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Vendée : un homme de 19 ans décède sous plusieurs tonnes de goudron brûlant
Un tragique accident du travail a coûté la vie à un jeune ouvrier, ce mardi 15 juillet, à Sainte-Flaive-des-Loups. Une enquête a été ouverte.
Un tragique accident du travail a coûté la vie à un jeune ouvrier, ce mardi 15 juillet, à Sainte-Flaive-des-Loups en Vendée. gé de 19 ans, il a été enseveli sous plusieurs tonnes de bitume chauffé à plus de 200 degrés.
Les faits se sont déroulés vers 9h30, dans la rue de la Louvetière, où une équipe intervenait pour rénover la chaussée dans un lotissement. Alors qu'il se trouvait à l'arrière d'un camion transportant du goudron, le jeune homme a été submergé par une coulée brûlante de plusieurs tonnes de goudron. Les portes du véhicule auraient cédé pour une raison encore indéterminée, a appris Le Figaro auprès de la gendarmerie. D'après les premiers éléments, le conducteur du camion ne l'aurait pas vu.
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Alertés immédiatement, les secours sont rapidement intervenus. En urgence absolue, la victime a été héliportée au CHU de Nantes, où elle est décédée dans l'après-midi. Une enquête a été ouverte, sous la direction du parquet de La Roche-sur-Yon. L'inspection du travail a également été saisie.
«Tout le monde a pris des pelles et a tout fait pour le sortir et le sauver»
Un autre homme, âgé de 42 ans, a été blessé en tentant vraisemblablement de porter secours à son jeune collègue. Brûlé aux deux mains, il a été transporté à l'hôpital de La Roche-sur-Yon. Son pronostic vital n'est pas engagé.
Présente à proximité du chantier, Agathe Chiffolleau, adjointe à la mairie de Sainte-Flaive-des-Loups, a assisté à la scène. Alors qu'elle était en train de tailler un arbre dans son jardin, celle-ci a «entendu un hurlement de douleur». Infirmière de métier, elle s'est précipitée sur les lieux : «J'ai tout lâché, et j'ai couru sur place pour aller voir ce qu'il se passait», a-t-elle confié à nos confrères ICI Loire Océan .
Les collègues de la victime ont immédiatement alerté les secours, avant de s'emparer de pelles pour tenter de dégager le jeune ouvrier. «Certains étaient en état de choc, mais quasiment tout le monde a pris des pelles et a tout fait pour le sortir et le sauver», raconte-t-elle encore, visiblement bouleversée. «J'ai vu beaucoup de choses, mais là, j'ai encore du mal à en parler. Je le voyais au loin, et il n'y avait que sa tête qui sortait du bitume».