Dernières actualités avec #accouchement


Le Parisien
2 days ago
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Tour de France : la maman est escortée en urgence à l'hôpital et le bébé naît quasiment à l'étape de Pau
Étape de montagne, contre-la-montre, sprint, toutes ces épreuves ne sont rien face à l'exploit d'une jeune maman, qui a accouché samedi 19 juillet en marge de l'étape paloise du Tour de France. Selon le récit d'I ci Béarn (ex-France Bleu), le départ de la 14e étape du Tour de France se préparait à Pau (Pyrénées-Atlantiques). Vers 8h30, beaucoup de routes étaient bloquées dans la ville, en prévision du passage de la caravane puis des coureurs, en direction de Bagnères-de-Luchon (Haute-Garonne) et pour canaliser les spectateurs. Un homme se présente aux policiers au niveau du rond-point de l'avenue du Général de Gaulle à Mazères-Lezons, en bordure de Pau. Ce n'est ni un râleur anti-cyclisme ni un amoureux du Tour égaré. Le conducteur explique aux policiers que sa femme vient de perdre les eaux et qu'il doit se rendre en urgence au centre hospitalier. « Nous avions une collègue, Joëlla, qui était en place à cet endroit quand un véhicule s'est présenté à elle, le chauffeur expliquant que sa compagne allait accoucher. Quand elle a entendu presque crier la jeune femme qui était assise sur le siège d'à côté, elle a très vite compris que c'était très urgent » a raconté à Ici Valérie Callen, chargée de communication au commissariat de Pau. Sans hésiter, gyrophare et sirène en action, les policiers ont accompagné la voiture du couple jusqu'à Idron où une escorte de motards a pris le relais jusqu'à l'hôpital de Pau. Au total, un parcours de 13 km, qui prendrait 20 minutes en temps normal, leur aurait demandé des heures en ce jour de grande affluence. Avant de laisser le couple courir vers le service maternité, les motards lui ont demandé s'ils connaissaient le sexe de leur enfant à naître. Un garçon a donc passé le col sans encombre samedi à Pau, grâce au relais de plusieurs escortes.


Le Parisien
4 days ago
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« Le choc était à chaque fois plus grand » : une mère de famille accouche pour la quatrième fois un 7 juillet
Le chiffre 7 est définitivement son chiffre porte-bonheur . Une mère de famille de 26 ans nommée Nauzhae Drake vient d'accueillir son quatrième enfant le 7 juillet dernier. Si cela peut paraître anodin à première vue, cette date est tout sauf quelconque pour cette maman qui a mis au monde ses quatre enfants un 7 juillet, comme le raconte ABC News . Pas de jumeaux ou triplés dans le lot, Nauzhae Drake a bel et bien accouché à quatre reprises en cette même date. Tout a commencé il y a six ans lorsqu'elle a donné naissance à son aînée Kewan alors que le terme était prévu pour le 20 juillet. Deux ans plus tard, en 2021, elle a accueilli sa petite sœur Na'Zaiyla puis un garçon prénommé Khalan le 7 juillet de l'année suivante. Comme leur grande sœur, leurs dates d' accouchement étaient également censées être plus tard dans le mois, respectivement les 22 et 17 juillet. « Je ne m'attendais pas à les accoucher le 7 juillet. J'ai l'impression que le choc était à chaque fois plus grand », a déclaré Nauzhae Drake à l'émission Good Morning America . « Ce n'était pas prévu. Leurs naissances étaient toutes prévues à des dates différentes », a ajouté l'étudiante en soins infirmiers, précisant qu'ils tous nés à 38 semaines ou avant. Le 7 juillet de cette année, Nauzhae s'apprêtait à célébrer le triple anniversaire de ses enfants avec pour thème le carnaval du cirque , mais celui-ci ne s'est pas déroulé comme prévu. En début de journée, alors qu'elle était dans une animalerie pour leur acheter un lézard et un cochon d'Inde, elle a commencé à avoir des contractions régulières, lui faisant rapidement comprendre qu'elle avait besoin d'aller à l'hôpital. À 18h50, elle a accouché de Kailowa au St. Mary Medical Center d'Apple Valley (Californie), le même hôpital où elle a accueilli ses trois premiers enfants.


