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L'Équipe
2 days ago
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Henry Pollock attrape le casque d'un robuste adversaire et provoque une nouvelle bagarre lors du match des Lions britanniques et irlandais
Le talentueux mais sulfureux Henry Pollock, qui défend les couleurs des Lions britanniques et irlandais en Australie, a une nouvelle fois été impliqué dans un affrontement, cette fois avec un joueur des First Nations and Pasifika XV lors de la victoire de son équipe (24-19). Le tempérament volcanique et bagarreur de Henry Pollock n'est plus un secret pour personne, mais l'Anglais (20 ans) n'avait pas encore sévi avec les pourtant très respectés Lions britanniques et irlandais. Alors que les deux équipes étaient dos à dos avant la demi-heure de jeu, à la 25e minute de jeu, Henry Pollock, debout à l'avant d'un ruck formé à la suite d'une touche, a accroché le casque de son adversaire direct, Sere Uru, pour l'empêcher de s'infiltrer dans le ruck. Le troisième ligne natif des Fidji, plus véloce que l'Anglais (1,97 mètre pour 115 kg), ne s'est pas laissé faire et a tenu tête au vice-champion d'Europe, en lui tirant les cheveux en retour avant de le pousser violemment puis de l'emmener au sol. Henry Pollock s'en est bien sorti puisqu'il n'a, d'abord, pas terminé à l'hôpital et, ensuite, son équipe n'a pas écopé d'une pénalité à la suite de ce geste déplacé. Le Britannique a toutefois reçu un avertissement, sans conséquence pour son équipe, qui s'est imposée 19-24. Une altercation avec Jefferson Poirot qui avait fait grand bruit Au terme de la finale de la Coupe des champions entre l'Union Bordeaux-Bègles et Northampton (28-20) en mai, une échauffourée impliquant Henry Pollock avait déjà éclaté. Le pilier gauche français Jefferson Poirot avait réagi à cette altercation. « Je suis entré sur le terrain en sprintant pour célébrer la victoire, et j'ai vu Matthieu (Jalibert) accroché par deux joueurs, et ce fameux Henry Pollock, courageux comme il est, venir le pousser, avait déclaré l'ex-international (36 capes) au micro de TV7. C'est pour ça que j'ai décidé d'intervenir. Après, le pataquès que ça a fait... Ce n'est pas l'image que je me faisais d'un Lions, on verra cet été », avait-il poursuivi, en référence à la sélection du troisième ligne de 20 ans pour la tournée des Lions britanniques en Australie. Le résumé du match entre les First Nations Pasifika XV et les Lions britanniques et irlandais Immense talent et arrogance : Henry Pollock, pépite anglaise et joueur « qu'on adore détester »


Le Figaro
17-07-2025
- Politics
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Fiasco des troupes syriennes face aux Druzes soutenus par Israël : tout comprendre au conflit qui a enflammé Soueïda
Réservé aux abonnés ENTRETIEN - «Aveu de faiblesse pour Al-Charaa», tensions historiques, raison de l'intervention d'Israël... Cédric Labrousse, spécialiste des questions syriennes, explique au Figaro les dessous de cet affrontement. Cédric Labrousse est doctorant à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et étudie les dynamiques des groupes armés et politiques en Syrie. LE FIGARO.- Depuis dimanche, des combats ont agité la région du djebel druze . Le président syrien Ahmed Al-Charaa a annoncé, hier, le retrait des troupes gouvernementales et le transfert de la sécurité locale aux Druzes. Est-ce un aveu d'échec ? Cédric LABROUSSE.- C'est son premier aveu de faiblesse depuis son arrivée au pouvoir en décembre. Les pressions israéliennes, via la campagne de frappes aériennes, associée à un réalignement américain sur Israël l'y ont obligé. Les États-Unis avaient d'abord condamné les actions israéliennes, mais hier soir le département d'État américain a demandé le départ des troupes gouvernementales de Soueïda (la région druze du sud de la Syrie, NDLR). La convergence de ces pressions, ainsi que l'échec partiel de ses troupes, a obligé le président syrien à admettre que les factions druzes reprennent le…


La Presse
12-07-2025
- Politics
- La Presse
Une descente de la police de l'immigration vire à l'affrontement en Californie
