31-07-2025
« Pour les pervers, c'est open bar » : à Paris, les piscines face à une vague sans précédent de plaintes pour voyeurisme
La journée touche à sa fin à la piscine Keller. Après leur entraînement, le 25 juillet, deux nageurs habitués des lieux, dans
le XVe arrondissement
de Paris, papotent dans les vestiaires. Il est environ 20h30 lorsque l'un d'eux repère un homme, âgé d'une trentaine d'années, passer de cabine en cabine et se mettre à genoux pour regarder sous les parois. Le témoin réalise que ce n'est pas la première fois qu'il croise cet usager au comportement suspect.
Il prévient l'agent de sécurité. Et vingt minutes plus tard, la police arrive pour interpeller le
voyeur
et le placer en garde à vue. Devant les fonctionnaires, le trentenaire reconnaît les faits et indique avoir épié une femme ― qui n'a pas été identifiée ― en train de se changer. « Adulte », tient-il à préciser. Et de se justifier par « une pulsion sexuelle » en voyant d'autres femmes dans le bassin. « Je suis allé dans une cabine et j'ai regardé en dessous et dans les trous », développe-t-il. « Très gêné » d'être là, il assure regretter son geste et souhaiter entreprendre une thérapie. Son nom est toutefois déjà apparu dans deux autres affaires similaires, en 2019 et 2021.