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Le Parisien
6 days ago
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Les talibans nient avoir « arrêté, tué ou surveillé » des Afghans protégés par le Royaume-Uni après une fuite de données
Le gouvernement taliban a affirmé jeudi qu'il n'a pas « arrêté », « tué » ou « surveillé » des Afghans impliqués dans un programme secret d'accueil au Royaume-Uni, établi après une fuite massive de leurs données. Mardi, le ministre de la Défense britannique John Healey a révélé que 4 500 Afghans, dont certains avaient travaillé pour le gouvernement britannique avant le retour des talibans au pouvoir en 2021 , avaient dû être exfiltrés de leur pays à la suite d'une importante fuite de données les mettant en danger. Depuis, des médias, britanniques notamment, ont affirmé que le gouvernement taliban avait traqué ces Afghans et tenté d'empêcher leurs départs. « Personne n'a été arrêté pour ses actions passées, personne n'a été tué et personne n'est surveillé », a déclaré Hamdullah Fitrat, porte-parole adjoint du gouvernement, dénonçant, dans un message envoyé à la presse des « rumeurs » visant à « créer de la peur ». Il a rappelé que les autorités talibanes ont annoncé amnistier les Afghans ayant collaboré avec les forces occidentales pendant la guerre (2001-2021). L'ONU a toutefois fait état de cas d'exécutions et de disparitions. « Les services de renseignement n'ont pas besoin d'enquêter sur ces personnes qui ont bénéficié de l'amnistie », a indiqué Hamdullah Fitrat. Les autorités talibanes n'ont pas « besoin d'utiliser les documents divulgués par le Royaume-Uni », a-t-il ajouté, puisqu'elles disposent déjà de « toutes les informations et documents » au sujet de ces Afghans. Environ 600 autres Afghans et leurs proches doivent encore être accueillis dans le cadre du programme britannique, portant à 6 900 le nombre de personnes qui devraient donc s'installer dans le pays , pour un coût estimé de près d'un milliard d'euros. Au total, 36 000 Afghans ont été accueillis au Royaume-Uni dans le cadre de divers programmes après le retour des talibans au pouvoir en août 2021.


24 Heures
10-07-2025
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Pérou: Une loi d'amnistie pour les crimes du conflit armé
Le Congrès péruvien a approuvé mercredi une loi d'amnistie pour les crimes du conflit armé. Publié aujourd'hui à 06h21 Mis à jour il y a 7 minutes Une vue générale de la session plénière du Congrès péruvien à Lima, le 21 mars 2025. AFP PHOTO / PERUVIAN CONGRESS / VICTOR VASQUEZ Le Congrès péruvien a approuvé mercredi une loi d'amnistie pour les militaires, policiers et membres des comités d'autodéfense civils poursuivis ou condamnés pour leur participation au conflit armé qui a ensanglanté le Pérou entre 1980 et 2000. Le texte qui amnistie «les membres des forces armées péruviennes, de la police nationale et des comités d'autodéfense qui ont participé à la lutte contre le terrorisme entre 1980 et 2000» a été adopté, a déclaré Alejandro Cavro, troisième vice-président du Congrès péruvien. Cette loi, qui doit désormais être promulguée par la présidente Dina Boluarte, amnistie les forces de sécurité et les membres des comités d'autodéfense civils pour les crimes commis pendant le conflit qui les a opposées à la guérilla maoïste du Sentier Lumineux. «Ce texte bafouerait le droit à la justice de milliers de victimes» Lors du débat ayant précédé le vote, le député socialiste Alex Flores a dénoncé l'amnistie accordée aux militaires et aux policiers qui «ne peut servir de prétexte à l'impunité», a-t-il condamné. Le Congrès péruvien a adopté le texte avec 16 voix pour et 11 contre. L'ONG Amnesty International l'avait exhorté à rejeter ce projet de loi, estimant que «ce texte bafouerait le droit à la justice de milliers de victimes d'exécutions extrajudiciaires, de disparitions forcées, d'actes de torture et de violences sexuelles». «Il mettrait également fin à des dizaines d'enquêtes et de poursuites, créant ainsi un précédent d'impunité», avait averti l'ONG. Des «violations graves des droits humains» Fin juin, la Commission interaméricaine des droits de l'Homme (CIDH) avait également exhorté le Congrès péruvien à rejeter ce projet de loi qui amnistie des «violations graves des droits humains», avait-elle dénoncé. L'an dernier, le Pérou a promulgué une loi déclarant prescrits les crimes contre l'humanité commis avant 2002, un texte qui a bénéficié à l'ex-président Alberto Fujimori (1990-2000) emprisonné pendant 16 ans pour violations des droits humains avant d'être gracié pour raison humanitaire en décembre 2023. Il a également profité à des centaines d'autres officiers accusés d'exactions pendant le conflit interne des années 1980 et 1990, qui a fait quelque 69'000 morts et 21'000 disparus selon une commission de vérité et de réconciliation (CVR). Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.