23 août prochain.
