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Deuxième du Vendée Globe, Yoann Richomme part défendre son titre sur The Ocean Race Europe : « Il va falloir tenir dans la durée »
Skippeur de « Paprec-Arkéa », Yoann Richomme prend, dimanche à Kiel, le départ de la première des cinq étapes de The Ocean Race Europe, course en équipage à destination du Monténégro. Deuxième du dernier Vendée Globe derrière Charlie Dalin (Macif), Yoann Richomme, skippeur de Paprec-Arkéa, est l'un des favoris de The Ocean Race Europe, course en équipage avec escales, dont le départ de l'étape d'ouverture à destination de Portsmouth (Angleterre) est donné dimanche à Kiel en Allemagne. Vainqueur de la première édition de l'épreuve en 2021 (en VOR 65) à la barre du bateau portugais Mirpuri Foundation Racing Team, le marin espère s'imposer mi-septembre à Boka Bay au Monténégro et réaliser ainsi le doublé aux commandes, cette fois-ci, de son Imoca. « Dans quel état d'esprit abordez-vous cette deuxième édition de The Ocean Race Europe ?Je trouve ça génial d'aller voir ailleurs. On connait bien les côtes françaises, les quatre cinq ports qui nous accueillent régulièrement, mais pour moi, la voile, c'est aussi un moyen de découvrir d'autres endroits, d'autres cultures. Là, on va naviguer sur la Baltique, la Manche, l'Atlantique, la Méditerranée, l'Adriatique et l'arrivée sera jugée au Monténégro. Sportivement, c'est intéressant, il va y avoir des remises en question permanentes et sans doute beaucoup de rebondissements. Richomme, 2e du Vendée Globe : « Je suis hyper heureux de la copie rendue » Plus de six mois après votre arrivée aux Sables d'Olonne, ressentez-vous encore les effets du Vendée Globe ou est-ce loin derrière vous aujourd'hui, ?J'ai totalement récupéré. Comme je l'ai déjà dit, un mois après l'arrivée, j'étais de retour au boulot, je n'avais plus mon Vendée en tête. Physiquement, ça a été un peu différent, il a fallu trois quatre mois pour retrouver l'envie de faire du sport. Après, le Vendée nous sert toujours de fil conducteur dans nos choix, dans nos questionnements. Je suis hyper content de l'avoir bouclé, de ne pas avoir souffert et de pouvoir me projeter sur le prochain (2028). « Sur une course en équipage avec escales, ce n'est pas le nombre qui compte, mais la qualité et elle est au rendez-vous ! » Naviguer en équipage, c'est un exercice que vous appréciez ?C'est hyper plaisant d'être avec des gens avec qui tu as vraiment envie de naviguer, à l'image de Corentin Horeau qui sera mon co-skippeur sur la Transat Café l'Or (26 octobre). On s'entend super bien, il met beaucoup d'énergie dans le projet, il bosse dur. Il y a aussi Pascal Bidégorry qui apporte une touche de technicien qu'on n'a jamais eu à bord. C'est challengeant et ce n'est pas toujours plaisant parce que ça te bouscule un peu quand il te dit, "ça, c'est mieux chez les autres", mais c'est ce que j'attends de lui. Ça me sort de ma zone de confort et au final, ça apporte des améliorations. Yoann Richomme, bon et beau dauphin de Charlie Dalin sur le Vendée Globe Il n'y a que sept bateaux au départ, n'est-ce pas un peu dommage ?Le format fait qu'il n'y aura jamais trente bateaux. Logistiquement, je pense que ce serait impossible. Alors oui, on pourrait être dix ou onze, mais sept, ce n'est pas si mal. D'autant qu'à mes yeux, sur une course en équipage avec escales, ce n'est pas le nombre qui compte, mais la qualité, et elle est au rendez-vous ! Il va falloir tenir dans la durée. Je défie quiconque de me donner un vainqueur parmi six des sept bateaux. Je dis six car je pense que le bateau d'Alan (Roura) est moins polyvalent. Qui redoutez-vous le plus ?Holcim-PRB est un bon bateau et il est mené par un solide équipage (Rosalin Kuiper est épaulée par Franck Cammas et Nicolas Lunven). Paul (Meilhat, Biotherm) est