Dernières actualités avec #bataillejudiciaire


Le HuffPost France
5 days ago
- Business
- Le HuffPost France
Le « Wall Street Journal » répond à Donald Trump dans l'affaire Epstein
ÉTATS-UNIS - La bataille judiciaire ne fait que commencer. Le Wall Street Journal a assuré vendredi 18 juillet qu'il « se défendrait vigoureusement » face à Donald Trump, qui l'a attaqué en diffamation après la publication d'un article lui attribuant une lettre embarrassante adressée au financier et délinquant sexuel Jeffrey Epstein, datant de 2003. « Nous avons toute confiance dans la rigueur et l'exactitude de nos informations », a surtout déclaré un porte-parole de Dow Jones, le groupe propriétaire du Wall Street Journal, dans un communiqué. Donald Trump réclame au moins 10 milliards de dollars pour diffamation au Wall Street Journal après la publication d'un article lui attribuant une lettre salace à Jeffrey Epstein. Le locataire de la Maison Blanche est empêtré depuis plusieurs jours dans cette affaire, qui fait l'objet d'une multitude de théories complotistes, et sur laquelle il avait juré de faire toute la lumière. Elle a connu un nouveau rebondissement jeudi avec cet article du Wall Street Journal et la révélation de cette lettre à Jeffrey Epstein, dont Donald Trump avait été proche. « Ternir la réputation et l'intégrité du président Trump » Le président américain a attaqué en justice dès le lendemain le prestigieux quotidien, son patron Rupert Murdoch et deux de ses journalistes, et leur réclame au moins 10 milliards de dollars, selon la plainte consultée par l'AFP. Donald Trump, en croisade contre les médias traditionnels depuis son retour au pouvoir, a dénoncé sur sa plateforme Truth Social un « 'article' mensonger, malveillant, diffamatoire et totalement FAKE NEWS, paru dans (un) 'torchon' inutile ». Ils « ont inventé cette histoire pour ternir la réputation et l'intégrité du président Trump, et le présenter de manière trompeuse sous un jour mensonger », peut-on lire dans la plainte. Fureur des « MAGA » Dans le même temps, le ministère de la Justice a demandé à un tribunal fédéral d'autoriser la publication des documents judiciaires ayant conduit à l'inculpation de Jeffrey Epstein pour trafic sexuel de mineures en 2019. Le président américain en avait donné l'ordre la veille à sa ministre Pam Bondi, en réponse aux critiques de certains de ses partisans, qui l'accusent de vouloir étouffer la polémique. Jeffrey Epstein n'a jamais été jugé pour ces faits : le riche financier avait été retrouvé mort dans sa cellule de prison peu de temps après son inculpation pour trafic sexuel de mineures et association de malfaiteurs en vue de commettre cette infraction. La mort de cet ami des stars et des puissants, retrouvé pendu dans sa cellule à New York un mois plus tard, avant d'être jugé, a alimenté nombre de théories complotistes selon lesquelles il aurait été assassiné pour empêcher des révélations impliquant des personnalités de premier plan. Des figures proches du mouvement trumpiste « Make America Great Again » (« Rendre sa grandeur à l'Amérique », en français) militent depuis des années pour la publication d'une supposée liste secrète de clients de Jeffrey Epstein. Interrogé vendredi à la Maison Blanche pour savoir s'il comptait réclamer la publication d'autres documents liés au dossier Epstein, le milliardaire de 79 ans n'a pas répondu. Le 7 juillet, le ministère de la Justice et la police fédérale, le FBI, ont également établi dans un rapport commun qu'il n'existait pas de preuve de l'existence d'une telle liste ou d'un chantage envers certaines personnalités. Ces annonces ont entraîné un déferlement de messages furieux venant de comptes « MAGA » sur les réseaux sociaux qui ont ouvertement agacé Donald Trump, qualifiant cette frange de ses partisans de « stupides ».


Le Figaro
10-07-2025
- Entertainment
- Le Figaro
Pourquoi Brad Pitt veut-il mettre la main sur les messages privés d'Angelina Jolie ?
Alors que son divorce avec Angelina Jolie a été finalisé en décembre 2024, l'acteur aurait, selon les informations de Page Six, demandé à la justice l'accès aux messages privés de son ex-femme. La bataille judiciaire opposant Brad Pitt à Angelina Jolie repartirait-elle de plus belle ? Le 30 décembre 2024, les deux stars finalisaient leur divorce après huit longues années marquées par un conflit autour de la garde de leurs six enfants, ainsi que des accusations de violences conjugales portées par l'actrice contre Brad Pitt. «Pour être honnête, Angelina est épuisée, mais elle est soulagée que cette partie soit terminée», avait fait savoir l'avocat de la star, Maître James Simon, dans un communiqué, sous-entendant qu'une autre partie n'était pas encore réglée, à savoir le dossier Miraval. Brad Pitt et Angelina Jolie ont acheté ensemble ce domaine viticole provençal en 2011. Dix ans plus tard et cinq ans après leur séparation, en 2021, la star de Maléfique a vendu sa part du Château Miraval à l'entreprise Tenute del Mondo, une filiale du groupe Stoli, sans l'accord préalable de Brad Pitt. L'acteur a donc porté plainte contre son ex-femme en 2022. Selon US Weekly, un procès devrait se tenir en 2026 et durer environ deux semaines. L'acteur de F1 mettrait déjà toutes les chances de son côté pour remporter cet ultime bras de fer judiciaire contre à son ex. Il aurait ainsi, selon de nouvelles informations de Page Six, déposé une requête auprès de la Cour supérieure de Californie pour avoir accès aux messages privés d'Angelina Jolie avant le procès. À lire aussi Angelina Jolie et Brad Pitt trouvent un accord de divorce après 8 ans d'une infernale bataille judiciaire Publicité Un ultime bras de fer judiciaire Brad Pitt souhaiterait plus précisément pouvoir lire les échanges entre son ex-épouse et Alexei Oliynik, le représentant du groupe Stoli, l'acquéreur des actions d'Angelina Jolie. Dans de nouveaux documents juridiques déposés au mois de juin, et que se sont procurés nos confrères de Page Six, l'acteur assure qu'il a essayé de «rencontrer» et de «s'entretenir» avec le nouvel acheteur concernant le litige, sans succès. Brad Pitt affirme que Alexei Oliynik a «refusé» de se soumettre à la procédure judiciaire en cours aux États-Unis en s'appuyant sur une jurisprudence suisse, pays dont il est originaire. Selon cette fameuse jurisprudence, les ressortissants étrangers ne peuvent pas être contraints de se rendre en Californie pour faire une déposition. Les avocats de l'acteur estiment que la jurisprudence à laquelle Oliynik fait référence ne s'applique pas dans cette affaire car Brad Pitt demande une «déposition à distance dans le pays de résidence d'Oliynik», peut-on lire dans Page Six. Pour Brad Pitt, celui-ci a joué un rôle majeur dans l'achat du domaine de Miraval, ce qui fait de lui «l'un des témoins les plus importants de ce procès». Selon une source de Page Six qui connaît bien le dossier, l'acteur «n'a pas eu d'autre choix» que de demander à la justice d'avoir accès aux échanges entre Oliynik et son ex-épouse car le groupe Stoli «a systématiquement choisi d'ignorer ou de contester les décisions judiciaires concernant les preuves, et ne respecte pas la procédure judiciaire habituelle». L'acteur actuellement à l'affiche de F1 est en tout cas prêt à accélerer les choses.