Dernières actualités avec #accidents


La Presse
a day ago
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Les dos d'âne accidentogènes ont été retirés
Les dos d'âne de l'avenue du Mont-Royal ont fait place cet été à des ralentisseurs. Les dos d'âne installés l'an dernier pour forcer les cyclistes à ralentir sur l'avenue du Mont-Royal ont été retirés, puisqu'ils étaient jugés accidentogènes. L'arrondissement a depuis revu les aménagements et appelle maintenant au civisme sur cette artère piétonnisée où la cohabitation avec les vélos n'est pas toujours facile. « On voulait trouver l'équilibre entre une mesure dissuasive qui force les cyclistes allant trop vite à ralentir, mais sans pour autant mettre qui que ce soit en danger », explique en entrevue la conseillère associée en mobilité et élue locale du Plateau-Mont-Royal Marianne Giguère. En juillet 2024, au moment où l'avenue du Mont-Royal était devenue piétonne comme chaque année, La Presse avait rapporté que des dos d'âne installés sur l'artère commerciale faisaient craindre encore plus d'accidents à Vélo Québec. Ces équipements sont en effet « fréquemment associés à des chutes et à des blessures », s'était inquiété l'organisme dans nos pages. L'idée initiale était pourtant de lutter contre le taux de délinquance de plus en plus élevé des cyclistes, qui sont autorisés à emprunter la rue à condition de rouler lentement. Des vitesses élevées sont toutefois observées, surtout dans la partie ouest de l'artère, où on retrouve une pente plus prononcée. Finalement, l'arrondissement a décidé de retirer tous les dos d'âne pour les remplacer par des ralentisseurs « plus bas et allongés », indique Mme Giguère. On a aussi ajouté des pastilles de caoutchouc colorées sur la chaussée, ce qui induit un certain ralentissement, mais sans créer de risques. Marianne Giguère, conseillère associée en mobilité et élue locale du Plateau-Mont-Royal Une « forêt de balises » a aussi été introduite, avec plusieurs panneaux rappelant aux usagers de ralentir, ainsi que des bollards pour les inciter à le faire. Quant aux dos d'âne problématiques retirés, « ils ont été réutilisés dans d'autres secteurs de la ville où on n'a pas le même achalandage piéton, donc ce n'est pas perdu », assure la conseillère Marianne Giguère. « C'est de l'expérimentation qu'on fait. On n'a pas un guide du bon aménagement pour favoriser la cohabitation. On est en train de le créer quelque part. On fait des apprentissages chaque année et on s'améliore », ajoute-t-elle à ce sujet. Un appel au civisme À la Société de développement commercial (SDC) de l'avenue du Mont-Royal, le directeur général, Claude Rainville, salue les ajustements apportés. « On accueille ça favorablement, puis on continue de penser qu'une saine cohabitation entre les rouleurs et les piétons est tout à fait possible », soutient-il. L'an dernier, M. Rainville s'était montré critique envers les préoccupations de Vélo Québec. « Ça me fait un peu rire d'entendre que les cyclistes ne se sentent pas en sécurité. Ils ont juste à rouler moins vite. […] Je reçois quasiment quotidiennement des témoignages de gens qui ne se sentent pas en sécurité », avait-il dit. Mais aujourd'hui, M. Rainville tourne la page. Cet épisode-là est derrière nous, puis la collaboration avec l'arrondissement et le milieu cycliste est super bonne. Ce qu'on dit aux gens maintenant, c'est un appel au civisme. Soyez soucieux des gens qui vous entourent, allez-y lentement. Pensez aux autres. Claude Rainville, directeur général de la Société de développement commercial de l'avenue du Mont-Royal Chez Vélo Québec, la directrice des programmes, Magali Bebronne, se réjouit : « Nos préoccupations semblent avoir été entendues. » « J'ai l'impression qu'on a trouvé un point d'équilibre », note-t-elle, reconnaissant au passage qu'il est « difficile de faire de l'apaisement de circulation sans causer de risques ». Dans un monde idéal, il faudrait créer « des parcours sinueux permettant un ralentissement naturel des vélos », selon l'organisme. Or, les exigences réglementaires municipales actuelles imposent notamment un couloir de circulation de six mètres pour les services d'urgence, empêchant la Ville de procéder. « On est vraiment confrontés à toutes sortes de limitations. Interdire les rouleurs, c'est totalement écarté, puisque la route est beaucoup trop longue et il faudrait mettre un paquet de policiers, donner plein de contraventions. Ce n'est pas du tout le message qu'on veut envoyer. On veut au contraire travailler à la cohabitation la plus harmonieuse possible », conclut Marianne Giguère. Au mois de juin dernier, Vélo Québec a lancé une vaste campagne de sensibilisation à l'intention des adeptes à deux roues, afin de les inciter à respecter davantage le Code de la sécurité routière. Ce blitz de sensibilisation portera globalement sur l'application de comportements sécuritaires, à commencer par la priorité accordée aux piétons sur la chaussée.


