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Le Figaro
a day ago
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Wimbledon : Monfils, Parry, Mannarino, Rinderknech... Le tennis français retombe sur herbe
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Après avoir joué les trouble-fêtes, les Bleus ont largement déchanté sur le gazon londonien, ce vendredi. Il n'y a plus de Français à Wimbledon. Jusqu'ici tout allait assez bien. Des exploits (Bonzi, 64e mondial qui sort Medvedev, 9e, Rinderknech, 72e qui terrasse Zverev, 3e). Des qualifiés qui déjouent les pronostics (Parry et Jacquemot qui ont le dernier mot contre des têtes de série, Royer qui profite de l'abandon de Tsitsipas). Le tableau avait de l'allure. Giovanni Mpetshi Perricard, qui s'est incliné d'un rien, en cinq sets au premier tour, face à Taylor Fritz (5e), a même été tout près de s'inviter à la fête. Le tirage au sort prédisait pourtant le pire. Chez les hommes, sur les douze Français sur la ligne de départ du Grand Chelem londonien, sept se retrouvaient contre une tête de série. Et quatre face à un membre du top 10. Autant dire que l'hécatombe était prévisible. Mais dans cette édition sens dessus dessous, où les têtes de série tombent comme des mouches (36 têtes de série ont été éliminées sur les 64, hommes et femmes confondus après 2 tours), les Bleus ont su être des acteurs importants du grand chambardement. Neuf…
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Wimbledon : Monfils, Parry, Mannarino... Le tennis français retombe sur herbe
Réservé aux abonnés Après avoir joué les trouble-fêtes, les Bleus ont largement déchanté sur le gazon londonien, ce vendredi. Jusqu'ici tout allait assez bien. Des exploits (Bonzi, 64e mondial qui sort Medvedev, 9e, Rinderknech, 72e qui terrasse Zverev, 3e). Des qualifiés qui déjouent les pronostics (Parry et Jacquemot qui ont le dernier mot contre des têtes de série, Royer qui profite de l'abandon de Tsitsipas). Le tableau avait de l'allure. Giovanni Mpetshi Perricard, qui s'est incliné d'un rien, en cinq sets au premier tour, face à Taylor Fritz (5e), a même été tout près de s'inviter à la fête. Le tirage au sort prédisait pourtant le pire. Chez les hommes, sur les douze Français sur la ligne de départ du Grand Chelem londonien, sept se retrouvaient contre une tête de série. Et quatre face à un membre du top 10. Autant dire que l'hécatombe était prévisible. Mais dans cette édition sens dessus dessous, où les têtes de série tombent comme des mouches (36 têtes de série ont été éliminées sur les 64, hommes et femmes confondus après 2 tours), les Bleus ont su être des acteurs importants du grand chambardement. Neuf…
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2 days ago
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Wimbledon : «La joie de la victoire permet toujours de se régénérer», assure le marathonien Rinderknech
Après une victoire encore arrachée en deux jours, le Français, tombeur en cinq manches de Cristian Garin, n'a pas voulu s'enflammer, avant d'affronter le Polonais Kamil Majchrzak vendredi au troisième tour. Ses deux matches, joués en deux jours «Je joue entre deux et trois sets par jour, donc on peut dire que c'est comme si je jouais un ATP 250 ou 500 (sourire). Ce n'est pas facile, il faut le gérer. C'était la première des trois nuits où j'ai pu dormir à peu près correctement, j'ai fait un minuit-huit heures du matin, ça fait du bien parce que les deux nuits d'avant j'ai dormi 5 et 4 heures.» Sa deuxième victoire en cinq sets «Ce n'était pas facile. Se retrouver sur un petit court le lendemain d'un match contre Zverev sur le Central, avec tout ce qu'il y avait à gérer avec les émotions de cette victoire. On a commencé mercredi soir entre ombre et lumière. Il y avait un coucher de soleil, j'avais le reflet de toutes les vitres du Central et du Court 1. J'avais environ huit couchers de soleil dans les yeux de chaque côté. De la folie ! Je ne voyais vraiment pas mon adversaire quand il servait et je voyais juste la balle apparaître. Le début de match était vraiment très compliqué contre un solide adversaire (quart de finaliste en 2022 à Wimbledon). J'ai quand même réussi à mener deux sets à un. Jeudi, il a fallu repartir au charbon et ce n'était pas évident car il m'a mis la pression d'entrée et il a fallu que j'aille chercher le meilleur de moi au cinquième set.» Publicité Sa récupération «Je suis bien entouré, j'ai de la chance, j'ai mon physio, Olivier Choupeau, qui est mon référent sur l'année, qui est là avec moi. On fait le maximum, on le fait bien. Tout va bien pour l'instant. Il y a aussi a le doc, Vincent (Guillard) qui est là. J'ai préféré me retirer du double (il devait jouer jeudi après-midi). La joie de la victoire permet toujours de se régénérer. Pour gagner deux fois en cinq sets, je puise mentalement, mais quand on gagne, on récupère mieux. Donc là, je vais faire tout ce qu'il faut et demain (vendredi) je serai d'attaque.» Son adversaire le Polonais Kamil Majchrzak (suspendu 13 mois pour dopage en juin 2023) «C'est un mec très gentil. Je n'ai pas toutes les informations sur cette affaire, mais j'ose croire qu'il a eu un souci mais que ce n'était pas forcément intentionnel. C'est un joueur extrêmement méritant, qui est reparti de zéro et qui joue très bien. Il reste solide et ça va être un match compliqué, c'est certain.» Son tableau très ouvert «Je ne me projette pas. J'essaie de récupérer mes deux jambes et mes deux bras et ensuite je prends point par point, set par set, et on verra après.»
