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Une trêve fragile met fin aux affrontements
Une trêve fragile met fin aux affrontements

La Presse

time2 days ago

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Une trêve fragile met fin aux affrontements

Une femme de 68 ans récupère des objets dans sa maison détruite lors des attaques d'artillerie cambodgiennes, dans la province de Sisaket, en Thaïlande. (Surin) Les combats ont cessé à la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande, bien que les deux camps ont continué mardi de se disputer sur des accusations de violations du cessez-le-feu entré en vigueur après environ une semaine d'affrontements sanglants. Chayanit ITTHIPONGMAETEE, avec Suy SE à Samraong au Cambodge Agence France-Presse L'armée thaïlandaise a accusé ses adversaires d'avoir violé la trêve à de multiples endroits, dans des assauts qui ont pris fin au petit matin, ce que Phnom Penh a démenti. Depuis, aucun heurt n'a été signalé, et des responsables militaires des deux côtés se sont rencontrés. « Il y a eu une escarmouche, mais tout s'est résolu quand les commandants se sont rencontrés », a affirmé mardi à la presse le premier ministre malaisien Anwar Ibrahim, qui a facilité l'accord de paix. Les rancœurs entre la Thaïlande et le Cambodge liées à leur différend territorial, qui tire ses racines du temps de l'Indochine française, sont tenaces, et le récent épisode de violences a atteint une intensité rarement vue ces dernières décennies. PHOTO TYRONE SIU, REUTERS Des soldats chargent des provisions dans un véhicule après une cérémonie de remise de dons humanitaires dans la province d'Oddar Meanchey, au Cambodge. Les affrontements, étalés sur plusieurs fronts parfois séparés par des centaines de kilomètres les uns des autres, ont tué au moins 43 personnes, et provoqué le déplacement d'environ 330 000 civils, selon des données actualisées mardi. Le premier ministre thaïlandais par intérim Phumtham Wechayachai, et son homologue cambodgien Hun Manet se sont mis d'accord lundi sur une trêve à partir de minuit (13 h, heure de l'Est), à la suite d'une médiation malaisienne, encouragée par les États-Unis et la Chine. PHOTO MOHD RASFAN, VIA REUTERS Le premier ministre thaïlandais par intérim Phumtham Wechayachai (à droite), et son homologue cambodgien Hun Manet (à gauche) se serrent la main, encouragés par le premier ministre malaisien, Anwar Ibrahim. L'accord de paix est « immédiat et inconditionnel », a souligné lundi Anwar Ibrahim, mais le lendemain, Bangkok et Phnom Penh ont continué de s'invectiver. Les assauts attribués aux Cambodgiens par les Thaïlandais constituent « soit un acte délibéré, soit un manque de discipline militaire », a jugé M. Phumtham. « Notre armée est disciplinée, et je pense que nous avons respecté notre partie », a-t-il ajouté. Il n'y a eu « aucun affrontement armé […] dans quelque région que ce soit », a jugé, côté cambodgien, la porte-parole du ministère de la Défense Maly Socheata. « Les forces cambodgiennes ont respecté le cessez-le-feu », a-t-elle insisté. Médiation malaisienne Malgré l'accusation et le démenti, des commandants militaires locaux des deux camps se sont rencontrés, conformément à ce que stipule l'accord, ont indiqué les deux capitales. Bangkok a salué la reprise du dialogue bilatéral, sans préciser quand les nombreuses personnes déplacées seraient autorisées à rentrer chez elles. « La situation est toujours fragile », a indiqué Maratee Nalita Andamo, une porte-parole du ministère thaïlandais des Affaires étrangères. Les relations entre la Thaïlande et le Cambodge, unis par d'importants liens économiques et culturels, sont au plus bas depuis des décennies. Avant que les affrontements éclatent, des mesures prises par les deux gouvernements ont réduit drastiquement la circulation des marchandises et des personnes, sur fond de flambée du discours nationaliste. Des habitants des deux pays interrogés par l'AFP ont partagé leur espoir et leur méfiance à l'annonce de la trêve. PHOTO SAKCHAI LALIT, ASSOCIATED PRESS Des Thaïlandais qui ont fui leurs maisons à la suite des affrontements entre soldats thaïlandais et cambodgiens se reposent dans un centre d'évacuation dans la province de Surin. « J'ai vu les photos des deux dirigeants [thaïlandais et cambodgien] se serrer la main. J'espère juste que ce n'est pas une opération marketing avec des sourires de façade, et que ces mains ne donneront pas des coups de poignard dans le dos », a déclaré mardi Kittisak Sukwilai, 32 ans, un employé de pharmacie de la province thaïlandaise de Surin (Nord-Est), proche de la frontière. La poignée de main a été possible grâce à la médiation de la Malaisie, qui occupe la présidence tournante de l'Association des nations du Sud-Est (ASEAN), dont la Thaïlande et le Cambodge sont membres. Bangkok et Phnom Penh ont également remercié les États-Unis et la Chine pour leur implication. « Félicitations à tous ! » « Félicitations à tous ! », a écrit le président américain Donald Trump sur son réseau Truth Social après l'annonce de la trêve, indiquant avoir parlé aux dirigeants des deux pays. « J'ai envoyé l'instruction de reprendre les négociations sur le volet commercial », a-t-il ajouté. Le dirigeant républicain avait demandé samedi aux deux royaumes de s'entendre, sous peine de geler les discussions portant sur les droits de douane prohibitifs qui doivent frapper ces deux économies dépendantes des exportations le 1er août. Les deux pays, ciblés par une surtaxe de 36 %, ont dit espérer par le passé vouloir sceller un « accord » avec Washington. « Nous attendons toujours que les États-Unis décident ou pas d'accepter notre proposition », a déclaré mardi le ministre thaïlandais des Finances, Pichai Chunhavajira, en charge de conduire les discussions. L'Union européenne, les Nations unies et la France ont aussi salué lundi l'annonce du cessez-le-feu. Les affrontements ont officiellement fait 30 morts côté thaïlandais, dont 15 soldats, et 13 morts, dont cinq militaires, côté cambodgien. Plus de 188 000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 140 000 Cambodgiens ont fait de même, d'après Phnom Penh.