un super bon régatier qui, comme moi, adore ce format. Son bateau est léger, il est bien entouré, il peut se retrouver aux avant-postes. Pour Malizia (Boris Herrmann), j'ai plus de mal à savoir où ils en sont mais on ne peut pas les mettre de côté. Pareil pour le Canadien, il ne faut pas l'écarter. Et il y a Ambrogio (Beccaria, Allagrande Mapei Racing), qui débarque en Imoca à la barre du bateau de Thomas Ruyant (ex-Vulnérable). Beccaria, un skippeur italien que vous avez côtoyé en Class40 et qui pourrait, semble-t-il, devenir un sérieux rival ?J'ai également navigué avec Ambrogio sur la dernière étape de l'Ocean Race (course autour du monde en équipage avec escales) à bord d'Holcim. Je commence à voir de quoi il est capable. Il est hyper dynamique, très précis dans ses réglages, c'est un concurrent sérieux. Une fois au Monténégro, vous devrez repartir assez vite afin de vous rendre au départ de la Transat Café L'Or au Havre (26 octobre). Un sacré enchaînement ?Ça va être engagé, on le sait. Après le convoyage, on a prévu de faire un petit chantier à Lorient avant de rejoindre Le Havre le 16 octobre. C'est un beau challenge. En sachant qu'au retour de la Transat, il y aura aussi la passation officielle du bateau à Corentin (Horeau) qui le reprend avec MACSF. Et qu'en-est-il de votre futur bateau ?On a figé notre dessin et envoyé notre moule de coque en production (fin juillet). La mise à l'eau est prévue en mars 2027. »


Le Figaro
29-07-2025
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Voile : Élodie Bonafous remporte la Fastnet Race en IMOCA, le Vendée Globe 2028 en point de mire
Au large de Cherbourg pour l'arrivée des premiers IMOCA de la Fastnet Race, qui fête ses 100 ans, Élodie Bonafous s'est imposée devant Jérémie Beyou et Yoann Richomme. Dans la nuit de lundi à mardi, la Fastnet Race a rendu son verdict dans la classe IMOCA. la jeune skippeuse Élodie Bonafous (29 ans) s'est imposée au sprint final. Accompagnée de ses équipiers Yann Eliès, Gaston Morvan et Basile Bourgnon, elle a franchi la ligne en premier, huit minutes devant le Charal de Jérémie Beyou. Bonafous (29 ans) participait à sa deuxième course à la barre de son bateau neuf, sister-ship du Macif de Charlie Dalin, après la Course des Caps. Grand espoir de la course au large, elle a désormais pour objectif de disputer le Vendée Globe 2028. Un objectif majeur pour une skippeuse qui a des ambitions.


L'Équipe
29-07-2025
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Élodie Bonafous et l'équipage d'Association Petits Princes - Quéguiner premiers de la classe IMOCA
La tête de flotte IMOCA est arrivée en rangs serrés au large de Cherbourg, avec la victoire d'Élodie Bonafous devant Jérémie Beyou et Yoann Richomme. Joli sprint final dans la nuit de lundi à mardi au large de Cherbourg pour l'arrivée des premiers IMOCA de la Fastnet Race, qui fête ses 100 ans. C'est Association Petits Princes - Quéguiner, skippé par Élodie Bonafous et ses équipiers Yann Eliès, Gaston Morvan et Basile Bourgnon, qui a coupé la ligne en premier, huit minutes devant le Charal de Jérémie Beyou. Yoann Richomme (Paprec Arkea) complète le podium. Bonafous (29 ans) participait à sa deuxième course à la barre de son bateau neuf, sister-ship du Macif de Charlie Dalin, après la Course des Caps. Valeur montante de la course au large, elle s'est fixé le Vendée Globe 2028 comme objectif majeur, après cinq saisons sur le circuit Figaro ponctuées de trois places dans le top 10 (8e en 2024, 6e en 2023, 8e en 2022) et de deux podiums d'étape sur La Solitaire. Son prochain rendez-vous sera la Transat Café L'Or (anciennement Transat Jacques-Vabre), fin octobre, en double avec Eliès. Pour rappel, l'Ultim SVR-Lazartigue était la première embarcation, lundi matin, à boucler cette 51e édition de la Fastnet Race.