24 Heures
6 days ago
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La césarienne a transformé l'anatomie des femmes en quelques générations
Une étude révèle que le bassin féminin s'est rétréci de trois centimètres depuis 1900. En parallèle, les bébés nés par césarienne ont des têtes plus volumineuses. Publié aujourd'hui à 15h35 Dans près de la moitié des cas, la césarienne est programmée. GETTY IMAGES En bref: Pour venir au monde, un bébé doit passer par le bassin de sa mère. Plus le bassin est large, plus l'accouchement est facile. Toutefois, dans les siècles précédents, quand un bébé ne parvenait pas à naître, la mère et l'enfant mouraient dans d'atroces souffrances. Seuls les progrès de la médecine et la césarienne ont changé la donne. Même les femmes avec un bassin étroit et les bébés ayant une grosse tête peuvent désormais survivre. Ces dernières décennies, le nombre de naissances par césarienne a considérablement augmenté dans de nombreux pays, y compris en Suisse. Une étude internationale récente montre la rapidité de cette évolution. Depuis le début du XXe siècle, la largeur moyenne du bassin féminin a diminué de près de trois centimètres. Risque de mortalité réduit grâce à la césarienne Dans le cadre de son étude, une équipe australo-polonaise a analysé l'évolution des dimensions du bassin féminin en Australie, en Pologne et au Mexique sur une période de septante à nonante ans. Il en ressort que le bassin des femmes a diminué de 0,42 mm par année de naissance en Australie, de 0,47 mm en Pologne et de 0,42 mm au Mexique. Les chercheurs ont aussi mesuré la circonférence crânienne de 6310 bébés polonais nés entre 1994 et 2014. Les enfants nés par césarienne présentent en moyenne un tour de tête significativement plus grand que les bébés nés par voie naturelle. Les chercheurs identifient plusieurs facteurs pour expliquer le rétrécissement du bassin féminin. L'obstétrique moderne est l'une des avancées médicales les plus importantes, avec ses techniques comme les césariennes, les accouchements assistés par forceps et les ventouses obstétricales. «Au cours des deux cents dernières années, ces méthodes ont été utilisées dans jusqu'à 40% des naissances dans les pays étudiés», écrivent les auteurs de l'étude. Les césariennes ont connu une forte augmentation depuis les années 70. Par ailleurs, la largeur du bassin semble être une caractéristique héréditaire. Parallèlement, le taux de natalité aurait diminué de six à sept enfants par femme à seulement 1,32-1,79, ce qui aurait également réduit le risque statistique de décès pendant l'accouchement. «Ainsi, l'avantage évolutif d'un bassin large et d'une petite tête chez les nouveau-nés disparaît», peut-on lire. L'évolution de l'homo sapiens a placé notre espèce face à un dilemme. Un bassin étroit est préférable pour se tenir debout et maintenir une bonne posture. Parallèlement, l'être humain a besoin d'un crâne de grande taille pour abriter son cerveau. L'accouchement par voie naturelle devient de plus en plus difficile. Les études démontrent que ces difficultés ont fait leur apparition chez nos ancêtres il y a des millions d'années, aux premiers chapitres de l'histoire de l'humanité. Le taux de césariennes varie fortement d'un canton à l'autre Ce qui est étonnant, c'est qu'une transformation physique se manifeste déjà après seulement un siècle, une période relativement brève dans l'histoire humaine. L'évolution est-elle si rapide? Jusqu'à récemment, on pensait que chez l'homme, à cause du temps de génération, vingt-cinq ans en moyenne, les effets de l'évolution ne se produisaient qu'après des millénaires ou, au mieux, des siècles, explique Martin Häusler, professeur en médecine évolutionniste à l'Université de Zurich. Une autre étude réalisée il y a deux ans avait déjà prouvé que l'évolution peut parfois se produire à un rythme beaucoup plus rapide. «Des modèles mathématiques ont démontré qu'en l'absence d'une pression de sélection due à la fréquence élevée des césariennes, le bassin féminin pourrait se rétrécir en seulement quelques décennies», ajoute le scientifique. On pourrait s'attendre à ce phénomène surtout depuis les années 70 et 80, particulièrement en raison des faibles taux de natalité. Autrefois, moins de 5% des accouchements se faisaient par césarienne en Europe et en Australie. En Suisse, selon les données de l'Office fédéral de la statistique, un tiers des bébés sont nés par césarienne en 2023, avec de grandes différences entre les cantons. À Zurich, 40% des naissances se font par césarienne, tandis qu'en Suisse romande, ce taux est inférieur à 29%. 