Le Parisien
a day ago
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Mont-Blanc : un alpiniste unijambiste secouru par hélicoptère après un problème avec sa prothèse
« Il ne pouvait plus marcher, il n'avait qu'une jambe. » Un alpiniste unijambiste a été secouru samedi à plus de 3 800 m d'altitude sur la voie normale du Mont-Blanc , se trouvant dans l'incapacité de redescendre en raison d'un problème avec sa prothèse, ont indiqué les secours. L'alpiniste, dont l'âge et la nationalité n'ont pas été précisés, est parvenu à atteindre le toit de l'Europe occidentale (4 805 m) mais s'est retrouvé en difficulté à la descente car sa prothèse avait « frotté » contre sa peau, ont indiqué les secouristes du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Chamonix. « Il ne pouvait plus marcher, il n'avait qu'une jambe. C'était embêtant », ont ajouté les gendarmes, qui ont expliqué l'avoir évacué par hélicoptère depuis le refuge du Goûter à 3 815 m d'altitude pour le déposer dans la vallée. Les secouristes du PGHM ont également procédé samedi à 5 autres interventions de secours en montagne dans les environs de Chamonix. L'un d'eux était, lui aussi, plus ou moins privé d'une jambe. Selon le Dauphiné Libéré , ce dernier avait cassé une partie de sa chaussure… Et ne pouvait donc plus utiliser qu'un crampon sur deux. L'été dernier, plusieurs accidents avaient eu lieu sur le massif du Mont-Blanc. Un alpiniste roumain de 35 ans était mort le 2 septembre 2024, victime d'une chute dans ce même couloir du Goûter . Fin août, un alpiniste de 52 ans, parti en cordée, avait été tué lors d'une chute de pierres dans ce même couloir, portant à quatre le nombre de décès sur le massif dans la même semaine. Ce même mois, deux alpinistes allemands avaient disparu après une chute de sérac qui avait tué un Français et fait quatre blessés, toujours dans le massif du Mont-Blanc. Déjà fin juin, un trentenaire polonais avait trouvé la mort en dévissant dans le couloir du Goûter, à 3 500 m d'altitude.


La Presse
a day ago
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Trois accidents de la route font des blessés graves
(Montréal) Trois sorties de routes ont fait des blessés samedi soir en Montérégie. La Presse Canadienne La Sûreté du Québec (SQ) rapporte un premier évènement survenu vers 17 h sur l'autoroute 20 près de Coteau-du-Lac. C'est aux alentours du 14e kilomètre en direction ouest qu'un motocycliste a perdu le contrôle de son véhicule et s'est retrouvé dans le terre-plein de gauche. L'homme de 60 ans qui pilotait le véhicule a été amené en centre hospitalier, où l'on craint pour sa vie. Vers 20 h 30, à Saint-Michel de Napierville, le conducteur d'un véhicule a perdu le contrôle de son engin dans une courbe avant d'entrer en collision avec un poteau. On craint pour la vie de la passagère du véhicule. Le conducteur, lui, a subi des blessures mineures. C'est vers 20 h 45 dans la municipalité d'Havelock que les agents de la SQ se sont rendu sur le chemin Cowan pour une sortie de route impliquant un véhicule. Il y avait 5 personnes à bord de la voiture, on craint pour la vie d'une passagère qui a été transportée en centre hospitalier. Les autres passagers ont subi des blessures mineures.


Le HuffPost France
2 days ago
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Au Tour de France, la chute totalement improbable de Benjamin Thomas et Mattéo Vercher alors échappés
CYCLISME - Le Tour de France, c'est aussi des chutes. Mais si les descentes des cols ou les accélérations dans le peloton sont souvent propices à des accidents, ce qui s'est passé lors de la première étape autour de Lille ce samedi 5 juillet est bien plus inhabituel. Les deux Français Mattéo Vercher (TotalEnergies) et Benjamin Thomas (Cofidis), échappés depuis une quinzaine de kilomètres, se sont fait le sprint pour passer en tête de la côte de Cassel, deuxième montée de 4e catégorie de la journée, dans l'optique de porter le premier maillot à pois du Tour. Alors que le second paraissait battu encore à une cinquantaine de mètres de la ligne, il lance toutes ses forces… et son vélo. Problème : à l'instant même où il passe la ligne, Benjamin Thomas perd l'équilibre, et chute. Entraînant avec lui son rival pour le sprint - mais compagnon d'échappée - avec lui au sol, dans un moment plus qu'improbable. Benjamin Thomas heureux dans son malheur Pas de gros bobos à première vue pour les deux coureurs. Mais le visage de Mattéo Vercher, assis par terre et levant les mains, consterné, en dit long sur sa déception. Car alors que les deux échappés ne comptaient qu'une vingtaine de secondes d'avance sur le peloton, ils ont évidemment immédiatement été repris. Pour Benjamin Thomas, cet effort n'a pas été vain. C'est en effet bien lui qui est passé en tête de la côte de Cassel, grâce à son effort terminé à terre. Et avec deux points sur les trois distribués sur cette première journée de Tour de France, c'est bien lui qui portera le premier maillot à pois ce dimanche, à condition de terminer cette première étape très mouvementée. D'autres coureurs ont ainsi eu plus de malchance dans leur chute, comme le spécialiste italien du contre-la-montre, Filippo Ganna, premier abandon du Tour après une violente chute à 130 km de l'arrivée.


Le Parisien
2 days ago
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« Nous comptabilisons 22 morts sur les routes » : des départs en vacances sous haute surveillance dans l'Oise
Opération visibilité accomplie ! Ce vendredi, alors que la saison estivale débutait officiellement, deux lourds dispositifs étaient déployés sur les routes de l'Oise entre 15 heures et 19 heures. Le plus important mobilisant pas moins de 70 policiers, gendarmes et agents des douanes aux abords du péage de l'autoroute A16, à Beauvais. Qu'on entre ou qu'on sorte de la ville, impossible d'échapper à l'un des 14 points de contrôle. « Nous sommes à la moitié de l'année et nous comptabilisons 22 morts sur les routes , indique Victoire Lantreibecq, directrice de cabinet du préfet de l'Oise. Ça reste notre préoccupation majeure ; c'est pourquoi on maintient un niveau de sécurité fort. Entre la saison estivale qui débute et la réussite au bac, la période est propice à la fête. Un tiers des accidents mortels implique une conduite alcoolisée ou sous stupéfiants. »