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Le Figaro
a day ago
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Fêtes de Bayonne 2025 : ce que pourrait provoquer le changement de dates
Avancées à début juillet l'an dernier en raison des JO de Paris, les fêtes avaient vu l'affluence reculer de 15%. Elles démarrent plus tôt que d'habitude cette année encore, avec un coup d'envoi le 9 juillet pour 5 jours et 5 nuits. Depuis leur création en 1932, les fêtes de Bayonne avaient presque toujours lieu fin juillet. Mais, en raison des Jeux Olympiques de Paris, l'été dernier, elles avaient été exceptionnellement avancées au début du mois. Jugeant le bilan jugé positif, la municipalité a décidé de renouveler l'expérience cette année, en programmant les festivités du 9 au 13 juillet. Mais d'autres acteurs se montrent plus réservés. Les chiffres sont éloquents : l'an dernier, la fréquentation a chuté de 15 %, passant de 1,3 million pour l'édition 2023, année record, à 1,1 million de visiteurs. Ces dernières éditions, nombreux étaient ceux qui dénonçaient une surfréquentation croissante, source de tensions et de violences, comme en témoigne la mort de ce Bayonnais agressé devant son domicile en 2023, et ce malgré une explosion des dépenses de sécurité. Publicité Budget sécurité en hausse Celles-ci s'élèvent désormais à 1,9 million d'euros, sur un budget total de 4 millions, mobilisant plus de 600 agents de sécurité privés et quatre compagnies de CRS (soit environ 750 policiers), le tout financé par la ville. « Les JO nous ont offert l'opportunité d'avancer les dates. Commencer les fêtes au début des vacances scolaires réduit mécaniquement le nombre de visiteurs extérieurs à la région, et donc le risque que le 'code des fêtes' ne soit pas compris de tous », argumente Jean-René Etchegaray, maire de Bayonne. « Avec une densité moindre, nous avons retrouvé l'esprit des fêtes, que nous avions un peu perdu ces dernières années avec l'afflux massif de festayres », ajoute-t-il. Même constat pour Marion, bayonnaise depuis plusieurs générations : « Enfin, on pouvait à nouveau circuler dans les rues sans craindre les mouvements de foule». Les professionnels partagés Du côté des restaurateurs, les avis sont plus nuancés. Hugo Hersant, patron des Tontons Flingueurs, un établissement situé en bord de Nive, se montre plutôt satisfait : « J'ai noté un vrai retour des locaux le mercredi, jour d'ouverture, dans une ambiance conviviale, comme autrefois. Bien sûr, on a fait un peu moins de couverts, mais cela nous permet de lancer la saison plus tôt. Fin juillet, de toute façon, on fera le plein, fêtes ou pas. » Autre son de cloche rue du Port-Neuf, où un gérant, préférant garder l'anonymat, se montre beaucoup plus critique : « Ce changement de dates, c'est une galère ! Moins de monde, c'est 20 % de chiffre d'affaires en moins, et des charges en plus, avec des droits de terrasse supplémentaires et un droit de place (la taxe calculée selon le nombre de places assises) qui augmente. » Mais les plus remontés restent les forains, qui ne décolèrent pas. Le 19 octobre dernier, ils manifestaient dans les rues de Bayonne pour réclamer un retour aux dates traditionnelles de fin juillet. Publicité Quant aux véritables aficionados, comme Jean-Michel, boucher de son état, il regrette que les dates des fêtes de Bayonne chevauchent désormais celles de San Fermín à Pampelune, qui se tiennent du 6 au 13 juillet de l'autre côté des Pyrénées. Il relativise : « Je peux toujours faire l'ouverture à Pampelune, puis enchaîner avec Bayonne ». Un moindre mal. La mairie, semble-t-il, a entendu ces critiques. Pour l'édition 2026, elle prévoirait de décaler l'ouverture au 15 juillet, sans toutefois empiéter sur les fêtes de Mont-de-Marsan, un autre grand rendez-vous des festayres du Sud-Ouest.


Le Parisien
3 days ago
- Le Parisien
« Une erreur professionnelle » : en pleine émeute à Villiers, ces « flics des HLM » s'en étaient pris à un jeune
L'affaire avait sonné le glas des interventions des agents de sécurité des bailleurs sociaux, le groupement parisien interbailleurs de surveillance (GPIS), en dehors de Paris. Un an après les violentes émeutes du 25 au 26 juillet 2024 , commises dans le quartier des Hautes-Noues à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), deux anciens membres du GPIS ont comparu devant le tribunal correctionnel de Créteil ce jeudi. Jugés pour des violences aggravées sur un jeune homme, les deux prévenus ont été condamnés à trois mois d'emprisonnement avec sursis comme l'avait requis le procureur de la République. La condamnation ne sera pas inscrite à leur casier judiciaire.