L'entreprise Glass House, propriétaire des deux fermes visées, a assuré dans un communiqué qu'elle « n'a jamais sciemment enfreint les pratiques d'embauche applicables. Une descente de la police de l'immigration vire à l'affrontement en Californie (Los Angeles) Un ouvrier agricole est mort vendredi après avoir été blessé la veille lors d'une descente de la police de l'immigration près de Los Angeles, dans des fermes légales de cannabis où des affrontements entre agents et manifestants ont eu lieu. Paula RAMON, Romain FONSEGRIVES Agence France-Presse « La famille m'a informé qu'il se trouvait en soins intensifs, et ce matin, elle a confirmé qu'il était décédé », a expliqué sur place à l'AFP Roman Pinal, vice-président de United Farm Workers, un grand syndicat agricole américain. L'opération a eu lieu jeudi à Carpinteria et Camarillo, deux communes rurales du comté de Ventura, situées à un peu plus d'une heure de route de Los Angeles. L'ouvrier décédé « n'a jamais été détenu » par les policiers, a assuré à l'AFP Tricia McLaughlin, une porte-parole du ministère de la Sécurité intérieure. « Bien qu'il n'était pas poursuivi par les forces de l'ordre, cet individu a grimpé sur le toit d'une serre et a fait une chute de 9 mètres », a-t-elle ajouté, en précisant que les policiers « ont immédiatement appelé une ambulance ». PHOTO MICHAEL OWEN BAKER, ASSOCIATED PRESS La rencontre entre les forces de l'ordre et les manifestants a mené à des échanges violents. Les agents fédéraux ont « arrêté environ 200 étrangers en situation irrégulière sur les deux sites », et « ont essuyé des coups de feu » de la part d'un tireur « toujours en fuite », a précisé le ministère de la Sécurité intérieure dans un communiqué. « Plus de 500 émeutiers ont tenté de perturber les opérations », a ajouté le ministère, en expliquant que les agents agissaient avec des « mandats d'arrêt ». Les images des médias locaux montrent des agents masqués en tenue antiémeute disperser des dizaines de protestataires avec du gaz lacrymogène, et certains manifestants jeter des projectiles sur les voitures de police. « Raclures » Sur une vidéo captée par la chaîne ABC7, un homme semble brandir un pistolet en direction des forces de l'ordre. Le FBI « offre désormais une récompense de 50 000 dollars pour toute information permettant l'arrestation de cet émeutier violent », selon le ministère. Vendredi soir, Donald Trump a ordonné, sur sa plateforme Truth Social, à tout agent fédéral « qui serait victime de jets de pierres, de briques ou de toute autre forme d'agression, d'arrêter leur voiture et d'arrêter ces RACLURES, en utilisant tous les moyens nécessaires pour y parvenir. » PHOTO MICHAEL OWEN BAKER, ASSOCIATED PRESS Un homme e rincer les yeux après avoir été exposé au gaz lacrymogène. « Je ne veux plus jamais voir une voiture transportant un agent des forces de l'ordre être attaquée ! », a-t-il insisté, en dénonçant « un mépris total pour la loi et l'ordre ». Au cours de l'opération, la police a trouvé « 10 enfants migrants », que les autorités estiment avoir « sauvés d'une exploitation potentielle, de travail forcé ». L'entreprise Glass House, propriétaire des deux fermes visées, a assuré dans un communiqué qu'elle « n'a jamais sciemment enfreint les pratiques d'embauche et n'emploie pas d'employé mineurs ». Sur place, Aaron Fuentes, un superviseur qui travaille pour Glass House depuis deux ans a raconté avoir vu des dizaines de fourgons de la police de l'immigration débarquer jeudi. « Ils ont identifié les personnes pour vérifier si elles avaient des papiers ou non, puis ils les ont fait monter une par une dans les camionnettes », a-t-il expliqué. « Je n'ai pas vu toute l'opération, mais il y a eu de la violence, des mauvais traitements. » Proches désemparés Vendredi, la ferme de Camarillo était de nouveau calme, a constaté une journaliste de l'AFP. Des dizaines de proches des travailleurs arrêtés faisaient la queue, désemparés, face à des agents de sécurité qui les laissaient rentrer sur l'exploitation pour récupérer leurs affaires et le solde de leur paie. « Nous sommes là depuis 6 heures du matin à poser des questions et ils ne nous donnent aucune information », a confié Saul Munoz, un Colombien de 43 ans dont le fils a été arrêté hier. Son enfant travaillait à la ferme depuis moins d'un mois. PHOTO ABC AFFILIATE KABC, REUTERS Les agents fédéraux tentent de disperser les manifestants avec du gaz lacrymogène. « J'ai juste besoin de savoir comment il va, qu'on me le ramène, si c'est notre tour, nous partirons », a soupiré M. Munoz. « La vérité, c'est que le rêve américain n'est plus vraiment un rêve américain. » Cette descente risque de raviver les tensions, un mois après les manifestations contre la politique migratoire de Donald Trump à Los Angeles, qui ont parfois dégénéré en violences.