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Le Parisien
2 days ago
- Science
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Il prostituait deux jeunes femmes dont une mineure : un Toulousain de 19 ans condamné à de la prison ferme
Un jeune homme de 19 ans a été condamné jeudi à deux ans de prison dont un avec sursis par le tribunal correctionnel de Toulouse pour avoir prostitué une jeune femme de 18 ans et une adolescente en fugue . À la barre du tribunal, le prévenu a reconnu avoir posté des annonces sur un site spécialisé mais a souligné qu'il ne s'agissait pas de prostitution forcée, qu'il les avait rencontrées par le biais d'amis communs et qu'il les hébergeait dans l'appartement de sa mère, absente. « Elle m'a demandé de l'aider pour sa protection en échange de 50% (des passes). Elle m'a proposé, j'ai pas demandé un seul centime », a-t-il dit à la barre du tribunal, au sujet de la première de ses victimes, mère d'un jeune enfant placé. Alors que le proxénète lui reprochait un nombre insuffisant de passes, une dispute a éclaté, il l'a violentée, et la jeune femme de 18 ans s'est enfuie et a porté plainte. L'adolescente de 17 ans, déclarée en fugue depuis 2022 par le Centre départemental de l'enfance et de la famille, sans aucun revenu, avait commencé à se prostituer après son départ du foyer d'accueil où elle avait été placée. L'expertise psychiatrique a décrit un prévenu au « tempérament de séducteur », avec un « égo surdimensionné ». Aucune des deux victimes, prostituées en avril et mai 2025, n'était présente à l'audience. « C'est l'illustration parfaite des dossiers de proxénétisme que l'on rencontre depuis quatre ans, avec une mise en protection au départ (...) La décision tient compte de la gravité du dossier », a estimé Angèle Fères Massol, avocate de l'association Equipe action contre le proxénétisme, partie civile. Pour l'avocat de la défense Alexandre Martin, « on a affaire à un gamin de 19 ans qui n'avait pas totalement conscience de la gravité des choses ». La prison ferme, a-t-il ajouté, « c'est peut-être la volonté d'envoyer un signal pour faire cesser ce type de dossier qui se multiplie malheureusement dans les quartiers ».
Le Figaro
2 days ago
- Science
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Toulouse : un jeune homme de 19 ans condamné pour avoir prostitué une mineure en fugue
Un Toulousain de 19 ans a été condamné jeudi à deux ans de prison dont un avec sursis par le tribunal correctionnel de Toulouse pour avoir prostitué une jeune femme de 18 ans et une adolescente en fugue. A la barre du tribunal, le prévenu a reconnu avoir posté des annonces sur un site spécialisé mais a souligné qu'il ne s'agissait pas de prostitution forcée, qu'il les avait rencontrées par le biais d'amis communs et qu'il les hébergeait dans l'appartement de sa mère, absente. «Elle m'a demandé de l'aider pour sa protection en échange de 50% (des passes). Elle m'a proposé, j'ai pas demandé un seul centime», a-t-il dit à la barre du tribunal, au sujet de la première de ses victimes, mère d'un jeune enfant placé. Alors que le proxénète lui reprochait un nombre insuffisant de passes, une dispute a éclaté, il l'a violentée, et la jeune femme de 18 ans s'est enfuie et a porté plainte. Publicité Déclarée en fugue depuis 2022 L'adolescente de 17 ans, déclarée en fugue depuis 2022 par le Centre départemental de l'enfance et de la famille, sans aucun revenu, avait commencé à se prostituer après son départ du foyer d'accueil où elle avait été placée. L'expertise psychiatrique a décrit un prévenu au «tempérament de séducteur», avec un «égo surdimensionné». Aucune des deux victimes, prostituées en avril et mai 2025, n'était présente à l'audience. «C'est l'illustration parfaite des dossiers de proxénétisme que l'on rencontre depuis quatre ans, avec une mise en protection au départ (...) La décision tient compte de la gravité du dossier», a estimé Angèle Fères Massol, avocate de l'association Equipe action contre le proxénétisme, partie civile. Pour l'avocat de la défense Alexandre Martin, «on a affaire à un gamin de 19 ans qui n'avait pas totalement conscience de la gravité des choses». La prison ferme, a-t-il ajouté, «c'est peut-être la volonté d'envoyer un signal pour faire cesser ce type de dossier qui se multiplie malheureusement dans les quartiers».