Qu'est-ce que le BM-21 Grad, cette arme de l'ère soviétique que l'armée cambodgienne utilise contre la Thaïlande ?
Qu'est-ce que le BM-21 Grad, cette arme de l'ère soviétique que l'armée cambodgienne utilise contre la Thaïlande ?

Le Parisien

time4 days ago

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Qu'est-ce que le BM-21 Grad, cette arme de l'ère soviétique que l'armée cambodgienne utilise contre la Thaïlande ?

En d'autres temps, on les appelait les « orgues de Staline ». L'armée thaïlandaise a accusé les forces cambodgiennes d'avoir utilisé de l'artillerie lourde et surtout des lance-roquettes BM-21 de fabrication russe, lors des récents affrontements entre les deux voisins . Bangkok a affirmé avoir répondu par un « appui feu approprié », c'est-à-dire des frappes aériennes. Plusieurs images montraient des soldats cambodgiens debout sur un camion transportant les lance-roquettes BM-21 de fabrication russe et circulant dans une rue de la province d'Oddar Meanchey le 25 juillet 2025. La Thaïlande et le Cambodge s'affrontent dans des combats les plus sanglants depuis plus de dix ans depuis le 24 juillet dernier, avec au moins 33 morts sur le terrain. Les deux camps se battent avec des chars, de l'artillerie et des forces terrestres au sujet d'une zone frontalière contestée. Les zones disputées par les deux nations englobent des temples datant de l'époque d'Angkor. L'un d'eux, le Preah Vihear, centralise les tensions. Ce Haut-Lieu du bouddhisme se trouve du côté cambodgien, au grand dam de la Thaïlande . Le BM-21 Grad est un lance-roquette multiple soviétique de calibre 122 mm développé pendant la guerre froide dans les années 1960. « BM » signifie Boïévaïa machina en russe ( véhicule de combat ) et le surnom Grad signifie « grêle ». Il est équipé d'une nacelle de 40 tubes de lancement disposés en forme rectangulaire. Cette arme descend des célèbres « orgues de Staline », qui ont connu leur heure de gloire pendant la Seconde Guerre mondiale. Mise en service au début des années 1960, elle a connu son premier combat en mars 1969. Dans les pays de l'OTAN, le système (soit le système complet, soit le seul véhicule de lancement) était initialement connu sous le nom de M1964. « Le rôle principal du système BM-21 Grad est d'appuyer la division avec des tirs de suppression pour contrer les missiles antichars, les positions d'artillerie et de mortier, détruire les points forts et éliminer les nœuds de résistance ennemis sur le champ de bataille immédiat », explique un site spécialisé en armement. Des navires peuvent également emporter des paniers de roquettes BM-21. Le système d'arme de lance-roquettes est le plus souvent monté à l'arrière du châssis du camion, d'où sa facilité de déplacement. Le mécanisme de lancement est alimenté par un petit système de générateur à l'intérieur du camion. Il peut tirer des roquettes directement depuis la cabine ou depuis une gâchette à l'extrémité d'un câble à distance. Les roquettes BM-21 peuvent être tirées individuellement ou en salve d'une durée de six secondes, explique le site spécialisé Army Recognition . Après le tir, le véhicule doit être rechargé, ce qui peut prendre environ 10 minutes avec une équipe expérimentée et l'équipement de rechargement approprié. Le BM-21 Grad est le lance-roquette multiple le plus utilisé dans le monde jamais développé. Il a été utilisé en très grandes quantités par les forces soviétiques et certaines forces du Pacte de Varsovie lors des 50 dernières années. De nombreux systèmes ont été exportés vers des alliés du défunt « empire » soviétique en Asie, en Afrique, au Moyen-Orient et en Amérique du Sud. En outre, de nombreux pays ont développé leurs propres variantes améliorées. La plupart d'entre elles restent compatibles avec les roquettes « Grad » d'origine, mais elles utilisent également des variantes plus récentes et à plus longue portée.