55% des césariennes étaient programmées à l'avance, tandis que les autres étaient des césariennes d'urgence, décidées pendant le travail d'accouchement. Toutefois, les césariennes programmées peuvent être justifiées par des raisons médicales. «Les causes les plus courantes sont une position du bébé par le siège, des césariennes lors d'accouchements antérieurs, des opérations précédentes à l'utérus ou un positionnement problématique du placenta», indique Gabriela Stocker, médecin-cheffe du service d'obstétrique de l'Hôpital Triemli de Zurich. En revanche, contrairement aux idées reçues, quand une césarienne est planifiée pour raisons médicales, pouvoir choisir la date de l'accouchement n'est qu'un avantage accessoire. «La peur de la douleur, de se faire mal pendant l'accouchement ou de développer des problèmes du plancher pelvien par la suite influence les demandes de césariennes», ajoute la médecin. Certaines femmes craignent également de perdre le contrôle ou de faire face à des complications durant l'accouchement. Des naissances impossibles sans assistance médicale comme la césarienne L'évocation de la césarienne est très ancienne. Elle était déjà présente dans la mythologie grecque et, selon la légende, Jules César serait lui aussi venu au monde par césarienne. Dans la Rome antique, si un enfant mourait pendant l'accouchement, on le retirait du ventre de sa mère. La Suisse possède également sa légende. Aux alentours de l'année 1500, Jakob Nufer, qui pratiquait la castration des porcs, aurait réalisé une césarienne sur sa femme après plusieurs jours de douleurs d'accouchement , parvenant ainsi à sauver la mère et l'enfant. Cet événement n'a été relaté par écrit que bien après qu'il s'est produit. Il relèverait plus de la fable que d'un fait historique avéré. La césarienne n'est devenue une procédure fiable et sûre que grâce à la médecine moderne, aux techniques d'anesthésie et, surtout, aux conditions stériles. Les auteurs de l'étude arrivent à une conclusion évidente concernant la tendance actuelle. Les naissances naturelles pourraient un jour devenir impossibles sans interventions médicales comme la césarienne. «C'est pour moi le scénario le plus probable», conclut Martin Häusler. «Mais je ne crois pas que cela arrivera au cours du XXIe siècle.» Traduit de l'allemand par Emmanuelle Stevan À propos des naissances en Suisse Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Alexandra Bröhm est journaliste scientifique. Elle a étudié à l'Université de Zurich et travaille depuis plus de 20 ans pour différents journaux. Depuis 2015, elle est rédactrice au sein de la rubrique scientifique de la rédaction de Tamedia à Zurich. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Parisien
6 days ago
- Politics
- Le Parisien
La fermeture annoncée de la maternité des Lilas plonge le personnel et les futures mères en plein désarroi
Et après ? Dans les couloirs de la maternité des Lilas (Seine-Saint-Denis) et en attendant que la date officielle de fermeture soit connue, une affichette indique la marche à suivre au personnel : seules les femmes enceintes dont le terme ne dépasse pas le 20 octobre pourront être prises en charge jusqu'à leur accouchement. Et les autres ? Selon Corina Pallais, déléguée syndicale SUD, 115 futures mères se sont inscrites avec une date plus tardive.


Le Parisien
6 days ago
- Entertainment
- Le Parisien
« Pas une industrie, un artisanat » : Catherine Ringer n'en finit pas de défendre la maternité des Lilas
« Moi, c'est Catherine et ça fait plus de quarante que j'ai utilisé et soutenu cette maternité. » Dans le petit jardin de la maternité des Lilas , elle a tenu à être entourée. Car la lutte se fait ici en collectif, à l'image de la façon dont les femmes sont accompagnées dans cet établissement. Et cette maternité, Catherine Ringer la connaît bien pour l'avoir fréquentée dès ses 16 ans. À l'époque, elle pousse la porte pour y avorter après « avoir été violentée ». La chanteuse des Rita Mitsouko y reviendra, plus tard, pour une autre interruption volontaire de grossesse puis pour y accoucher de son premier enfant. Quelle est votre histoire avec cette maternité ?