Cambodge-Thaïlande: Quatrième jour de combats malgré la médiation américaine
Cambodge-Thaïlande: Quatrième jour de combats malgré la médiation américaine

24 Heures

time4 days ago

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Cambodge-Thaïlande: Quatrième jour de combats malgré la médiation américaine

Les deux pays ont poursuivi leurs échanges d'artillerie dimanche, tout en acceptant de négocier un cessez-le-feu sous médiation américaine. Publié aujourd'hui à 06h06 Mis à jour il y a 7 minutes Des soldats de l'armée royale thaïlandaise transportés à l'arrière d'un camion militaire dans la province de Si Sa Ket, lors d'un conflit frontalier avec le Cambodge le 26 juillet 2025. AFP La Thaïlande et le Cambodge ont échangé des tirs d'artillerie pour la quatrième journée consécutive dimanche, tout en se disant prêts à discuter d'un cessez-le-feu dans le cadre d'une médiation américaine. Les deux royaumes d'Asie du Sud-Est sont engagés dans l'épisode le plus meurtrier de leur différend territorial au long cours depuis des années. Les échanges de tirs, bombardements et frappes aériennes ont fait au moins 33 morts et provoqué le déplacement d'environ 200'000 personnes. Des journalistes de l'AFP présents à Samraong, au Cambodge, à une vingtaine de kilomètres de la frontière thaïlandaise, ont entendu à l'aube des bruits d'artillerie. Extension du conflit Une porte-parole du ministère cambodgien de la Défense, Maly Socheata, a affirmé que la Thaïlande avait attaqué à 04 h 50 du matin (23 h 50 en Suisse samedi) deux temples contestés de cette région, théâtre des premiers affrontements survenus jeudi matin. Depuis, le conflit s'est répandu sur de multiples fronts, parfois éloignés de plusieurs centaines de kilomètres entre eux, de la province thaïlandaise de Trat sur le golfe de Thaïlande jusqu'à une zone surnommée «le Triangle d'émeraude» pour sa proximité avec le Laos. Le porte-parole adjoint des forces armées thaïlandaises, Ritcha Suksuwanon, a indiqué de son côté que le Cambodge avait lancé dimanche vers 04 h 00 du matin (23 h 00 en Suisse) des assauts à deux endroits différents. Médiation américaine Le président américain Donald Trump a annoncé samedi, après avoir échangé avec leurs dirigeants, que les deux pays étaient prêts à se rencontrer pour parvenir à un cessez-le-feu. Donald Trump a salué deux «très bonnes conversations» et dit espérer que les deux voisins «s'entendront pendant encore de nombreuses années», dans un message sur son réseau Truth Social. Bangkok a dit «accepter en principe de mettre en place un cessez-le-feu», tout en attendant de voir si l'intention de Phnom Penh était «sincère». Le Premier ministre khmer Hun Manet a accueilli cette «bonne nouvelle pour les soldats, et le peuple des deux pays», et chargé son chef de la diplomatie, Prak Sokhonn, de se coordonner avec son homologue américain Marco Rubio en vue de «mettre fin» au conflit. La Thaïlande et le Cambodge sont en pleines discussions avec la Maison-Blanche au sujet des droits de douane prohibitifs qui doivent frapper ces deux économies dépendantes des exportations le 1er août. Donald Trump a affirmé qu'il était «inapproprié» de revenir à la table des négociations sur le volet commercial tant que les combats «n'auront pas cessé». Les Nations Unies ont aussi exhorté samedi les deux voisins à conclure «immédiatement» un cessez-le-feu. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Corée du Nord : Kim Jong Un appelle ses soldats à se préparer « à la vraie guerre »
Corée du Nord : Kim Jong Un appelle ses soldats à se préparer « à la vraie guerre »

Le Parisien

time7 days ago

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  • Le Parisien

Corée du Nord : Kim Jong Un appelle ses soldats à se préparer « à la vraie guerre »

La Corée du Nord, alliée « inconditionnelle » de la Russie , va-t-elle s'engager davantage en Ukraine ? Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a appelé ses soldats à se préparer « à la vraie guerre » lors d'un exercice de tirs d'artillerie auquel il assistait, a rapporté jeudi l'agence officielle KCNA. Des photos diffusées par KCNA montrent Kim Jong Un, vêtu d'un costume noir, s'adressant à des soldats en treillis. D'autres images le montrent observant attentivement un exercice de tirs d'artillerie, aux côtés de plusieurs chefs de l'armée nord-coréenne. Cette séance de tir s'est déroulée mercredi en un lieu qui n'a pas été révélé. Des images diffusées par l'agence d'État ont également montré des tirs d'obus en direction de la mer. Au cours de sa visite, Kim Jong Un s'est adressé à des soldats nord-coréens à qui il a demandé de se préparer « à la vraie guerre » et d'être capables de « détruire l'ennemi dans chaque bataille », selon KCNA. Cette visite survient après qu'un contingent nord-coréen a participé aux combats contre les forces ukrainiennes dans la région russe de Koursk , en partie occupée par les troupes de Kiev depuis l'été 2024 et dont la Russie a annoncé avoir entièrement repris le contrôle fin avril. La Corée du Nord fournit par ailleurs la Russie en obus et en missiles .

«Détruire l'ennemi dans chaque bataille» : Kim Jong-un appelle ses soldats à se préparer «à la vraie guerre»
«Détruire l'ennemi dans chaque bataille» : Kim Jong-un appelle ses soldats à se préparer «à la vraie guerre»

Le Figaro

time24-07-2025

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«Détruire l'ennemi dans chaque bataille» : Kim Jong-un appelle ses soldats à se préparer «à la vraie guerre»

Alors qu'il assistait à un exercice de tirs d'artillerie, Le dirigeant nord-coréen s'est adressé à plusieurs soldats ce mercredi, a rapporté l'agence d'État KCNA. Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a appelé ses soldats à se préparer «à la vraie guerre» lors d'un exercice de tirs d'artillerie auquel il assistait, a rapporté jeudi l'agence officielle KCNA. Des photos diffusées par KCNA montrent M. Kim, vêtu d'un costume noir, s'adressant à des soldats en treillis. D'autres images le montrent observant attentivement un exercice de tirs d'artillerie, aux côtés de plusieurs chefs de l'armée nord-coréenne. Kim Jong-un le mercredi 23 juillet 2025. STR / AFP Publicité Tirs d'obus en direction de la mer Cette séance de tir s'est déroulée mercredi en un lieu qui n'a pas été révélé. Des images diffusées par l'agence d'État ont également montré des tirs d'obus en direction de la mer. Au cours de sa visite, Kim Jong-un s'est adressé à des soldats nord-coréens à qui il a demandé de se préparer «à la vraie guerre» et d'être capables de «détruire l'ennemi dans chaque bataille», selon KCNA. Cette visite survient après qu'un contingent nord-coréen a participé aux combats contre les forces ukrainiennes dans la région russe de Koursk, en partie occupée par les troupes de Kiev depuis l'été 2024 et dont la Russie a annoncé avoir entièrement repris le contrôle fin avril. La Corée du Nord fournit par ailleurs la Russie en obus et en missiles.

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